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Digitalisering van scholen, het Faustiaanse/excellentiepact

« Notre principal effort est de veiller à ce que tout le monde puisse suivre le rythme des changements et à ce que personne ne soit mis de côté lorsque les exigences du travail changent.[note] »Olaf Scholtz, chancelier de la République Fédérale d’Allemagne.

Illustration : Barbara Lemarchal

La numérisation de l’École serait-elle devenue un marronnier ? C’est en tout cas un thème que votre serviteur[note] a abordé plusieurs fois depuis une douzaine d’années[note] en lanceur d’alerte, jusqu’à présent en vain. Car la Fédération Wallonie-Bruxelles n’est pas la Suède. Au printemps dernier, celle-ci a décidé de faire marche arrière — normal, avec un gouvernement de centre-droit, entends-je déjà — en enlevant les écrans et en réintroduisant les manuels scolaires. Il se fait que les derniers tests PISA ne donnaient pas une image très glorieuse du niveau des élèves suédois… L’exemple de politiques reconnaissant leur erreur fera-t-il tache d’huile ? On ne peut que l’espérer. Dans nos contrées, nous n’y sommes pas encore, les zéla- teurs de l’École numérique sont toujours au taquet[note] ; à les écouter, là résideraient un destin et une vertu, celle de l’innovation, et même de la disruption. Pour l’institution scolaire, il s’agit toujours de « pré- parer les jeunes au monde qui les attend ». Mais quel monde ? Un cauchemar cybernétique répandant H24 un poison aussi intelligent qu’artificiel[note] ? Et « implémenté » par qui ? Le peuple souverain ? Quoiqu’il en soit, la perspective n’est pas très motivante… 

La citation ci-dessus relève à la fois de la langue de bois et de la realpolitik néolibérale à laquelle les dirigeants nous ont habitués depuis 4 décennies : marchez ou crevez, braves gens ! Ou dit plus gentiment : adaptez-vous[note]. Nous aurions envie de demander à Scholtz les précisions suivantes : 

1. Pourquoi tout le monde devrait-il suivre le rythme des changements ? 

2. De quels changements s’agit-il ?3. Tout changement est-il nécessairement un progrès, a fortiori dans le domaine technique ? 

4. Qui dicte les exigences du travail ? 

Répondons brièvement à sa place. 

La diversité régnant par définition dans le corps social, tout le monde n’est pas obligé de marcher au pas cadencé. Que ceux qui se pâment devant le « progrès technique » y aillent, grand bien (ou mal) leur fasse ; mais qu’ils fichent la paix aux autres. 

Des changements surtout technologiques, qui nous sont imposés à la fois d’en haut — UE, OCDE, WEF pour le volet institutionnel, GAFAM et clubs patronaux pour le volet commercial — et d’à côté — tous les agents (famille, amis, collègues) qui fonctionnent, se robotisent, oubliant qu’ils sont nés humains et qu’il convient donc de vivre en humain.

Bien sûr que non. Citons par exemple la bombe atomique, les mines anti-personnel, les pesticides, la nanotechnologie, les réseaux asociaux d’Internet, le QR-code, les « vaccins » à ARN messager, la 5G, la monnaie numérique, etc.

Les propriétaires des outils de travail, autrement dit, de nos jours, principalement les entreprises transnationales, dont les quatre volontés sont obligeamment relayées par les États et les médias dominants.

DANS LES LIVRES… 

Ceux qui ont quitté l’enseignement depuis 2019 — par pension, détachement professionnel ou démission — n’endurent plus la pression à la numérisation. S’ils ne sont pas définitivement dégoûtés, ils peuvent lire les chercheurs[note], universitaires ou non, qui décortiquent l’école numérique et l’addiction aux écrans, comme ces deux Québécois professeurs de philosophie, Eric Martin et Sébastien Mussi, auteurs de Bienvenue dans la machine. Enseigner à l’ère numérique (Écosociété, 2023), un essai philosophico-politique à mettre dans les mains de tout enseignant. On peut voir ces auteurs comme des représentants de ce que devrait être une authentique écologie politique, mâtinée de luddisme[note] et de décroissance. Ils enquêtent sur le cas du Québec à partir de chiffres assez comparables à ceux des pays européens. Ils constatent que « […] on branche, on arrime l’école sur le développement technico-économique et sur les systèmes autonomes qui ont pris le contrôle de notre monde[note] » et que « la nouvelle éducation ne sert plus à initier et à inviter les nouveaux venus à la société, à la culture, au monde commun qui lui préexistent ; bien au contraire, elle est mobilisée pour dissoudre le rapport à la société, à la culture locale aussi bien qu’universelle, au politique. Elle produit alors des individus déracinés, hors sol, avant de les repiquer au sein des réseaux informatique et des organisations multinationales du capitalisme globalisé[note] ». Bien que l’école en ligne, généralisée pendant la période covidienne, soit inefficace, les politiques de nos contrées persistent et signent ; l’apprentissage à travers les réseaux (networking) est un des chevaux de Troie de la marchandisation de l’école ; l’arrivée de l’intelligence artificielle (comme Chat GPT) signifie l’obsolescence prochaine des professeurs, dont le rôle se bornera à « tenir la main aux enfants qui devraient subir ce processus de dés-humanisation[note] » ; ajoutons‑y encore le remplacement du principe de précaution par le « principe d’irresponsabilité », l’extension du contrôle, le déni de démocratie, l’illusion d’une école « verte », le risque cognitif… Voici le règne des « bouffons cybernétiques » acteurs de ce « totalitarisme systémique » dont parlait le sociologue canadien Michel Freitag. Martin et Mussi exhortent à aller résolument à contre-courant de la tendance actuelle, car il s’agit ni plus ni moins de sauver l’École de l’assaut des machines de guerre du transhumanisme. 

ET SUR LE TERRAIN 

Après la théorie, il était temps d’aller aussi sur le terrain pour rencontrer un acteur qui a allumé des contre-feux pour tenir la bête informatique à distance. Dominique Verlinden est le directeur de l’école communale du centre, à Uccle. Depuis cette rentrée 2023, les compétences numériques font officiellement leur apparition dans l’enseignement primaire, à charge pour les instituteurs/trices de se former rapidement. Mais le directeur ne l’entend pas de cette oreille, ce qu’il avait déjà formulé dans Le Soir du 29 août : « En tant que président de l’Union des directeurs d’écoles communales (UDEC), je suis régulièrement appelé dans les médias. J’ai donc donné une interview dans Le Soir qui est tombée à pic. La journaliste ne venait pas spécialement chercher une contre-argumentation, mais c’est avec celle-ci qu’elle a conclu son article ! L’École devrait s’abstenir de renforcer l’attrait pour les écrans. Pourtant il y a encore, hélas, des établissements qui misent tout sur les machines numériques. À l’inauguration de l’un d’eux, à Bruxelles, j’avais vu un énorme écran avec lequel de jeunes enfants d’une section maternelle s’amusaient, en testant ses multiples possibilités tactiles. Cette mode m’inquiète, elle devient un argument commercial pour attirer les élèves : “Venez chez nous, nous proposons des tablettes et des tableaux blancs interactifs dans les classes !”. Mais pour faire quoi de mieux que ce qu’on fait déjà sans l’informatique ? La grande mode est aussi au codage. Des petites boîtes informatiques nous contactent, mais nous déclinons leur offre, comme la demande de certains parents d’intégrer des petits robots à l’apprentissage. Heureusement, la plupart d’entre eux sont de plus en plus sensibles aux arguments contre le numérique à l’école. Dans le cadre du Pacte d’excellence, tous les niveaux de l’enseignement obligatoire ont dû élaborer un “plan de pilotage”, qui est une analyse approfondie de leur situation et de leurs pratiques, également à partir de données chiffrées disponibles. L’état des lieux portait évidemment aussi sur le numérique, parmi 15 autres thématiques. Dans un second temps, les écoles ont fixé des objectifs d’amélioration, qui sont évidemment variables d’un établissement à l’autre. Bien qu’on y ait argumenté dans le sens de la plus grande méfiance à l’égard des écrans, le plan de pilotage a pourtant été bien reçu par les autorités, les délégués aux contrats d’objectifs et les directeurs de zones. Est-ce que l’argumentaire a été lu en profondeur ? Je ne sais pas… J’y ai fait un compte-rendu de ce qui existe dans notre école en matière de numérisation scolaire mais en parlant aussi d’autres priorités, comme celle de compenser le syndrome du “manque de nature” particulièrement présent en milieu urbain. J’affichais la couleur et citais de nombreuses références, dont les ouvrages de Michel Desmurget, La fabrique du crétin digital et Faites-les lire ![note] Je suis satisfait d’avoir intégré toutes ces remarques dans ce document officiel, validé par les instances communales et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est une petite victoire symbolique que je peux revendiquer pour résister quelque peu à d’éventuelles pressions à la numérisation. Elle a aussi une dimension politique, au sens noble du terme… Enseigner est en effet un acte politique : dans quelle société veut-on vivre ? » 

« J’ai pris conscience du problème de la numérisation de l’école progressivement, car on ne voyait pas les choses arriver directement. Remarquons que le numérique n’est pas seulement présent dans la classe, mais en dehors, dans la préparation des cours. Les enseignants communiquent entre eux sur des réseaux sociaux à propos de leurs pratiques, ce qui est en soi une bonne chose. Mais comme les partages de ressources “pédagogiques” sont pléthoriques, certains vont littéralement “à la pêche” sur Internet, en s’appropriant des outils conçus par d’autres, sans recul ni réflexion… Il y a aussi des enseignants qui utilisent leur smartphone en classe, par exemple pour scanner des QR-codes lors de la correction d’un exercice. En quoi une telle pratique sert-elle la cause ? Certains sont même devenus des “ambassadeurs” de Microsoft en recevant des outils gratuits, perdant du coup leur autonomie et leur liberté de pensée. Ils deviennent de véritables influenceurs ! On est loin de l’enseignant-chercheur que je préconise. D’un autre côté, il y a les questions éthiques et écologiques qui sont bien connues, et qu’il faut intégrer dans la réflexivité des acteurs de l’école. Tout comme les questions économiques, qui montrent des disparités entre les familles. Visons la cohérence et la conscience. Les instituteurs et institutrices de mon établissement adhèrent à ce discours en théorie. Même si certains vont quand même ponctuellement “à la pêche sur le Net”, aucun ne me demande du matériel informatique, sauf lorsque cela est justifié, par exemple pour un enfant dyslexique ou dyspraxique. Il y a une dizaine d’années, le parc informatique de l’école a été démantelé au profit de projets ayant du sens, comme le rayonnement musical et l’initiation à l’environnement, ou encore tous les projets visant à améliorer le bien-être et le vivre-ensemble. » 

« Du côté des enseignants, qui ont un rôle crucial à jouer, je considère qu’ils doivent lire davantage et devenir des enseignants-penseurs-chercheurs aptes à s’affranchir des courants de pensée dominants et à faire des choix assumés. Par exemple, notre établissement possède un jardin dans lequel sont organisées plein d’activités pédagogiques ; ça, c’est bien plus important pour les écoliers que de leur mettre une tablette dans les mains ! Le problème des enseignants non lecteurs, c’est que paradoxalement ils sont chargés de transmettre le goût de la lecture, celle-ci étant au centre de tous les enjeux d’apprentissages. Or les inégalités de lecture sont abyssales entre les écoliers, certains lisant en deux jours ce que d’autres liront en un an ! Pour combattre cette tendance, les enseignants doivent commencer par lire eux-mêmes, ce qui est hélas loin d’être gagné actuellement, puisqu’ils sont nombreux à n’avoir qu’une faible culture générale, gavés d’émissions et de séries sans intérêt… Il est difficile d’agir directement sur le milieu familial, contrairement à l’école, où il est de mon devoir d’aller à contre-sens de la tendance dominante, de lutter contre l’abêtissement et de développer une vision ambitieuse pour les enfants que nous accueillons et pour la société dans laquelle nous vivons. » 

Merci Monsieur Verlinden, tout espoir n’est pas perdu ! 

Bernard Legros 

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Externe bijdragen

MINISTER FRANK VANDENBROUCKE WEIGERT DE WET OP TRANSPARANTIE EN DE GRONDWET NA TE LEVEN

Het Laatste Nieuws probeert al twee jaar toegang te krijgen tot brieven die minister van Volksgezondheid Frank Vandenbroucke (Vooruit) tijdens de corona-crisis stuurde naar GEMS-voorzitter Erika Vlieghe en Corona-commissaris Pedro Facon. Zij vormden het driemanschap tijdens de covida-crisis en hadden de macht om vergaande beslissingen op te leggen. Het lijdt geen twijfel dat dit misbruik van de democratie is, een veronachtzaming van de privacy en een schending van het gelijkheidsbeginsel. Het doel heiligde de middelen. De vraag is of het einde zo heilig was. Het mailverkeer tussen deze drie tenoren zou de critici van de « wappies » en andere samenzweringstheoretici, zwart en wit, kunnen doen verdwijnen. Maar er lijkt een probleem te zijn.

HLN beriep zich op de Wet Openbaarheid van Bestuur (WOB) om toegang te krijgen. Maar minister Vandenbroucke is het daar niet mee eens. Frank staat niet bekend om zijn teamgeest, maar als een rechtse man die geen tegenspraak duldt. Doch, er lijkt veel meer aan de hand te zijn dan dat.

Volgens de heer Vandenbroucke zou het te veel moeite kosten om duizenden e‑mails correct openbaar te maken. De minister — die niet door het volk maar door Conner Rousseau in zijn functie is benoemd — heeft daarom twee keer een verzoek om openbaarmaking afgewezen.

De Commission d’accès aux documents administratifs (CTB) oordeelde in oktober negatief. De commissie vond de argumenten van de minister onvoldoende relevant. Aangezien dit advies echter niet bindend was, mocht de heer Vandenbroucke het negeren. Dat deed hij in november.

Wat volgde tartte de verbeelding, of voedde de verbeelding. We citeren uit Het Laatste Nieuws: « HLN en uitgever DPG Media zijn in beroep gegaan bij de Raad van State. Een bedrijfsrevisor onderzocht de zaak en vond ook dat de argumenten van de minister niet opgingen. In maart adviseerde hij de Raad van State om de beslissing van mevrouw Vandenbroucke te vernietigen. De minister wachtte echter niet op de uitspraak van de Raad van State. Hij trok begin juni zijn oude beslissing in en kwam onmiddellijk met een nieuwe weigering. Dit keer met meer onderbouwing. Dit betekent dat HLN verplicht is om in beroep te gaan. Dit kan de procedure met één of twee jaar verlengen ».

En dat is nog niet alles. Vandenbroucke zou de aanvraag van HLN niet alleen juridisch, maar ook politiek blokkeren. Er is een nieuwe wet in voorbereiding die meer macht zou geven aan de BTC, de beroepscommissie die Vandenbroucke in de herfst in het ongelijk stelde. Een wetswijziging zou ervoor zorgen dat het advies van de beroepscommissie voortaan bindend is. Ik laat je raden wie probeert te voorkomen dat deze wet wordt aangenomen.

« Het versterken van de bevoegdheden van de beroepscommissie stuitte niet op veel weerstand, behalve bij Vandenbroucke », vertelde Claude Archer van de NGO Transparencia aan HLN. « Het amendement kan hem nog steeds parten spelen tijdens deze zittingsperiode. Het zou HLN sneller toegang kunnen geven tot zijn e‑mails. De beroepscommissie heeft de minister al in het ongelijk gesteld, maar hij kon dit negeren. Als de raad meer bevoegdheden krijgt, is dat niet meer mogelijk. De minister heeft er persoonlijk baat bij om tegen het amendement te zijn en bevindt zich dus in een belangenconflictsituatie.

Frank gelooft echter niet dat er sprake is van belangenverstrengeling. Bij de bespreking van het wetsvoorstel vergat hij per ongeluk de lopende procedures te vermelden. Ongebruikelijk voor iemand die slimmer is dan de rest. Frank denkt dat hij het niet eens hoefde te vergeten. « Elke verandering in de werkwijze van de beroepscommissie zou geen invloed hebben op de huidige juridische procedures. Ik zie daarom geen belangenconflict ». Volgens Mr Archer kan de minister niet zelf oordelen. « Hij had zijn regeringscollega’s de kans moeten geven om te oordelen, maar zij wisten hier niets van, » zei hij.

Volgende week woensdag komen de oppositie en de andere meerderheidspartijen bijeen om hun definitieve goedkeuring te geven aan de nieuwe wet — zonder amendementen van de beroepscommissie. De vraag is of ze, na het artikel in Het Laatste Nieuws, binnenkort een belangenconflict zullen vinden.[note]

Frank Vandenbroucke doet zijn uiterste best om de e‑mails die hij heeft uitgewisseld niet openbaar te maken.[note]

Ondertussen heeft de overheidsinstantie Transparencia (de Belgische waakhond die toeziet op de transparantie van overheidsdiensten) een klacht tegen Vandenbroucke ingediend bij het Centraal Bureau voor Corruptiebestrijding.[note]

1. Toepasselijke wetgeving :

België heeft sinds 11 april 1994 een wet op openbaarheid van bestuur. Deze wet is onder andere van toepassing op alle federale administraties.[note]

Volgens artikel 4 van deze wet heeft elke burger het recht om elk administratief document van een federale administratieve overheid te raadplegen en er een kopie van te ontvangen onder de voorwaarden waarin deze wet voorziet. Ze kunnen ook elk administratief document ter plaatse raadplegen, uitleg krijgen en een kopie ontvangen. Deze bepaling is ook van toepassing op reeds ingediende documenten. Voor documenten van persoonlijke aard moet de aanvrager een belang verklaren.

Artikel 6 voorziet in uitzonderingen op deze transparantieregels. Een federale of niet-federale administratieve overheid kan het verzoek tot raadpleging, toelichting of mededeling van een administratief document weigeren wanneer zij heeft vastgesteld dat het belang van de openbaarheid niet opweegt tegen de bescherming van de veiligheid van de bevolking, de fundamentele rechten en vrijheden van de burgers, de federale internationale betrekkingen van België, de openbare orde, de veiligheid of de verdediging van het land, het onderzoek of de vervolging van strafbare feiten, een federaal economisch of financieel belang, de munt of het openbaar krediet; de geheimhouding, naar hun aard, van commerciële en industriële informatie die aan de overheid wordt meegedeeld; de geheimhouding van de identiteit van de persoon die het document of de informatie in vertrouwen aan de administratieve overheid heeft meegedeeld met het oog op de vaststelling van een strafbaar of strafbaar feit en ook, indien het gevraagde document een inbreuk vormt op de persoonlijke levenssfeer, tenzij de betrokkene een bij wet vastgelegde geheimhoudingsplicht aanvaardt; de geheimhouding van de beraadslagingen van de federale overheid en de belangen inzake de classificatie van veiligheidsmachtigingen, veiligheidsattesten en veiligheidsberichten.

Bovendien kan een federale administratieve overheid een verzoek om raadpleging, toelichting of mededeling van een afschrift van een administratief document weigeren voor zover het verzoek :

1° betrekking heeft op een administratief document waarvan de openbaarmaking, om reden dat het document onvoltooid of onvolledig is, aanleiding kan geven tot misverstanden ;

2° betrekking heeft op een advies dat vrij en vertrouwelijk aan de overheid wordt meegedeeld ;

3° is duidelijk onredelijk;

4° is duidelijk te vaag geformuleerd.

De federale administratieve overheid die niet onmiddellijk kan ingaan op een verzoek om openbaarheid of dat verzoek afwijst, stelt de aanvrager binnen 30 dagen na ontvangst van het verzoek in kennis van de redenen voor het uitstel of de afwijzing. In geval van uitstel kan de termijn nooit met meer dan 15 dagen worden verlengd. Bij het uitblijven van een kennisgeving binnen de voorgeschreven termijn wordt de aanvraag geacht te zijn afgewezen.

Om ervoor te zorgen dat de wet op het openbaar bestuur wordt nageleefd, werd in artikel 8 een commissie voor toegang tot administratieve documenten opgericht, waartoe elke burger of instantie zich kan wenden als de federale overheid weigert vrijwillig mee te werken. Deze Commissie streeft ernaar haar missie naar eer en geweten te vervullen, maar stuit in de praktijk op dezelfde weigeringen als burgers. De Commissie ontvangt evenmin de documenten waarom zij heeft verzocht.

Op dit moment heeft het geen sanctiebevoegdheden. Aan dit punt wordt momenteel gewerkt. Er is nieuwe wetgeving in de maak die het opleggen van sancties mogelijk maakt (wetgeving die Vandenbroucke uit alle macht probeert te blokkeren).

Je vindt alle relevante wetgeving op deze link.[note]

Naast de Wet Openbaarheid van Bestuur is er de Grondwet.

Artikel 32 van de Grondwet bepaalt dat eenieder het recht heeft elk bestuursdocument te raadplegen en daarvan een afschrift te verkrijgen, behalve in de gevallen en onder de voorwaarden die zijn bepaald bij de wet, het decreet of de regel bedoeld in artikel 134 (dat betrekking heeft op de toekenning van bevoegdheden aan bepaalde organen).

De rol van de koning is niet zonder belang voor een goed begrip van de hele kwestie.

Krachtens artikel 36 van de Grondwet wordt de federale wetgevende macht gezamenlijk uitgeoefend door de Koning, de Kamer van Volksvertegenwoordigers en de Senaat.

Overeenkomstig artikel 96 benoemt en ontslaat de Koning zijn ministers.

De federale regering kan ook haar eigen ontslag indienen bij de Koning indien de Kamer van volksvertegenwoordigers, met een absolute meerderheid van haar leden, een motie van wantrouwen aanneemt die onmiddellijk een opvolger benoemt voor de Eerste Minister, binnen drie dagen na het verwerpen van een motie van vertrouwen.[note]

Volgens de grondwet treedt de koning op als voogd. Hij moet de ministers die hij aanstelt controleren, hen tot de orde roepen als ze hun boekje te buiten gaan en, indien nodig, uit hun functie ontheffen als ze de wetten niet respecteren of de koning in diskrediet brengen. In de praktijk is dit echter niet het geval, hoe ernstig de fouten van de ministers ook zijn. België heeft op dit gebied al talloze schandalen gekend, waarbij de koning volledig inactief is gebleven.

Er is de facto maar één uitzondering: die ene keer dat Koning Boudewijn weigerde de wet op abortus te ondertekenen. De politiek nam het over en liet de koning begrijpen dat hij slechts een symbolische functie had en dat hij zich niet moest bemoeien met de wetgeving die hij moest ondertekenen.

2. Wat gebeurt hier?

Alle e‑mails die minister Vandenbroucke vanuit zijn kabinet heeft uitgewisseld met derden vallen onder de Wet Openbaarheid van Bestuur, ongeacht het e‑mailadres dat hij hiervoor heeft gebruikt (Frank gebruikt ook zijn privé e‑mailadres en het e‑mailadres van de universiteit waaraan hij — nog steeds — verbonden is).

Vandenbroucke schendt dus de grondwet en de wet op de openbaarheid van bestuur.

Terwijl de EU en haar lidstaten steeds meer wetten maken om absolute controle te krijgen over de e‑mails, chatberichten en berichten op sociale media van burgers, lapt de heer Vandenbroucke alle wetten aan zijn laars.

Het feit dat hij al twee jaar weigert om zijn e‑mailverkeer openbaar te maken, is een duidelijk teken dat in deze e‑mails bepaalde dingen staan die het daglicht niet kunnen verdragen. Zijn hardnekkige weigering is des te opmerkelijker omdat Vandenbroucke ongetwijfeld alle gevoelige e‑mails van zijn computers, servers, enz. heeft verwijderd sinds het eerste verzoek…

Deze e‑mails kunnen natuurlijk worden teruggehaald (‘ zoals het geval was bij Hillary Clinton die ook automatisch correspondeerde vanaf een privé e‑mailadres) maar dit vereist een strafrechtelijk onderzoek en op zijn minst een concrete verdenking van fraude en corruptie.

Premier De Croo zal zijn minister niet ter verantwoording roepen omdat hij ziek in hetzelfde bed ligt. En de koning? Hij is op vakantie in het buitenland, genietend van een cocktail terwijl hij wacht tot de storm gaat liggen. Dit is altijd het geval. Ook in het Verenigd Koninkrijk hoort het publiek niets meer over sluitingskwesties. Hanconck werd niet gearresteerd. Hij is nog steeds op vrije voeten en blijft angst zaaien.

Wil je als burger een actieve rol spelen in het ontmaskeren van Vandenbroucke of een andere minister, parlementslid of federale regering? Je kunt het.

Stuur een e‑mail naar Frank Vandenbroucke en eis informatie over zijn e‑mailverkeer of een ander overheidsdocument waarvan je denkt dat het nuttig kan zijn.

In deze link vind je al zijn contactgegevens, inclusief zijn e‑mailadres:

https://vandenbroucke.belgium.be/nl/contact

Als hij weigert, kun je een klacht indienen bij BTC:

Commissie voor toegang tot documenten van de Raad

Ter attentie van de voorzitter van de Commissie

Gewestelijke Overheidsdienst Brussel

Afdeling Kanselarij

Sint-Lazareplein 2, 1035 Brussel

Tel: +32 (0)2 800 35 73

E‑mail: ctb@gob.brussels

Andere relevante links :

https://be.brussels/over-het-gewest/commissie-voor-toegang-tot-bestuursdocumenten-ctb

https://be.brussels/over-het-gewest/commissie-voor-toegang-tot-bestuursdocumenten-ctb/ctb#contact

https://www.vlaanderen.be/toegang-tot-bestuursdocumenten-via-openbaarheid-van-bestuur

https://www.vlaanderen.be/toegang-tot-bestuursdocumenten-via-openbaarheid-van-bestuur/toegang-tot-bestuursdocumenten-aanvragen

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Vooruitgang » als mythe en machtsinstrument

Lara Perez Duenas

Le retour à la lampe à huile, voire le retour à l’âge des cavernes… Celles et ceux qui refusent la 5G et autres technologies sans fil se voient fréquemment attribuer de telles intentions[note]. L’ineptie de cette objection saute pourtant aux yeux. Faire autrement en matière de télécommunications n’implique pas nécessairement de renoncer à toute technologie. Il s’agit simplement d’assigner à la technologie des objectifs différents : contribuer au bien commun et à l’autonomie des collectivités ou des personnes, respecter la santé du vivant et les ressources de la planète. D’un point de vue logique, revenir en arrière, lorsqu’on estime s’être trompé, ne signifie pas automatiquement revenir à un point de départ vieux de plusieurs siècles mais peut simplement suggérer de revenir quelques années en arrière, au moment où la décision jugée malheureuse a été prise. 

Comment une telle erreur de logique peut-elle être commise par tant de gens supposés intelligents ? Certes, elle peut constituer une manœuvre consistant à caricaturer la position de l’adversaire pour pouvoir ensuite la critiquer. De la mauvaise foi en quelque sorte. Mais il y a autre chose. Il y a, présente implicitement dans bien des esprits, la notion de « Progrès » ; celui, justement, « qu’on n’arrête pas ». Alors, évidemment, si ce Progrès-là existe, le retour en arrière devient un non-sens, voire un sacrilège. Il fait oublier que, dans la vie courante, revenir en arrière sur ses erreurs est un moyen indispensable d’apprendre et d’explorer l’inconnu, de progresser dans ce que l’on cherche ou entreprend… Si ce Progrès-là existe, cela amène donc à distinguer, d’un côté, la vie courante, où cette loi basique de la vie s’applique, et de l’autre, un domaine où, comme dans une bulle, cette loi ne s’appliquerait pas. 

Ce texte se propose d’expliquer pourquoi, à nos yeux, ce « Progrès » est un mythe et, partant, un instrument de pouvoir dans notre monde contemporain. 

LES MYTHES 

Le terme de mythe possède plusieurs significations dans notre langage d’aujourd’hui. Les mythes peuvent être les grands récits, faisant appel à des divinités, êtres ou forces surnaturelles, expliquant comment le monde a été créé, comment il est régi, quels y sont la place et le rôle des humains. De ce que l’on sait aujourd’hui, la plupart des sociétés ont produit de tels récits. Ils ont deux caractéristiques qui vont nous importer ici. Ces mythes font intervenir une transcendance, une intention globale du cosmos qui dépasse les humains. Leur réalité ne peut être prouvée, ni infirmée, par un raisonnement logique et par l’observation scientifique[note] ; l’adhésion à un mythe est du ressort de la foi. 

Il existe aussi des formes de mythes laïques. Ce qui est appelé mythe de nos jours peut être aussi la représentation, largement partagée dans un groupe social, que l’on se fait d’un objet, d’un fait ou d’un personnage réels. Cette représentation est enrichie de fantasmes, de connotations qui rendent son objet prestigieux, valorisant, désirable, ou l’inverse. Elle est le reflet des valeurs et de la hiérarchie sociale en vigueur dans cette société en même temps qu’elle les renforce. « Le mythe est une parole », écrivait Roland Barthes, figure emblématique de l’exploration de cette acception du mythe. Ainsi décodait-il dans Mythologies[note] (Seuil, 1957) le mythe du Tour de France et de ses coureurs, celui de la nouvelle Citroën… Ces mythes-là ne décrivent pas non plus la réalité telle qu’une approche rationnelle permettrait de l’appréhender. Y adhérer demande, sinon un acte de foi, du moins une conformité à des croyances et à des valeurs. Ils semblent, eux aussi, être une production quasi-naturelle, et en tous cas fréquente, des groupes humains. Ces deux acceptions du mythe ne sont pas séparées par une cloison étanche. 

Le mythe comporte parfois une connotation péjorative. Ceci survient en particulier quand un mythe commence à poser problème à certains. D’une part, il peut advenir qu’un mythe soit présenté comme une Vérité absolue, s’imposant sans discussion à tous. Il devient alors un abus, en particulier au sein d’une société qui est supposée laïque, rationnelle et respectant la liberté de croyance de chacun. D’autre part, un mythe faisant autorité crée, au sein de la société, des ressources et des opportunités en termes de prestige, de capacité d’influence, d’acquisition de richesses matérielles qui vont être inégalement réparties entre les membres de la société. Autrement dit, elle donne du pouvoir à certains sur d’autres. On peut constater avec régularité que les personnes qui incarnent un grand mythe en vigueur dans une société, ses prêtres, ses zélateurs et ses héros, se trouvent facilement en haut de l’échelle sociale sur le plan matériel ou symbolique. En retour, ces personnes ont intérêt à ce qu’un maximum de membres de la société adhèrent à ce grand mythe et, de ce fait, vont avoir tendance à renforcer sa crédibilité. Ils ont à leur disposition, pour ce faire, la position de prestige, de pouvoir et/ou de richesse qu’ils ont acquise. 

LE « PROGRÈS » COMME MYTHE 

Le « Progrès » est un mythe contemporain, aux sens où ce mot a été défini ci-dessus. Cette affirmation se démontre au travers de l’analyse de trois glissements de sens du mot « progrès ». Ce dernier désigne au départ l’amélioration quantitative ou qualitative qu’une personne ou une société apporte à ce qu’elle fait. On ne peut donc normalement parler de progrès, tout court, on spécifie nécessairement dans quel domaine ce progrès se constate : courir le 100 mètres, jouer du violon, assurer sa fonction de parent… C’est par trois glissements de sens, non justifiables logiquement, trois impostures en quelque sorte, qu’en partant de là, on en arrive au « Progrès », tout court et souvent avec un P majuscule. 

DU PROGRÈS DANS TEL OU TEL DOMAINE AU PROGRÈS TOUT COURT 

Il est aisé de reconnaître que notre société a fait des progrès dans certains domaines. Est-ce que nos progrès dans certains domaines signifient que notre société a fait un progrès, tout court, ou, autrement dit, que notre société est meilleure ? Sur ce point les avis divergent. Il ne s’agit pas ici d’entrer dans ce débat mais de constater que, justement, il y a débat. La réponse dépend des critères que l’on se fixe. Autrement dit encore, on peut constater que des progrès ont été faits dans tel et tel domaines mais il n’existe pas de définition gravée dans le marbre de ce que serait le bien d’une société. En conséquence, il n’existe pas non plus de liste indiscutée des progrès qui comptent le plus pour s’approcher de la société idéale. C’est un sujet sur lequel la philosophie, depuis la Grèce ancienne, n’a jamais pu trouver de consensus. Pourtant, parler de « Progrès », tout court, légitimer une action ou un projet parce qu’il participe ou résulte de ce « Progrès », signifie bien que l’on s’approcherait alors d’une société idéale dont la définition ne souffrirait pas de discussion. 

DU PROGRÈS TECHNIQUE AU PROGRÈS TOUT COURT 

Un autre glissement, étroitement associé au précédent, est celui qui assimile le progrès technique au progrès tout court. Lorsqu’il est question de progrès tout court, il s’agit presque toujours de l’apparition d’objets techniques. Déjà, Boris Vian, dans les années 1950, dans sa Complainte du Progrès, faisait miroiter à sa belle les bienfaits du « frigidaire et de la tourniquette pour faire la vinaigrette ». Si Vian revenait aujourd’hui, sans doute parlerait-il du smartphone et de la montre connectée… Ici encore, aucune justification logique de ce glissement de sens. Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l’histoire, dit-on. Ils façonnent également le langage. C’est bien d’une victoire, en effet, que résulte ce progrès tout court. Depuis le début de l’ère industrielle, des voix s’élèvent, comme aujourd’hui, pour protester contre l’envahissement sans limites de ce progrès technique, que ce soit au nom de l’écologie, des inégalités sociales qu’il entraîne ou, plus philosophiquement, du sens de la vie humaine[note]. Mais ces voix n’ont pas gagné, et le langage courant en prend acte. Ici encore, nulle vérité absolue dans tout cela, simplement le résultat d’une compétition entre façons de concevoir la vie et le monde, compétition que l’une a remportée sur les autres, du moins jusqu’à ce jour… 

Cette compétition est déjà ancienne : au siècle des Lumières, les penseurs de la modernité visaient à en finir avec l’influence et le pouvoir de la religion chrétienne. Il s’agissait de montrer que l’homme pouvait, par l’usage de la raison, connaître le monde et se rendre comme maître de la nature. Il n’est pas fortuit que L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, à la gloire de la technologie, soit parue à cette époque. Ce n’est pas non plus un hasard si le progrès, tout court, ait été assimilé à celui des sciences et des techniques : ces dernières étaient le moyen de damer le pion à l’idéologie, alors dominante, du surnaturel. Le doute est permis, jusqu’ici, quant au choix de la sorte de mythe que constitue ce Progrès, laïc ou surnaturel, car le discours de ses défenseurs peut faire penser tantôt à l’une, tantôt à l’autre. Le doute n’est plus permis si on considère un troisième glissement de sens. 

LE PROGRÈS TECHNIQUE COMME TRACÉ D’AVANCE ET INÉLUCTABLE 

De nos jours, toute innovation technique qui arrive sur le marché peut nous être présentée comme procédant du Progrès et donc, nécessairement à accepter. Les personnes qui objectent à son utilisation sont alors traitées de passéistes, rétrogrades. Tout se passe donc comme si, là aussi, une main invisible guidait l’humanité dans son inventivité pour avancer le long d’un chemin inéluctable et tracé d’avance. C’est ici que Dieu, ou quelque autre nom qu’on donne à la transcendance, exclu par la porte au nom de la Raison, fait son retour par la fenêtre. On raconte que Pierre-Simon de Laplace fut un jour interpellé par Napoléon Ier au motif que, dans ses travaux sur la mécanique céleste, il n’était jamais fait mention de Dieu. Laplace lui aurait répondu : « Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse ». Sans doute faut-il rappeler aux défenseurs par trop zélés du Progrès cette phrase de leur illustre prédécesseur. Pas plus que pour le mouvement des planètes, il n’est besoin de cette hypothèse, celle d’une intervention surnaturelle, pour rendre compte des diverses innovations techniques qui ont été adoptées dans notre société. Il suffit d’y voir le jeu des intérêts et des influences des acteurs en présence. 

Ce faisant, on découvre alors que rien n’était inéluctable, qu’une technologie a été adoptée à un moment donné parce qu’une constellation suffisante d’inventeurs, de financeurs et d’usagers a été assez persuasive et puissante pour faire en sorte qu’elle se diffuse. Ceci est assez criant en ce qui concerne la 5G du fait des énormes enjeux financiers qu’elle représente. Mais ce n’est pas un exemple isolé. On peut utilement consulter à cet égard une conférence d’un historien, Jean-Baptiste Fressoz[note]. Il y explicite la thèse selon laquelle le Progrès n’est pas une montée inexorable vers ce qui serait le meilleur, sans qu’il n’y ait jamais eu d’autres alternatives. Il donne plusieurs exemples historiques montrant que les choix technologiques ont été conditionnés par des jeux d’intérêts alors que, à certains moments, d’autres choix, plus écologiques, auraient été possibles. 

Ainsi, de glissement de sens en glissement de sens, se fabrique, à partir d’une activité humaine, un mythe, celui du « Progrès ». Comme nous l’avons vu plus haut, il signe la victoire, à ce jour, d’une façon de voir le monde. En façonnant le langage pour le décrire, en faisant oublier les distorsions qu’il lui a fait subir, il contribue à s’imposer comme une évidence, à dire la vérité qui doit nous guider. Il franchit ainsi la limite qui l’amène à usurper cette fonction, à se substituer au libre arbitre de chacun et au débat entre citoyens qui sont supposés être à la base d’une démocratie. Imaginez ce que seraient toutes les conversations où l’on invoque le Progrès si, au lieu de se contenter de ce simple mot, on prenait soin de préciser à chaque fois le domaine dans lequel le supposé progrès s’exerce, pourquoi il est considéré comme tel… Orwell, l’auteur de 1984, l’avait bien compris : Big Brother s’y employait à simplifier le langage de ses administrés, sûr moyen d’appauvrir leur capacité de réflexion[note]. 

LE MYTHE DU « PROGRÈS » COMME INSTRUMENT DE POUVOIR 

De nos jours, les technologies qui sont largement développées sont celles qui apportent à leurs promoteurs des profits financiers et/ou du pouvoir. Les technologies alternatives qui prennent davantage en compte le principe de précaution en matière de santé ou d’environnement, qui permettent une plus grande autonomie des utilisateurs sont le plus souvent reléguées dans quelques niches. Tout d’abord, il faut noter qu’existe une convergence, qui n’a rien de magique, entre le mythe du Progrès et la sacro-sainte croissance de nos économistes et des milieux d’affaires. À partir du moment où le Progrès est en fait de l’innovation technique, il appelle à une incessante production de nouvelles technologies. Cela tombe bien, si l’on peut dire… Sans ces innovations à jets continus, peu ou pas de croissance, peu ou pas de promesses aux investisseurs et actionnaires de multinationales de profits futurs. La fortune des puissants de ce monde, et leur pouvoir, reposent en partie sur la croyance du bon peuple dans le Progrès. C’est au moins une brique importante de leur édifice. Nul ne s’étonnera donc que les médias qu’ils possèdent, les recherches en économie qu’ils financent, renforcent cette croyance. 

Il n’est donc pas surprenant que l’évocation du Progrès soit largement répandue dans l’argumentaire des pouvoirs politiques ou économiques. Il leur permet de promouvoir des projets technologiques avec cet argument suprême qui disqualifie tout opposant ou toute solution alternative. Ceci est d’autant plus utile pour eux que nous vivons dans une société qui se veut démocratique et laïque, ou qui s’affiche comme telle. Elle doit donc admettre comme base le débat contradictoire entre opinions opposées. Il n’y règne en principe pas de vérité révélée, s’imposant à tous, la voie qu’elle emprunte devant être celle qui résulte de ce débat. 

Nous venons de le voir, cependant, le mythe du Progrès, sous sa forme laïque ou sa forme quasi-religieuse, tend à remplacer les grands récits plus anciens issus de la religion. Ce faisant, il se place au-dessus du débat entre citoyens. Il clôt ce débat, ou il le supprime dès lors que le Progrès est invoqué, impératif indiscutable. C’est en cela qu’il est un instrument de pouvoir efficace : il évite que des opinions dissidentes aient voix au chapitre dans l’esprit d’une majorité de gens adhérant à ce mythe. Balayées, les objections relatives à la santé des populations et du vivant. En d’autres termes, le mythe du Progrès crée de l’indiscutable. 

Il présente aussi un autre avantage en matière de pouvoir : il occulte les actions et enjeux des véritables acteurs. Prenons l’exemple du mythe du Père Noël, à l’usage des petits enfants. Ceux-ci imaginent que leurs cadeaux sont apportés par cet homme bienveillant, avec son manteau rouge, ses rennes et son traîneau chargé de paquets. Plus tard, ils s’apercevront que ce sont en fait leurs parents qui vont acheter les cadeaux et que ceux-ci ne passent pas par la cheminée. Plus tard encore, ils réaliseront peut-être que ce cadeau qu’ils désiraient tant a été l’objet d’une campagne de promotion de fin d’année à la TV par une multinationale du jouet. Il en va de même pour les nouveautés technologiques qui arrivent sur le marché, comme la 5G. Nul être divin siégeant sur un nuage, nulle fée voletant avec sa baguette magique, n’ont un jour décidé de faire ce présent aux humains. Pour comprendre pourquoi elle est arrivée là, il faut juste considérer que son développement a été décidé au cours de réunions stratégiques de quelques multinationales, d’entrevues de lobbyistes avec les autorités publiques et que figurent quelque part dans des ordinateurs, des projections financières, des estimations d’impact sur la valeur des actions, de parts de marché et de taux de croissance des bénéfices. En d’autres termes, si le mythe du Progrès crée de l’indiscutable, c’est aussi parce qu’il occulte les véritables acteurs et leurs intentions stratégiques. Il évite ainsi que le public ne se pose trop souvent la question : ce qui est bon pour eux est-il également bon pour nous ? 

EN GUISE DE CONCLUSION : REMPLACER UN MYTHE PAR UN AUTRE ? 

On pourra nous objecter qu’au fond notre propos serait de remplacer ce mythe du Progrès par un autre, une sorte d’écologie intégriste, qu’il ne serait pas plus légitime d’imposer à tous. 

Cette objection aurait au moins le mérite d’être plus pertinente que celles que nous avons évoquées au début de ce texte. Elle élève le débat et nous en avons un urgent besoin. 

Si nous pointons ici l’usage abusif d’un mythe, le raisonnement vaut aussi pour ce que nous pourrions être tentés d’imposer à tout le monde au nom de la Vérité. La tentation existe, bien évidemment, lorsqu’on est militant. Rester fidèle à ce qui est présenté ci-dessus implique cependant de ne pas chercher à instaurer une nouvelle guerre de religions. 

Il s’agit pour nous, certes, de promouvoir nos valeurs, de poursuivre la lutte, entamée il y a plus de deux siècles, pour un usage éclairé de la technologie, respectueux de la santé et du vivant. Il s’agit aussi, ce faisant, de contribuer à l’avènement d’une société où le débat sur la technologie est possible, sans artifices ni jeux de langage manipulatoires, avec un accès de tous à une information diversifiée, avec la conscience chez tous des dépendances ou de l’autonomie qu’elle crée, des jeux de pouvoir qu’elle permet ou pas, des valeurs qu’elle met en jeu. En d’autres termes, notre mission est donc aussi (surtout ?) de relever le niveau des conversations autour de la technologie et de ses usages. Remettre à sa place le mythe du Progrès est un petit pas dans ce sens, un entraînement en quelque sorte, à ce que pourrait être un débat digne des enjeux du XXIe siècle. 

Denis Bourgeois 

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Het Amerikaanse rijk geconfronteerd met de opkomst van China, of de val van Thucydides

Roland De Wind

SPARTE ET WASHINGTON CONTRE ATHÈNES ET PÉKIN 

L’homme politique et stratège athénien du Ve siècle avant notre ère est passé à la postérité pour son histoire de la guerre du Péloponnèse entre Sparte et Athènes. Selon Thucydide, « ce fut l’ascension d’Athènes et la peur que celle-ci instilla à Sparte qui rendirent la guerre inévitable. ». En 2017, Graham Allison, professeur à Harvard publie Vers la guerre : la Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide ?, un ouvrage dans lequel il estime que les mâchoires du piège de Thucydide se sont d’ores et déjà refermées sur les États-Unis, superpuissance sur le déclin, et sur la Chine, concentrée sur son objectif de retrouver la place prééminente qui fut la sienne avant son dépeçage par les pays européens et le siècle d’humiliation[note] qu’elle subit depuis les guerres de l’opium[note] jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon Allison, qu’ils le veuillent ou non, cet engrenage géopolitique a toutes les chances d’entraîner l’aigle américain et le dragon chinois dans une confrontation armée. 

De manière surprenante, loin d’en appeler à une prudence redoublée afin d’éviter un tel scénario, Allison en conclut qu’il est urgent d’affaiblir la Chine par tous les moyens. Il écrit ainsi noir sur blanc que « l’armée américaine pourrait former secrètement et soutenir les insurgés séparatistes […]. Un effort subtil mais concentré destiné à accentuer les contradictions qui sont au cœur de l’idéologie communiste chinoise pourrait, avec le temps, compromettre le régime et encourager des mouvements d’indépendance à Taïwan, au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong. En divisant la Chine et en laissant Pékin s’enliser dans le maintien de la stabilité intérieure, les États-Unis pourraient éviter, ou du moins retarder, la menace chinoise contre la domination américaine[note] ». 

Pour être schématique, ne serait-ce que parce que l’histoire ne se répète jamais telle quelle, la grille d’analyse thucydidienne proposée par Allison est pertinente. Saluées à sa sortie par des sommités telles que Joe Biden et Henry Kissinger[note], toutes pétries de l’exceptionnalisme américain, les conclusions bellicistes qu’il en tire permettent de mieux comprendre l’agressivité des États-Unis à l’encontre de la Chine, qui n’a fait que croître depuis quelques années, plus encore sous la présidence de Biden qu’à l’époque des tweets de Donald Trump. 

LE MOMENT UNIPOLAIRE AMÉRICAIN N’EST PAS LA FIN DE L’HISTOIRE 

Les bases du conflit en devenir sont posées avec la chute du mur de Berlin lorsque l’effondrement de l’Union soviétique inaugure le moment unipolaire des États-Unis. C’est le moment d’une supposée fin de l’histoire théorisée par le politologue américain Francis Fukuyama[note] et l’avènement d’un monde marqué par la suprématie mondiale incontestée des États-Unis et le triomphe de son système capitaliste dit libéral, c’est-à-dire marqué par l’ouverture de nouveaux marchés à la faveur du libre-échange. Moins connu que Fukuyama mais tout aussi influent au tournant des années 1990, John Ikenberry, politologue à Princeton, s’oppose à ceux qui au sein des cercles dirigeants de Washington estimaient alors que, les États-Unis ayant gagné la guerre froide, ils pouvaient se comporter ouvertement comme un empire. Non pas par opposition au principe de l’impérialisme, mais au contraire parce qu’il estime plus efficace de mettre à profit ce moment unipolaire pour établir sur l’ensemble de la planète un ordre libéral international fondé sur des règles, lesquelles sécuriseraient à long terme la domination des États-Unis et de ses alliés. Précision importante du politologue : pour mener à bien un tel projet, il est indispensable d’éviter que d’autres pays émergents puissent construire leur propre système, lequel, sans même leur être concurrent, pourrait, de par sa simple existence, constituer un défi à la pax americana. Contrairement aux appels lyriques exprimés depuis la même époque par l’Union européenne (UE) en faveur d’un monde multipolaire dont elle constituerait l’un des pôles, la doctrine officielle des États-Unis, fondée depuis la présidence de Bill Clinton sur les analyses et les préceptes d’Ikenberry est tout autre : il s’agit d’empêcher l’émergence d’un monde véritablement multipolaire au profit d’un monde multipartite fondé sur un ensemble d’alliances et de partenariats dirigés par les États-Unis[note]. Selon une telle conception, après la décennie bénie des années 1990 et l’intégration brutale des anciens pays de l’Est au monde capitaliste, les efforts de restauration de la puissance russe entrepris par le régime de Vladimir Poutine, et l’affirmation longtemps discrète des ambitions chinoises, mais de plus en plus éclatante sous la férule de Xi Jinping, constituent un double défi thucydidien à l’empire américain. Si la confrontation avec la Russie est apparue au grand jour avec la guerre de Géorgie de 2008, puis le conflit en Ukraine depuis 2014, la menace représentée par la Chine est encore beaucoup plus sérieuse pour l’empire américain, et ce notamment d’un point de vue industriel et commercial. 

NÉO-LIBÉRALISME ANGLO-SAXON CONTRE CAPITALISME D’ ÉTAT CHINOIS 

En effet, lorsque l’idéologie néolibérale s’est imposée avec Margaret Thatcher au Royaume-Uni d’abord, Ronald Reagan aux États-Unis ensuite, ces deux pays ont sabordé la base industrielle qui avait fondé leur prospérité et leur puissance depuis la première révolution industrielle, au profit d’un capitalisme financier et spéculatif. La libéralisation accélérée des échanges au cours des années 1990 a entraîné le basculement d’une grande partie de l’appareil productif industriel à faible valeur ajoutée vers les pays de la périphérie du système-monde, le centre — c’est-à-dire les États-Unis et ses alliés les plus proches — concentrant leurs efforts sur les biens et services fondés sur l’innovation technologique et à haute valeur ajoutée. C’est ainsi qu’au cours des décennies suivantes, en raison du faible coût de sa main‑d’œuvre, mais aussi d’un productivisme aussi effréné qu’efficace et de sa capacité à incorporer de nouvelles technologies, le capitalisme d’État à la chinoise a permis de transformer le pays le plus peuplé de la planète[note] en nouvelle usine du monde. Vingt ans après son adhésion de 2001 à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’adoption de son cadre réglementaire voulu par l’ordre international libéral téléguidé par les États-Unis, la valeur ajoutée produite par l’économie chinoise est passée de 1.300 milliards à 14.300 milliards de dollars, alors qu’elle ne faisait « que » doubler aux États-Unis et en Europe. Avec 13% des échanges internationaux contre 9% en 2001, la Chine s’est imposée comme la première puissance exportatrice mondiale. Cette explosion de sa production et de ses exportations a eu des conséquences considérables en Europe et encore plus aux États-Unis : en vingt ans, son déficit commercial avec la Chine s’est creusé de 83 à 310 milliards de dollars. On estime que ce mouvement tectonique commercial aurait conduit à la destruction de plus de deux millions d’emplois industriels aux États-Unis entre 1999 et 2011[note]. De plus, le projet de Nouvelle Route de la Soie dévoilé en 2013 offre des perspectives d’expansion économique et commerciale le long de corridors maritimes et terrestres déployés non seulement en Asie, mais aussi en Europe, en Afrique et jusqu’en Amérique latine. Il vise ainsi à inscrire l’Empire du Milieu au cœur du commerce mondial. En un mot, les États-Unis sont en passe d’être battus par la Chine sur leur propre terrain de jeu de la mondialisation capitaliste. Pourtant, ce terrain de jeu était et reste à leur avantage en raison de l’atout maître dont ils disposent : le dollar. Depuis les accords de Bretton Woods conclus en 1944, ils avaient posé les fondements du commerce international d’après-guerre autour de la création du Gold-Exchange Standard. Celui-ci était fondé sur une seule monnaie, le dollar américain, toutes les autres monnaies étant définies en dollar et seul le dollar étant défini en or, avec la règle implicite selon laquelle les autres pays ne demanderaient pas la conversion en or des dollars qu’ils détiennent. Si le système favorise bien la reconstruction et la croissance économique des Trente Glorieuses, l’accroissement considérable de leurs dépenses, dues notamment à la guerre du Vietnam, ont conduit les États-Unis à faire tourner leur planche à billets à plein régime. Ils provoquent ainsi une inflation qui s’exporte mécaniquement vers les autres pays tributaires du dollar. En 1971, la crainte que de tels déséquilibres n’entraînent une fuite du dollar vers l’or va conduire le président Richard Nixon à suspendre la convertibilité du dollar. 

Pourtant, bien qu’il ne soit plus adossé à l’or ou au moindre bien tangible, le dollar est resté la devise de référence pour les échanges internationaux ainsi que pour les réserves des banques centrales. Aujourd’hui encore, 60% environ de ces réserves sont libellées en billets verts. Avec un coût de fabrication de quelques cents le billet de 100 dollars, il s’agit là d’un privilège exorbitant pour des ÉtatsUnis à même de financer quasi-gratuitement leur déficit budgétaire et leur dette publique par le simple jeu de la création monétaire. Et ils ne s’en sont pas privés : aujourd’hui, leur déficit annuel s’élève à 1.400 milliards et leur dette publique à plus de 30.000 milliards de dollars[note] ! Ce système foncièrement déséquilibré a pu fonctionner jusqu’à présent grâce au rachat de bons du Trésor américain par les banques centrales des pays disposant d’excédents commerciaux avec les États-Unis. C’était notamment le cas de la Chine, qui, durant des décennies, a recyclé une grande partie de ses excédents commerciaux en achetant des montagnes de bons du Trésor : en 2021, ils en avaient amassé pour plus de 1.000 milliards de dollars. Entre l’exportation massive de produits chinois vers les États-Unis et le rachat massif de bons du Trésor par la Chine, la superpuissance à vocation hégémonique et la superpuissance émergente sont devenues mutuellement dépendantes, tant d’un point de vue économique que financier. En bonne logique libérale, et selon la théorie du « doux commerce » cher à Montesquieu, une telle interdépendance aurait dû favoriser une coopération accrue entre les deux géants. 

WASHINGTON LANCE LA GUERRE COMMERCIALE ET TECHNOLOGIQUE 

Pourtant, c’est au contraire que l’on assiste. En 2016, l’élection de Trump sur le programme protectionniste America First ! visant explicitement les produits chinois a marqué un tournant. Accusant le yuan d’être sous-évalué, les États-Unis ont lancé à partir de 2018 une véritable guerre commerciale contre la Chine, en imposant de manière unilatérale, et au mépris des règles de l’OMC, une série de taxes douanières visant à freiner ses importations[note]. La Chine a rétorqué en adoptant des mesures similaires contre plusieurs produits américains. En parallèle, Washington a interdit aux entreprises américaines de transférer leurs technologies de pointe vers une Chine accusée de transferts forcés de technologie et de concurrence déloyale. Poursuivie sous la présidence de Biden, cette politique dénote la nervosité des États-Unis, lesquels sont en passe de se faire rattraper voire dépasser par la Chine dans le domaine des technologies du numérique et de la surveillance (5G, robotique, intelligence artificielle, aéronautique, conquête spatiale, etc.), ce qu’il est convenu d’appeler la quatrième révolution industrielle. 

VERS UNE DÉDOLLARISATION DU COMMERCE INTERNATIONAL ? 

Dans ce contexte tendu, la banque centrale chinoise a commencé à réduire lentement mais sûrement ses avoirs en bons du Trésor US, dont elle ne détient plus à présent « que » 870 milliards. Selon la même logique, elle a aussi engagé un processus de dédollarisation commerciale. Pour être encore limité, il s’agit d’un mouvement de fond qui tente une grande partie des pays du Sud global. Ceux-ci sont non seulement inquiets du niveau abyssal d’une dette que les États-Unis ne pourront bien sûr jamais rembourser, mais aussi de la manière dont Washington use et abuse de l’arme du dollar à des fins géopolitiques et impose des sanctions extraterritoriales au mépris du droit international[note]. À cet égard, la décision prise par Washington et ses alliés occidentaux de geler 330 milliards de dollars d’avoirs russes à la suite de l’invasion de l’Ukraine et l’intention proclamée de provoquer l’effondrement de l’économie russe a sans doute accéléré la prise de conscience de nombre d’États à travers la planète du risque de trop dépendre du système-dollar, et donc du bon vouloir — jamais garanti — des États-Unis. 

LE G7 CONTRE LA CHINE 

Lors du Sommet du G7[note] qui s’est tenu à Hiroshima en mai 2023, ses dirigeants ont multiplié les critiques à l’encontre de la Chine, tant pour sa politique vis-à-vis de Taiwan et de Hong Kong que pour ses violations des droits de l’homme, notamment au Xinjiang et au Tibet, ou encore pour ses manœuvres en mer de Chine. Après l’avoir accusée d’ingérence dans leurs affaires intérieures, les pays du G7 ont sommé la Chine d’exercer des pressions sur la Russie afin d’obtenir son retrait « immédiat, total et inconditionnel » de l’Ukraine. Enfin et peut-être surtout, la déclaration du G7 comprend un volet économique très offensif : « Nous réduirons les dépendances excessives dans nos chaînes d’approvisionnement essentielles. Afin de permettre des relations économiques durables avec la Chine et de renforcer le système commercial international, nous ferons pression pour des conditions de concurrence équitables pour nos travailleurs et nos entreprises. Nous chercherons à relever les défis posés par les politiques et pratiques non marchandes de la Chine, qui faussent l’économie mondiale. Nous lutterons contre les pratiques malveillantes, telles que le transfert de technologie illégitime ou la divulgation de données. Nous favoriserons la résilience à la coercition économique. Nous reconnaissons également la nécessité de protéger certaines technologies de pointe qui pourraient être utilisées pour menacer notre sécurité nationale sans limiter indûment le commerce et l’investissement[note] ». La plupart des médias occidentaux ont relayé sans guère de recul cette mise en accusation en règle, parfois même considérée comme une condamnation de la Chine par la « communauté internationale ». 

Il est exact qu’au service de ses ambitions, la Chine use et abuse de toutes les ressources conférées par sa puissance économique. Toutefois, lorsque… l’on songe à la manière dont les États-Unis ont abusé de l’arme du dollar et des sanctions extraterritoriales au cours des dernières décennies, que ce soit contre des États — de l’Iran à Cuba en passant bien sûr par la Russie et la Chine —, voire contre des entreprises occidentales — ainsi de BNP Paribas qui dût s’acquitter en 2014 d’une amende de 9 milliards de dollars pour avoir osé effectuer une transaction avec l’Iran, non pas sur le territoire américain, mais simplement parce qu’elle était libellée en… dollars ! —, la sainte indignation des dirigeants du G7 contre la « coercition économique » prête à sourire. 

Par ailleurs, le ton impérieux[note], et pour tout dire impérial, de la déclaration du G7 à l’encontre de la Chine semble paradoxal : à un moment où le conflit ukrainien tout à la fois s’enlise et comporte de sérieux risques d’escalade, jusque et y compris au niveau nucléaire, les dirigeants du G7 et de l’UE — UE qui y est étroitement associée via ses représentants — devraient sans doute juger utile ou en tout cas prudent de favoriser l’émergence d’un consensus international autour d’un plan de paix réaliste. Tenter de trouver un terrain d’entente à ce sujet avec la Chine, ne serait-ce qu’en sa qualité de puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies relève du bon sens diplomatique. Le fait que l’Union européenne et l’Otan n’en fassent rien démontre simplement leur statut de vassal des Américains. 

L’AFFIRMATION DU RÔLE DIPLOMATIQUE DE LA CHINE 

À cet égard, et contrairement à la rhétorique guerrière qui prévaut aux États-Unis et en Europe, selon laquelle le conflit ukrainien ne saurait être réglé que sur le champ de bataille[note], la Chine a présenté en février 2023 un plan en douze points. Pourtant fondé sur la Charte des Nations unies[note], le plan chinois a été balayé d’un revers de la main par le camp atlantiste. Sans doute parce qu’il préconisait, en même temps qu’un cessez-le feu et la tenue de pourparlers de paix, de mettre fin à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies, des sanctions qui figurent justement parmi les mesures phares des États-Unis et des Européens. Sans doute aussi parce que, face au déclin désormais manifeste de l’empire américain sur tous les plans autres que technologiques et militaires, la Chine affirme de plus en plus nettement son rôle sur la scène internationale. 

PÉKIN RÉCONCILIE LES FRÈRES ENNEMIS DU GOLFE 

En avril 2023, réalisé sous les auspices de Pékin — avec le soutien discret de Moscou —, le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les deux voisins du Golfe dont l’hostilité réciproque, exacerbée depuis la révolution iranienne de 1979, était soigneusement entretenue par le parrain américain de Riyad, a manifesté de manière éclatante la force grandissante de la diplomatie chinoise. Ce succès suscite les espoirs de paix au Yémen, en proie à une guerre civile aggravée par l’intervention militaire, depuis 2015, de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis. Qualifiée par l’ONU de pire crise humanitaire de la planète, avec 7 millions de personnes au bord de la famine, cette guerre se déroule depuis huit ans dans l’indifférence quasi générale des médias occidentaux. Le fait que lesdits pays occidentaux fournissent des armes, un soutien logistique et du renseignement militaire aux armées saoudiennes et émiraties n’est sans doute pas étranger à ce silence pudique[note]. 

PÉTRODOLLAR CONTRE PÉTROYUAN 

La percée diplomatique chinoise au Moyen-Orient doit aussi beaucoup à sa puissance économique. En effet, le rapprochement entre deux des principaux exportateurs de gaz et de pétrole coïncide avec une véritable révolution dans le commerce international des hydrocarbures : alors que le pétrodollar y régnait jusqu’alors en maître, les Émirats, l’Arabie saoudite et même l’Irak viennent d’annoncer leur intention de conclure, à l’instar de l’Iran, des contrats avec la Chine libellés en yuan[note]. 

Le fait que ces protégés historiques des États-Unis osent s’affranchir, au moins en partie, de l’hégémonie du dollar, est symptomatique du mouvement de fond enclenché en 2014, déjà à propos de la question ukrainienne. En effet, les sanctions qui lui avaient été imposées à la suite de son annexion de la Crimée avaient frappé durement l’économie russe, laquelle faisait alors partie intégrante d’un système financier international dominé par le dollar. Ce premier choc avait alors conduit Moscou à se rapprocher de Pékin qui, on l’a vu, dans le cadre de la guerre commerciale avec les États-Unis, cherchait aussi à minimiser l’avantage considérable conféré à Washington par sa détention du monopole de la devise de référence. Ainsi que le relève une note de l’École de guerre économique consacrée à la dédollarisation[note], les États-Unis ont aujourd’hui à subir les conséquences de la militarisation[note] du dollar au service de ses intérêts à laquelle ils se sont si souvent livrés[note]. 

En cette année 2023 de tous les dangers et de toutes les incertitudes géopolitiques suscités par la guerre en Ukraine, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont déclaré qu’ils souhaitaient une nouvelle forme de monnaie commune. À terme, celle-ci pourrait servir d’instrument de réserve et de moyen de paiement à l’intérieur de leur zone ainsi qu’avec les pays qui, tels que l’Argentine, l’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Algérie et l’Égypte s’en rapprochent. Inutile de préciser que la création d’une telle monnaie qui servirait à renforcer la cohésion d’un bloc indépendant du dollar et des États-Unis a peu de chance de remporter les faveurs de ce dernier. 

CONTRE LE DÉCLIN, LA TENTATION DES ARMES 

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis jouissaient de tous les attributs de la superpuissance à vocation hégémonique. À partir des années 1980, du fait de sa politique néolibérale, sa puissance industrielle s’est érodée et ses déficits commerciaux ont atteint des niveaux records ; déjà écorné par ses interventions militaires tous azimuts, le prestige international du pays de la statue de la Liberté, phare auto-proclamé de la démocratie dans le monde, s’est effiloché. Les mensonges et les massacres de la guerre en Irak lui ont porté un coup fatal aux yeux de milliards de citoyens du monde entier. Son statut de superpuissance repose désormais essentiellement sur les trois piliers que sont l’innovation technologique, l’arme du dollar et, enfin, la puissance militaire. Cette dernière reste considérable car, avec un budget de la défense de plus de 700 milliards de dollars — soit 40% des dépenses militaires du monde entier —, 800 bases militaires et 200.000 hommes répartis tout autour du globe, les États-Unis sont déterminés à maintenir leur suprématie en ce domaine. À supposer que le processus de dédollarisation s’amplifie et que la Chine parvienne à faire jeu égal voire à dépasser les États-Unis en matière technologique, ne resterait guère à un pays au bord de la banqueroute que son pilier militaire pour tenter de conserver son statut hégémonique. Or, toute l’histoire des États-Unis démontre qu’ils hésitent rarement à employer la force, que ce soit directement ou par procuration. 

Alors que l’ascension de la Chine se poursuit, le piège de Thucydide est en train de se refermer sur ces deux géants engagés dans une concurrence féroce au sein du système capitaliste mondialisé. À défaut d’un abandon du paradigme de la croissance économique à tout crin et de la poursuite de la suprématie militaire, une collision frontale, à Taïwan ou ailleurs, semble inéluctable. 

S. Kimo 

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[INTERVIEW] Dr. Jean-Philippe LABREZE: De officiële executie van een vrije arts of het verval van een zieke samenleving

Dokter Labreze, een natuurgeneeskundige arts, werd door de Orde veroordeeld zonder te zijn berecht. Terwijl het de nalatigheid van de artsen is die bestraft had moeten worden, zijn het degenen die gered hebben die nu vervolgd en beschuldigd worden. Maar waar zijn we aangekomen? Op het hoogtepunt van een samenleving waar ziekte lucratief is; bestaande uit artsen die in deze ideologische mal zijn opgeleid, ervan overtuigd dat de chemie de wereld zou redden. Wat blijft er over? Ongehoorzaam. Veel. dringend. Verlaat het paradigma door een nieuw te stichten.

Dr Labreze nodigt de lezers van Kairos uit om het boek van Alexandra Henrion-Caude te kopen: Les apprentis sorciers, om te luisteren naar de presentatie van zijn collega, Dr Sabatier, en om te luisteren naar het interview met Pr Tritto

Om de petitie ter ondersteuning van Dr. Labreze te tekenen: www.justicepourledocteurlabreze.info

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NOSE VIEW

Hoewel Zelensky altijd beweert dat alle officiële video’s waarin hij verschijnt live zijn, zonder montage, heeft dit nieuwe beeldmateriaal enige twijfel gewekt.

Naast de drone, die 350 cm lang is met een spanwijdte van 250 cm, lijkt Zelensky vreemd groot, hoewel hij 1,70 m lang is.

Foto en « origineel » artikel: –> https://www.bbc.com/news/world-europe-63421603

Bovendien verbergt het team van de president, zoals uit een andere sequentie blijkt, niet dat het de techniek van incrustatie gebruikt om video’s van het staatshoofd te maken.

Bron: https://www.youtube.com/watch?v=zckV1bYrGdQ
Zoals BHL, op de tenen gefotografeerd voor officiële portretten, of zichzelf uitnodigend in een pak op alle slagvelden van de planeet; door de magie van het groene scherm; nauwelijks een paar uur na het verschijnen van de video waren er op de sociale netwerken verschillende collages te zien die de draak staken met de « grootsheid » van de Oekraïense president.

Hieronder staan enkele voorbeelden van deze komische memes die al online te vinden zijn.

Een andere held beroemd om zijn online memes:

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ITALIAANSE VERKIEZINGEN, EEN DWAAS SPEL?

Lubo Durzo
Mijn excuses bij voorbaat aan de Franstalige lezer, want een aantal van mijn aantekeningen en verwijzingen zijn in het Italiaans. Ik heb in het Frans nog niets definitiefs gelezen over wat er bij deze verkiezingen op het spel staat. We zijn nog steeds in de greep van de schommeling tussen de « fascistische hysterie » van sommigen die de rol van links in totalitaire regimes vergeten en anderen die hopen dat G. Meloni een antiglobalist belichaamt die het perverse en versleten spel van de instellingen vergeet.

DE RESULTATEN

Laten we tot de kern van de zaak komen.

Na het aftreden van de heer Draghi moest het volk al na twee maanden verkiezingscampagnes stemmen. Er zij aan herinnerd dat Italië een parlementaire en evenredige republiek is, zodat het de meerderheidspartij is die gedurende 5 jaar politiek bedrijft.

Een groot probleem: het meerderheidsteam is… onthouder. Het beste cijfer in de Republikeinse geschiedenis: 37% opkomst tot onthouding! Onthouding met een hoofdletter A! Wat te doen tegenover zo’n coalitie? Voorlopig niets. Iedereen weet het, maar niemand praat erover. Achter de schermen wordt er in stilte over gesproken als een vreemdheid die oprijst uit de duisternis die in alle landen steeds meer voorkomt. We komen hier nog op terug.

Centrum-rechts behaalde een absolute meerderheid (maar niet de tweederde meerderheid die nodig is om de grondwet te wijzigen door het volksreferendum te omzeilen) met 26,3% van de stemmen, waaronder 8% voor Forza Italia en 9% voor Lega, die in vier jaar tijd van 17,5% van de stemmen naar 9% is gegaan, terwijl centrum-links een recordachterstand opliep met 27%, waaronder 19% voor de PD, het aanhangen van het fanatisme van de gezondheidsbelastingen en de onderwerping aan de Europese Commissie.[note] die de genadeslag gaf aan een val die al goed begonnen was.

Europa met Emma Bonino en Luigi di Maio (minister van Buitenlandse Zaken) keren niet terug naar het Parlement. De doelstelling van 3% is bereikt door GroenLinks. De verloren stemmen van centrum-links verrijkten Action-Italy Viva (7,8%) en M5S (15%), twee van de verrassingen van deze verkiezingen. De partij onder leiding van Giuseppe Conte deed het beter dan verwacht, vooral in het zuiden waar mensen hun sociale voorzieningen willen beschermen. De partijen die zich « anti-systeem » noemen, zitten ver onder de in de kieswet vastgestelde drempel van 3%: Italexit is gestopt op 2%, Soeverein en Populair Italië op 1,5% en Vita op 0,7%.

Georgia Meloni kan nadrukkelijk verklaren: « De Italianen geven een duidelijke indicatie voor een centrumrechtse regering onder leiding van de Broeders van Italië ».

EEN STRATEGIE

Laten we realistisch zijn.Concreet en ver buiten het gezicht van de nieuwe meerderheid heeft zij als erfenis de economische maatregelen die de regering Draghi heeft ingevoerd om de energiecrisis en het inflatieprobleem aan te pakken. Zo stelt de onderzoeksafdeling van de Vereniging van Ambachtslieden en Kleine Ondernemingen (CGIA) dat « de nieuwe regering die uit de stembusgang zal komen al een hypotheek heeft van 40 miljard euro en het zal bijna onmogelijk zijn om, tenminste in de eerste 100 dagen, de verkiezingsbeloften na te komen die in de afgelopen twee maanden zijn aangekondigd ».[note] « .

In wezen gaat het niet alleen om schulden. In een context van economische maatregelen die reeds door de vorige uitvoerende macht zijn vastgesteld en die rechtstreeks door Brussel zijn opgelegd, is de manoeuvreerruimte van de nieuwe regering bijna nul. Daarom is de mogelijkheid om de in de verkiezingscampagne beloofde oplossingen, zoals verlaging van de belastingdruk en de lopende uitgaven, aan te nemen, eenvoudigweg onmogelijk. Onmogelijk in een economische zone beheerd door Maastricht, die beslist over valuta, groei en koopkracht. Ter verduidelijking: 1) het waarderingsbeleid voor de euro bepaalt de in- en uitvoerstroom van elk land, hetgeen een rechtstreekse invloed heeft op de belastingen en de prijsstijgingen, 2) de verdragen bepalen de wijze van groei volgens de vrije handel die door het mededingingsrecht wordt geregeld, 3) de koopkracht die zo onderhevig is aan tarieven, belastingen, schulden, inflatie en speculatie kan alleen maar sterk verminderen.

Heel links ontwijkt zorgvuldig de economische kwestie. France Culture kan botweg koppen « Waarom Europa afglijdt naar uiterst rechts[note] », terwijl de Europese Commissie haar ijzeren focus niet verliest. Ursula von der Leyen, met haar legendarische zachtheid, herinnerde ons eraan dat « wij over de middelen beschikken om sancties op te leggen als de zaken in een moeilijke richting gaan[note] », verwijzend naar Polen en Hongarije. Als de door Brussel opgelegde routekaart van hervormingen niet wordt nageleefd, zullen de middelen worden opgeschort. Een daarvan is zeker het PNRR (Nationaal herstelplan), waarvan de tweede tranche de afgelopen dagen is vrijgegeven. Men mag niet vergeten dat de herstelfondsen (248 miljard)[note] een manier waren om Italië onder toezicht te plaatsen, waarvan de schuld voor 50% toebehoort aan de Italianen zelf[note], in tegenstelling tot Frankrijk, waarvan de schuld hoofdzakelijk afhangt van Amerikaanse pensioenfondsen (Black Rock)[note].

De strategie, die al zichtbaar is sinds het aftreden van de heer Draghi, is om de nieuwe regering de schuld te geven van stagflatie (nul of negatieve groei met hoge inflatie) zodat een « technocraat » terugkeert in de nieuwe kleren van de redder. En als de Italiaanse economie in het slop raakt, is er altijd nog tijd om de rouwende burgers te condoleren: « Ik heb u gewaarschuwd, ik kan niets meer voor u doen ».

Het spook van Griekenland strekt zich dus uit naar het zuiden. Denk eraan. Griekenland was niet vanwege de bankencrisis van 2008 en de redding van de ‘too big to fail’-banken, speculatie in financiële producten en vastgoed, offshoring en deregulering die Obama wijselijk negeerde. Nee, helemaal niet[note]. Omdat de Grieken hun belastingen niet betaalden, was er te veel corruptie, te veel ambtenaren en te veel schulden[note]. Kortom: het land werd slecht beheerd. De Italianen, en binnenkort de Fransen, verwachten een stroom van verduistering en instrumentalisering — covid, Oekraïne, schulden en overgangen — en dat de bankiers, nadat ze ons tot zinken hebben gebracht, ons een hand komen bieden die nuttig lijkt.

EEN ULTRALIBERALE AGENDA

En hier zijn de hyena’s van links in beroering en van de bien-pensance die de laarzen van de haute finance likken. (Valselijk) verklaren dat je de alliantie met de farmaceutische industrie en de private banken niet wilt vernieuwen, is « fascistisch » worden. Je kunt niet eens meer doen alsof je een populist bent. En toch, als we naar het programma van de Broeders van Italië kijken, zullen we zien dat G. Meloni zijn geloofsbrieven heeft laten zien; dit toont de mate van stress van het regime. Het programma van G. Mélonie staat inderdaad veel dichter bij het versnelde neoliberale programma dan bij een project van grote openbare werken en een militie in zwarte hemden — tenzij je het liberalisme beschouwt als de voorkamer van het fascisme, maar dat is een andere discussie. Laten we enkele hoofdpunten van zijn programma nader bekijken[note][note][note] (in noot: van kortste naar meest volledige).

Oorlog en soevereiniteitHet verlangen naar vrijheid en soevereiniteit gaat gepaard met onvoorwaardelijke steun aan de NAVO en Oekraïne(Atlantismo, ferma adesione alla NATO e sostegno all’Ucraina), wat volledig in strijd is met de Italiaanse grondwet die gebaseerd is op soevereiniteit en vrede.

Opleiding en specialisatieEen numerus clausus-programma met een « Valorisatie van technische en beroepsberoepen en afschaffing van de toelatingstest voor de medische faculteit met selectie op basis van prestaties na het eerste studiejaar » (Valorizzazione delle professioni tecniche e professionalizzanti ed eliminazione del test d’ingresso per la facoltà di medicina con una selezione fatta in base al rendimento dopo il primo anno di studi), met « meer financiële steun voor verdienstelijke studenten (Maggiore sostegno economico agli studenti meritevoli), « een hervorming van het systeem van toegang tot de geprogrammeerde faculteiten en een hervorming van de wet op de gespecialiseerde medische opleiding, via een systeem dat voorziet in selectie vanaf het tweede jaar van de opleiding » (Riforma del sistema di accesso alle facoltà a numero programmato e riforma della legge sulla formazione specialistica medica, attraverso un sistema che preveda la selezione a partir dal secondo anno di corso), waaraan een Onderwijshervorming wordt toegevoegd: « graduate students first and more interactive universities » (Valorizzazione delle scuole tecniche professionali e riforma del PCTO. Riforma della didattica: « studenti laureati prima e università più interattiva).

Gezondheid en toezichtDit gaat gepaard met een reactionaire of progressieve beweging — het is niet meer duidelijk hoe deze te definiëren — die het subtielere toezichtskapitalisme versterkt dat door de EU wordt opgelegd via « een beloningsmechanisme in de toegang tot het gezondheidsstelsel met de invoering van een rijbewijs met gezondheidspunten » (patente a punti della Salute con un meccanismo di premialità nell’accesso al sistema sanitario). Als G. Meloni de intelligentie heeft om de groene pas[note](gezondheidspas) te weigeren, kan deze altijd onder een nieuwe naam door het raam terugkomen. Vermeldenswaard is dat G. Meloni altijd « nee » heeft gezegd tegen de gezondheidspas, terwijl hij in parlementaire vergaderingen « ja » heeft gestemd.

Belastingen en privatisering(« Riduzione della pressione fiscale su imprese e famiglie attraverso una riforma all’insegna dell’equità: flat tax »). « Verlaging van de belasting op arbeid door een structurele verkleining van de belasting- en premiewig, ten gunste van werknemers en bedrijven ». Afgezien van de twijfels die wij hierboven hebben geuit over de vermindering van de lopende uitgaven en de reële voordelen voor de werknemer, betekent dit enerzijds dat de ondernemingen minder winst afdragen aan de staat, en anderzijds dat er meer wordt geïnvesteerd in de particuliere sector, met name in het vervoer in het zuiden, waardoor niet alleen de openbare diensten worden verslechterd en geprivatiseerd, maar ook de rol van de multinationals en de maffia bij de plundering van de staat wordt genegeerd.

Klimaatverandering en ‑degradatieEen verbintenis tot de controversiële klimaattransitie(Aggiornamento del Piano nazionale di adattamento ai cambiamenti climatici), die een voorstel tot exploitatie van schaliegas niet uitsluit.[note] op het grondgebied (« Ja tegen hervergassingsinstallaties en boringen in Italiaanse gasvelden »), Sì a rigassificatori e a trivellazioni dei giacimenti italiani di gas), de invoer van kernenergie en de transformatie van Italië in een energiesorteercentrum tussen Afrika en de rest van Europa (Trasformazione dell’Italia in un hub di smistamento energetico tra l’Africa e il resto dell’Europa).

Maar… de massamedia concentreren zich liever op morele kwesties. Het moet gezegd worden dat zij zich de beroemde katholiek-fascistische slogan van Mussolini « God, Vaderland, Familie » eigen heeft gemaakt (er zij aan herinnerd dat niet alle katholieken fascisten zijn of dicht bij het Vaticaan staan, dat niet alle moslims salafisten zijn, dat niet alle joden bankiers en islamofoben zijn…), die zij heeft weten te verzachten met « de loonkloof tussen vrouwen en mannen en de goedkeuring van de Roze Belasting » (Superamento del « tetto di cristallo », quindi del diva).), die zij heeft kunnen verzachten met « de loonkloof tussen mannen en vrouwen en de invoering van de roze belasting » (Superamento del « tetto di cristallo », quindi del divario retributivo tra uomini e donne nonché della pink tax). Er zal aandachtig worden bekeken hoe de vrijheid van de vrouw en de terugkeer naar het christendom zullen worden uitgevoerd in een land dat bij grondwet seculier is, wetende dat met name op dit gebied de Italiaanse verenigingen zeer invloedrijk zijn en dat de ogen van de Europese « linksen » klaar staan om de kloof te slaan die, naar wij hopen, een even woedende blik zal werpen op de rampzalige neveneffecten van vaccins op de menstruatie.[note].

Toch is de boodschap van deze verkiezingen duidelijk: de mensen maken zich in de eerste plaats zorgen over hun eten, over fatsoenlijke huisvesting, over verplaatsingen zonder te moeten Big Brother naar alle uithoeken, om te kunnen rekenen op openbare diensten, om een andere politieke bestaanswijze te zoeken, alvorens vragen te stellen over euthanasie, abortus, de verplichting om foetussen te begraven, cannabis en het homohuwelijk. Kun je het ze kwalijk nemen? Vooral omdat de Italianen, die de welwillende bescherming van de mamaHet enige dat zal gebeuren is dat de soberheid van de zweepmoeder die trouw zweert aan het Vaticaan, de VS en de EU (waarvan zij de voorzitter is van de Europese Conservatieven en Hervormers) zal worden opgelegd aan de bevolking van Europa, die droomt van een presidentieel systeem naar Frans model. Kortom, een vrouwelijke Draghi die op afstand zal toekijken hoe het volk wegzakt in de ellende.

EEN ALTERNATIEF?

Bieden de drie partijen die beweren « anti-systeem » te zijn een alternatief voor dit spel van bedrog? Laten we hun programma eens nader bekijken: Vita met S. Cunial[note], Italexit met J. Paragone[note], Soeverein en Populair Italië met G. Colone[note].

Als de dissidenten een sterke politieke tegenmacht willen opbouwen, moeten ze realistisch zijn. Deze kracht zal zeker niet komen van de instellingen zelf die bedoeld zijn om de burger te ageren en te gebruiken, maar zal van onderaf komen — misschien om zich via de instellingen uit te drukken.

De onafhankelijke partijen zijn het eens over vele cruciale punten, waaronder

Nationale soevereiniteit, wat betekent uit de NAVO, de WHO en de EU stappen.De vrijheid die ontstaat door te weigeren de digitale, gezondheids- en vooral financiële dictatuur te volgen.Respect voor het milieu, waaronder het behoud van lichamen en de natuur, die door GGO’s en 5G worden aangetast.
Ondanks deze gemeenschappelijke moedige standpunten zijn ze het niet eens over migratiebeleid en morele wetgeving (paren, levenseinde, cannabis).

Vita en Italexit veroordelen namelijk immigratie zonder enig voorbehoud, terwijl Soeverein en Populair Italië een specifieke immigratie veroordeelt: die welke wordt gebruikt als « kapitalistische reserve » voor dereguleringsdoeleinden. Het is altijd amusant om deze debatten te volgen, want Italië is meer een doorgangsgebied, met ongezonde en onmenselijke vluchtelingenkampen, wat niets te maken heeft met de immigratie van het kosmopolitische en koloniale Frankrijk.

Terwijl allen de propaganda van posthumanistische stromingen uit de Verenigde Staten (LGBT, Wokisme, enz.) aan de kaak stellen, wensen Vita en Italixit terug te keren naar een conservatieve christelijke traditie, terwijl Soeverein en Populair Italië zich niet uitspreekt over deze onderwerpen en de keuze aan eenieder laat.

Wat de economische voorstellen betreft, neemt Vita er genoegen mee vaag te blijven, terwijl Italexit droomt van volledige werkgelegenheid en de sociale uitkeringen wil beperken in een land waar werkloosheid en inflatie aan de orde van de dag zijn. Alleen het soevereine en populaire Italië is zich ervan bewust dat een beleid van herverdeling van de door de winsten van de op het nationale grondgebied opererende multinationals vergaarde rijkdom ten gunste van de arbeidersklasse onvermijdelijk is.

In het licht van deze situatie is het schrijnend dat het alternatief er niet in is geslaagd de minimale 3% te halen om tot het parlement toe te treden. Dit wijst op twee structurele problemen met het partijstelsel:

Neiging tot centralisatie in de stijl van « alles achter mij ».Ontkoppeling van de basis, waardoor prioriteiten verloren gaan.
Het spreekt vanzelf dat een alliantie, verre van als verraad over te komen, zou zijn verwelkomd als een bewijs van volwassenheid en tijdsbesef, die de kunstmatige oevers van de scheidslijn tussen rechts en links reeds hebben verlaten.

DIAGNOSTIEK

Einde van de democratie.Hoe zit het met onthouding, vooral onder jongeren? Naast de ernstige belemmeringen van het stemrecht — zoals daklozen en Italianen in het buitenland die niet op alle partijen konden stemmen — die onthouding in de hand werkten, was het vooral een verlies van vertrouwen in de representatieve democratie. Niet alleen herkennen de mensen zich niet meer in hun vertegenwoordigers, maar verontrustender is dat ze niet meer geloven dat dit partijstelsel, dat nu verbonden is met corruptie, eigenbelang en klassenverachting, uit een noodtoestand kan komen die grondwettelijk wordt. 3 oorzaken (niet uitputtend).1) U bent een Italiaanse student die bang is voor de gezondheidsmaatregelen die 2 jaar jeugd hebben verpest, maar die ook naar de universiteit wil kunnen gaan zonder schulden te maken en die ook een goede ziekenhuisdienst voor zijn ouders wil. Daarvoor zouden we zowel links als rechts moeten kunnen stemmen, en zelfs dan kunnen we niets zeker weten tussen beloften en daden.2) Wanneer een regering valt, zijn de Italianen gewend aan ongekozen « technische » regeringen die zorgen voor een overgangsperiode die jaren kan duren.

3) In Italië heeft de sanitaire repressie met haar vele economische en sociale absurditeiten tijdens de covide crisis de verbeelding zo ver overtroffen in wreedheid, dat de Italianen diep begrepen hebben dat de belangen van de weinige machthebbers altijd boven die van het volk staan.

Het is tegenover deze situatie, die verder gaat dan systemische corruptie en een feit wordt van een decadente en dus autoritaire beschaving, dat Jessica Constanzo van Alternativa[note] met zwier ontslag neemt en haar afkeer deelt van dit systeem dat de door de belastingbetaler betaalde, verborgen ambtenaren beschermt.

En in deze nutteloze tijd van routinematige afleiding doen zich hier in Turijn — en misschien ook elders — sinds augustus zonder waarschuwing stroomonderbrekingen voor. Oude mensen, jongeren en winkeliers kan men midden in de nacht horen schreeuwen van verbazing en wanhoop. Op dit moment praat niemand erover. Het doel is de mensen geleidelijk te wennen aan een sfeer van terreur; de enige vruchtbare bodem voor dictatuur. En de NAVO blijft militaire hightech inzetten in Turijn[note] en biolab in het zuiden[note] en ik hoorde net over de onderwatersabotage van Nord Stream 2[note].

En natuurlijk blijft oorlog als grote wasmachine — of wat nu « reset » wordt genoemd — de zekerste manier om de bevolkingen angst aan te jagen door een Aziatische dreiging (China/Rusland) te versterken — zelfs te mystificeren — zodat zij alle Atlantische opleggingen tegen de eigen belangen van de Europese volkeren accepteren. En Draghi legt de lat hoog: « Er is pas een toekomst als Rusland besluit terug te keren naar de normen van 1945[note] « .

Einde van de rechtsstaat. Het Nationaal Bevrijdingscomité (CNL) geïnitieerd door U. Mattei heeft met Générazione Futura[note] een zelfgestuurd volksreferendum (« Resistendum ») voorgesteld over de uittreding uit de NAVO, de WHO en de EU, maar ook over valuta en digitalisering. Bij dit referendum werd een parallelle stemming gehouden zonder andere directe gevolgen dan een raadgevende stem. Maar het heeft een zekere symbolische kracht op de manier van Fullmich’s hof. Alleen het optreden van de politie en de inbeslagname van de stembussen in de stembureaus herinneren ons eraan dat niemand geacht wordt buiten het systeem te denken of te handelen. In feite is het een goede instap in de politiek in edele zin en het is te hopen dat de comités zich vanzelf ontwikkelen zonder in de piramidale en electorale logica te stappen[note].

Moeten we niet eerst de levende en werkende krachten samenbrengen? Een gevoel van allianties en prioriteiten terugvinden? Om een visie op te stellen die tot de diepten van de mens kan spreken? En in plaats van programma’s te bedenken en achterhaalde denkkaders vast te stellen om onszelf gerust te stellen, is het niet beter om de grote sprong in het onbekende van de toekomst te aanvaarden?

HET VERDRAG VAN DE FRANCO-ITALIAANSE VERGADERING

In de vrije en actieve volkslijn, samen met de Italiaanse CNL en de Franse deelnemers aan de Frans-Italiaanse Assemblee, hebben wij[note][note]Het Frans-Italiaanse verdrag, dat op dezelfde dag in de media werd gecensureerd, werd afgerond als reactie op het fundamentele verdrag waarover nooit wordt gesproken en dat op 26 november 2021 in Rome door Macron en Draghi werd ondertekend[note].

Ik wil met name de deelnemers aan deze vergadering bedanken, die bijna allemaal met hun pen en ideeën aan deze tekst hebben bijgedragen. Dit is het bewijs dat verschillen ons niet uit elkaar drijven. Integendeel. Het kost gewoon tijd om elkaar te leren kennen en elkaar te ontmoeten[note].

Tristan Edelman

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Antwoord op het openbaar onderzoek

à propos de l’augmentation des radiations électromagnétiques*

Le rapport sur les incidences environnementales du projet d’ordonnance de la Région bruxelloise visant à faire passer la limite de protection contre les radiations électromagnétiques de radiofréquence (CEM-RF[note]) de 6 à 14,5 V/m considère implicitement que le déploiement de la 5G est inévitable et n’envisage à aucun moment la possibilité d’en rester à la situation actuelle (2G, 3G et 4G). La saturation du réseau actuel tout comme le déploiement de la 5G sont considérés comme inéluctables, la possibilité de prendre des mesures adéquates pour limiter le trafic des données étant passée sous silence. Le rapport (ou son « résumé non technique ») présente là un premier biais de taille. 

Il est regrettable qu’une administration comme Bruxelles Environnement censée être indépendante du pouvoir exécutif publie un rapport aussi orienté, à l’image de la mise en place de la Commission délibérative citoyenne « 5G » par cet exécutif. Pour rappel, cette commission composée de 15 députés et de 45 citoyens tirés au sort parmi la population bruxelloise devait répondre à la question « Comment voulons-nous que la 5G soit implantée en Région de Bruxelles-Capitale, en tenant compte de l’environnement, de la santé, de l’économie, de l’emploi et des aspects technologiques ? ». D’emblée, aucune place dans cette commission n’avait été laissée aux citoyens opposés au déploiement de la 5G qui n’avaient d’autre choix que de refuser de participer[note]. Se réclamer des « recommandations » de cette Commission comme il est fait dans le rapport n’est donc pas recevable, que ce soit pour la recommandation « d’adopter une norme d’émission stricte (sic) de 14,5 V/m », les « dispositions environnementales » à prendre, etc. 

Sur la question vitale du bouleversement climatique d’origine anthropique sur laquelle il n’est pas nécessaire de revenir au vu de l’actualité[note], les conclusions de Bruxelles Environnement dans le résumé semblent d’une légèreté insoutenable : malgré le constat du « secteur de la télécommunication grand consommateur d’énergie et émetteur de gaz à effet de serre » et, comme tout le monde le sait, malgré les énormes efforts à faire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation de la consommation de l’énergie et de la production de gaz à effet de serre liée au déploiement de la 5G est envisagée en toute tranquillité, cet impact n’étant même pas mentionné dans les conclusions de ce résumé (la majorité des lecteurs de l’étude se contenteront de lire le résumé qui fait tout de même 18 pages, le rapport en faisant 90). 

L’ICNIRP, UN INSTRUMENT AU SERVICE DU LOBBY 

Avec ce rapport, Bruxelles Environnement poursuit l’enfumage démocratique amorcé par l’exécutif en même temps qu’il désinforme et contribue à la fabrique de l’ignorance chère au lobby des télécoms, en particulier sur les normes de protection internationales, notamment celles de l’ICNIRP (Commission internationale sur la protection des radiations non ionisantes), qui protégeraient du « seul effet biologique avéré », à savoir l’effet thermique4 ; il y aurait bien d’autres effets biologiques et même sanitaires « potentiels », mais aucune étude n’aurait montré de relation causale. 

Sur ce plan, le rapport se contente de citer des études favorables aux thèses de l’ICNIRP et du lobby des télécoms et ignore toutes les autres, en fait des milliers d’études publiées depuis plus de 50 ans. Par exemple, ce que dit le rapport sur les effets génétiques est particulièrement consternant et atteint des sommets dans l’art de la désinformation : « Rassurants, les résultats montrent que plus une étude est scientifiquement sérieuse, plus les observations de lésions génétiques sont faibles » (sur ces effets génotoxiques, voir ci-dessous). A fortiori, on ne peut compter sur les auteurs du rapport pour exposer les méta-analyses qui montrent que les conclusions des études sur les effets biologiques et sanitaires sont fonction du mode de financement : majoritairement, les études financées par l’industrie ne montrent pas d’effets biologiques ou sanitaires contrairement à celles financées par des fonds publics ou des organismes indépendants de l’industrie. Cette influence ne date pas d’aujourd’hui : pour 85 études sur la génotoxicité (atteinte de l’ADN) des CEM-RF publiées de 1990 à 2005, 43 études ont montré un effet, 42 n’en ont pas trouvé, une répartition plus ou moins égale. Par contre, ce qui est remarquable, c’est que 32 des 35 études financées par le lobby de l’industrie de la téléphonie mobile et de l’armée de l’air étasunienne ne montrent aucun effet (www.microwavenews. com/RR.html). 

La plupart des pays du monde s’appuient sur les recommandations de l’ICNIRP qui est une institution privée de droit allemand créée en 1992 par Michael Repacholi pour répondre au mieux aux volontés de l’industrie des télécoms. Elle fonctionne comme un club fermé : ses membres décident seuls de qui peut y entrer et seuls y sont admis ceux qui défendent l’idée que s’il n’y a pas d’effets thermiques, il ne peut y avoir de conséquences sanitaires. Elle n’applique aucune règle de transparence ou d’indépendance, puisqu’au contraire la plupart de ses membres passés ou présents sont connus pour leurs liens avec l’industrie des télécoms. 

Le lien étroit qu’entretient l’ICNIRP avec l’industrie est documenté de longue date comme le montrent les nombreuses enquêtes publiées sur le sujet parmi lesquelles celle des députés européens Klaus Buchner et Michèle Rivasi, ICNIRP : conflits d’intérêts, capture réglementaire et 5G dont la conclusion est « pour un avis scientifique réellement indépendant, nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous fier à l’ICNIRP ». 

DES LIMITES DE PROTECTION TOTALEMENT INADÉQUATES 

« Sur base de ce seuil [de l’effet thermique néfaste] et du principe de précaution, l’ICNIRP recommande de limiter l’exposition de la population à des rayonnements ne dépassant pas 41,2 V/m. La norme bruxelloise actuelle de 6 V/m est donc 50 fois inférieure à la recommandation de l’ICNIRP. La Région bruxelloise a une des normes les plus strictes du monde, plus stricte qu’en Flandre et en Wallonie » (résumé, page 8). En fait, cette différence est très limitée, du même ordre que celle entre la peste et le choléra comme expliqué ci-dessous. 

La limite recommandée par l’ICNIRP est de 41,2 V/m (volt/mètre) pour l’intensité du champ électrique d’un rayonnement dont la fréquence est de 900 MHz (mégahertz), ce qui, converti en densité de puissance, revient à 4,5 W/m2 (watt/mètre carré). 

Les limites recommandées par de nombreux experts indépendants pour les radiofréquences (RF) sont très largement inférieures à celles de l’ICNIRP, d’un facteur de 100 000 environ, et donc aussi à celles actuellement en vigueur à Bruxelles (d’un facteur de 2000), en termes de densité de puissance. Par exemple, les auteurs du rapport BioInitiative5 recommandent une limite de l’ordre de 5 μW/m2 (microwatt/m2 soit 0,04 V/m) pour l’exposition cumulée des ondes RF à l’extérieur des habitations. D’autres institutions indépendantes recommandent des valeurs similaires. Ces limites peuvent sembler basses, mais elles ne surprennent pas quand on sait que les valeurs retenues par l’ICNIRP représentent un milliard de milliards de fois le niveau du CEM naturel à ces fréquences. 

La Région bruxelloise suit les recommandations de l’ICNIRP pour le calcul ou la mesure des CEM-RF : le niveau d’intensité d’un CEM est moyenné sur 6 minutes (« valeur RMS ») et ne rend absolument pas compte des pics d’intensité instantanés, lesquels sont la règle pour la téléphonie mobile et auxquels correspond une « valeur pic ». Pour les effets biologiques des CEM, ce sont ces valeurs pic qui comptent ; pour illustrer cette différence fondamentale, disons simplement que, si vous deviez subir 100 piqûres d’aiguille de 1 mm de profondeur au niveau du cœur (valeur moyenne), vous ne garderiez aucune séquelle, tandis qu’une seule piqûre de 100 mm (valeur pic) pourrait être mortelle. 

Le rapport entre la valeur pic et la valeur RMS en termes de densité de puissance est de l’ordre de 25 pour une antenne 2G, 3G ou 4G, mais est beaucoup plus important, de l’ordre de 1.000, pour une antenne 5G. De ce point de vue, la 5G pourrait s’avérer encore beaucoup plus toxique que les générations précédentes. 

Pourquoi les auteurs du rapport ne font-ils pas mention de ce subterfuge pourtant bien connu ? 

DES AUTEURS DU RAPPORT DÉSINFORMÉS ? 

La section 3.6 du rapport se termine par cette conclusion (page 41) : « Pour les fréquences utilisées actuellement, les données disponibles sont issues de 20 à 30 ans de recherches… En conclusion, l’état actuel des connaissances ne permet pas de démontrer d’effet néfaste, mais ne permet pas non plus de conclure à une absence totale d’effet sur la santé ». 

Pour quiconque connaît un tant soit peu le domaine, cet extrait du rapport est choquant. D’une part, les premières données ont fait leur apparition dès après la fin de la 2e guerre mondiale, il y a près de 70 ans de cela, et d’autre part les « effets néfastes » sont largement démontrés, toutes choses faciles à vérifier. 

En ce qui concerne la date des premières études sur la toxicité des CEM de RF artificiels, un exemple de document atteste de leur ancienneté : le rapport d’un colloque sur les risques liés aux microondes tenu en 1957 à Washington, Proceedings of tri-service conference on biological hazards of microwave radiation, 15–16 july 1957. 

Parmi bien d’autres études produites il y a plus de 30 ans, il y a celles sur la barrière hématoencéphalique (BHE). La BHE est une couche spéciale de cellules qui protège le cerveau en empêchant les toxines présentes dans le système sanguin de l’atteindre. L’ouverture de cette barrière peut entraîner des maladies du développement du système nerveux, des maladies neurodégénératives (Alzheimer, etc.) ainsi que le développement de tumeurs dans le cerveau. 

En 1975, Allan Frey a publié le résultat de ses recherches dans les Annales de l’Académie des sciences de New York : l’exposition à des micro-ondes à 1,9 GHz de faible intensité ouvre la BHE chez les rats. Par la suite, d’autres études évaluées par des pairs ont confirmé les conclusions de Frey, en particulier celles publiées par l’équipe du professeur Leif G. Salford dans les années 1990 (Université de Lund). Leif G. Salford a exposé le résultat de ses recherches et ses inquiétudes devant le Parlement de l’UE en 2000. 

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION DÉTOURNÉ 

Page 27 du rapport : « Le seuil d’apparition des effets biologiques a été identifié à 4W/kg, soit 292 V/m2, ce qui correspond à une exposition au-delà de laquelle l’effet thermique est néfaste, car le corps n’est plus capable d’évacuer convenablement la chaleur. L’ICNIRP a établi des recommandations d’exposition maximales sur base du principe de précaution et des seuls effets connus et prouvés [c’està-dire le seul effet thermique, tous les autres effets étant niés]. Le principe de précaution implique que lorsque des incertitudes subsistent quant à l’existence ou à la portée de risques pour la santé des personnes et l’environnement, des mesures de protection doivent être prises sans avoir à attendre que la réalité ou la gravité de ces risques soient pleinement démontrées. Dès lors, l’ICNIRP applique un facteur de sécurité de 50 et recommande de limiter l’exposition de la population à des rayonnements ne dépassant pas 41,2 V/m. La norme bruxelloise actuelle de 6 V/m est donc 50 fois inférieure à la recommandation de l’ICNIRP ». 

Les auteurs du rapport n’auraient pu mieux définir le principe de précaution, mais ils font preuve d’un aveuglement sidérant à propos de toute la littérature scientifique sur les effets biologiques et sanitaires des CEM-RF, ce qui leur permet de dire, sans honte peutêtre, que le principe de précaution est bien respecté. Ils refusent aussi d’entendre les appels des scientifiques et médecins de tous pays qui se multiplient depuis 20 ans. Par exemple, l’appel initié en 2015 et signé en avril 2020 par 253 spécialistes des CEM de 44 pays différents ; ces scientifiques, qui tous ont publié des travaux de recherche évalués par des pairs sur les effets biologiques et sanitaires des CEM, réclament des limites d’exposition plus strictes et demandent que les impacts biologiques potentiels des technologies de télécommunication 4G et 5G sur les plantes, les animaux et les humains soient réexaminés (emfscientist.org). 

Francis Leboutte 

* Version courte d’un article disponible sur le site de Kairos : « Consultation publique sur la 5G à Bruxelles : enfumage démocratique et fabrique de l’ignorance ». Kairos et le Collectif stop5G.be vous incitent à répondre à l’enquête (voir www.stop5G.be). 

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Luik — Ontwikkelaars in dienst van de eco-vernietiging

Op de Chartreuse-werf in Luik gebeurt wat er altijd gebeurt in onze vervalste democratieën dat individuen, onder het voorwendsel verkozen te zijn, de ijverige dienaars worden van de privé-sector die, via deze politieke tussenpersoon, het algemeen welzijn naar zich toetrekt. Deze keer gaat het om de « long » van Luik, een natuurgebied van meer dan 30 hectare dat « La Chartreuse » wordt genoemd, een echt ecosysteem in het hart van de Cité ardente. Matexi wil op de site een woonproject met 74 woningen ontwikkelen… en op lange termijn zal het daar zeker niet bij blijven. Kairos ging erheen op de eerste dag dat degenen die bezwaar maakten tegen wat hun werd opgedrongen, het risico liepen te worden uitgewezen.

*Music: « Hermanas » . 

Samenstelling, zang, ukelele: Florence Arnold, @flowsings

Didjeridoo: Fabian Vigne, @aboreprojects

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BIG-PHARMA: Voormalig GSK-werknemer getuigt

Hélène ZAGORAC is tot 2021 werkzaam bij GSK(GlaxoSmithKline). Geïnterviewd door Alexandre Penasse, vertelt ze ons over haar ervaring met werken bij Big-Pharma…(NB: de reversmicrofoon liet het tijdens het interview afweten, dus het geluid komt van de algemene microfoon die gevoeliger is voor omgevingsgeluiden en ‑geluiden. Wij verontschuldigen ons hiervoor).

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Kairos 55

Démettre ce qui a rendu possible «l’impossible»

Imaginez une communauté de quelques centaines d’âmes, circonscrite par des frontières relativement poreuses mais que tous se représentent. Celles-ci sont organisées démocratiquement, les décisions importantes, qui concernent toute la population, sont prises par l’ensemble des habitants, qui s’informent via des médias libres et non assujettis à quelques puissances politiques ou financières. La médiatisation ne passe pas que par des structures officielles dédiées à cela, mais des sujets qui s’informent, appréhendent leur milieu, cherchent à comprendre et débattent entre eux, faisant émerger les conditions de création de la vérité. Les décisions de moindre importance sont prises par des comités composés de citoyens tirés au sort et dont le mandat n’est pas renouvelable. D’autres, qui concernent un quartier, sont prises par un comité local qui soude entre eux les voisins qui se connaissent tous et participent concrètement à la vie de leur quartier. Ils ne sont pas tous amis, certains s’apprécient moins que d’autres, mais ils ont cette caractéristique commune de partager un même lieu, soit de vivre ensemble. 

Imaginez, si, par exemple, un agent commercial extérieur à la communauté, venait proposer d’installer des poubelles « intelligentes » dans le quartier. Comme à Liège, où la ville s’est offert 24 poubelles de ce type en 2020 : des smart récipients qui « optimisent les collectes », « amovibles », dotées d’un « système d’alerte lorsqu’il est temps de les vidanger », d’un « compartiment cendrier » et « d’un système de compresseur »[note]. 

Coût de l’opération : 152.000€, soit plus de 6.300€ la poubelle. D’un poids de 122 kg l’unité, elle est composée de métal, de plastic dur, de polyester ; en matière d’électronique, on y trouve un module PV à cellule en silicium polycristallin, une batterie 12V, une unité sans fil auto-alimentée, un système entièrement automatisé, contrôlé par processeur IC, radio de données sans fil GPRS pour la surveillance et la gestion en ligne, service de localisation assistée par GPS… 

Noir & Clair
Honnêtement, qui déciderait s’il avait le choix, tenant compte du prix, de la composition et de la dépendance énergétique de cette « poubelle intelligente », de les acheter pour garnir les rues de son quartier ? Qui accepterait de dépenser des dizaines de milliers d’euros dans des poubelles peu recyclables (c’est le comble !), fruit d’une technologie qui se nourrit des richesses des sous-sols d’Afrique et d’Asie? Qui opterait en toute conscience pour dépenser cet argent, plutôt que d’engager des frais pour recruter des enseignants ou des soignants, planter des arbres, construire ou aménager un lieu commun, dynamiser la vie collective… 

Le quidam qui passe devant une « smart poubelle » impassible, totalement indépendant des décisions politiques qui sont prises en amont, mais englobé physiquement dans l’espace public qui est dessiné en aval, n’est plus un citoyen, mais un atome diffus dans une société où l’autre se réduit à une présence physique. Il ne fait que traverser des lieux qui lui deviennent de plus en plus étrangers. Il ne participe plus à l’organisation politique de la cité dans laquelle il vit et, le plus souvent, n’en est même plus conscient: état suprême de l’aliénation. Poubelles, publicité commerciale en rue, réseaux 5G, aménagements publics… tout est à l’avenant : nous ne décidons de rien. Les élus, inféodés à une logique de parti, eux-mêmes soumis aux intérêts économiques dominants, suivent la ligne officielle, qui de l’extrême gauche à l’extrême droite est peu ou prou la même. 

Déracinés, constamment soumis à des choix qui ne sont plus les nôtres, isolés socialement, nous sommes dès lors préparés à nous soumettre à un discours extérieur, celui des médias. Jamais, dans les types de communautés que nous évoquions au début, une population entière n’aurait pu entendre et obéir au narratif du Covid ; jamais ils n’auraient accepté de se confiner, de laisser mourir leurs vieux, masquer leurs enfants, pour enfin s’inoculer un vaccin dans l’objectif pour la plupart non pas de se protéger mais de revenir à la vie « normale ». Le discours médiatico-politique serait tout de suite passé pour ce qu’il est vraiment : un délire. Baignés dans la communauté, les individus, pour autant que ce discours anxiogène leur parvienne[note], auraient directement confronté ce qu’ils entendaient à ce qu’ils percevaient. 

Ce que l’on a fait de nous a permis de mettre en place le spectacle du covid. Pour en sortir et s’assurer que cela ne se reproduise plus, il faudra démanteler ce qui l’a rendu possible. 

Alexandre Penasse 

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Inhuldiging van het Huis van Alarmisten België

Oprichters:

Bradley BIRKENFELDde belastingontduiking door banken zoals UBS aan de kaak te stellenChristine SPRUMONTHet buitensporige salaris van de baas van de RTBF aan de kaak gesteldNicolas ULLENSveroordeelde de wijdverspreide corruptie in de Belgische staatKarel ANTHONISSENEen belastingontduiking van 36 miljard euro aan de kaak gesteldClaude ARCHERheeft de niet-betaling van huursubsidies aan 12.000 van de armste gezinnen in Brussel aan de kaak gesteld
Gasten:

Juliette ALIBERT: advocate bij de balie van Parijs, gespecialiseerd in mensenrechtenJacques TRENTESAUX: Hoofdredacteur van Médiacités

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« De invloed van emoties op DNA

Bij de  »
Epigenetica voor de gezondheid
« georganiseerd door
Binnen Vrouwen
« ( https://www.auseindesfemmes.be ), sprak Nathalie Zammatteo, doctor in de wetenschappen , over het thema: »
De invloed van emoties op DNA
« .

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WIJDVERBREID VERVAL: PERS, MEDIA, UNIVERSITEITEN

De CDJ vond dat Kairos de journalistieke ethiek heeft geschonden door een niet-geverifieerde en niet-gecontroleerde privé e‑mail te verspreiden ter ondersteuning van een beschuldiging die de e‑mail niet onderbouwde.
Op 19 april 2023 heeft de Raad voor de Journalistieke Ethiek vastgesteld dat het Facebook Live interview van een arts met commentaar op de aanpak van de gezondheidscrisis door Kairos niet in overeenstemming was met de artikelen 1 (respect voor de waarheid / verificatie), 4 (waarschuwing) en 22 (recht op weerwoord) van de Ethische Code. Het CDJ heeft vastgesteld dat de media, die het interview hadden voorbereid en voorafgaand aan het interview over documenten van zijn gast beschikten, de inhoud van een privé-brief waarvan te voorzien was, zelfs verwacht, dat deze tijdens de rechtstreekse uitzending zou worden vermeld, niet hadden geverifieerd of bij zijn ondertekenaar hadden gecontroleerd, dat hij de opmerkingen van de gast, die hij zichtbaar had overdreven en ingekort, op geen enkel moment had ingekaderd en bovendien een fragment had uitgezonden ter ondersteuning van een beschuldiging van laster waarvan hij geen bewijs had en waarvoor hij evenmin de toepasselijke wettelijke bepalingen had toegepastvan antwoord.De volledige beslissing van het JSC is hier te vinden.

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Een groot dokter heeft ons verlaten

Bij het verslaan van het epigenetica-congres op dinsdag 31 mei vernamen wij dat Yves Gailliez, huisarts, de dag ervoor, op 30 mei, was overleden. We hebben Yves iets meer dan een jaar geleden ontmoet in zijn kantoor aan huis.

Toen ik hem indertijd vroeg wat een huisarts voor hem betekende, antwoordde hij:  » Een huisarts, of een echte huisarts, is iemand die niet alleen het wetenschappelijke discours herhaalt. Het blijkt dat de geneeskunde, in tegenstelling tot wat velen denken, niet de erfgenaam is van Hippocrates. De huidige geneeskunde is de erfgenaam van Claude Bernard, die de experimentele, wetenschappelijke geneeskunde creëerde. Algemene geneeskunde is geen wetenschap, algemene geneeskunde is in de eerste plaats het behandelen van mensen, het is in de eerste plaats het behandelen van mensen en niet van ziekten (…) Het verschil is dat wanneer je een patiënt behandelt, je niet alleen een orgaan behandelt, je behandelt niet alleen een organisme, je behandelt een organisme, zoals Lacan zegt, « begaafd met taal ». Dit verandert alles. »

Dit is de grote man die wij hebben ontmoet, die Kairos lange tijd heeft gesteund, wist dat het noodzakelijk was de vrije pers te verdedigen en zich te verzetten tegen alle bevelen. Wij missen hem nu al, zijn humanisme, zijn holistische visie, zijn vermogen om te luisteren naar zijn patiënten, die in hem een echte dokter zagen, ver van de apotheker-bureaucraten, zendbanden van de regeringsoziekenhuizen, die niet aarzelden hun patiënten naar het « vaccin »-slachthuis te sturen.

De begrafenis van Yves Gailliez heeft plaats op dinsdag 7 juni om 13.15 uur in het crematorium van Ukkel.

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Noodgevallen in de covid periode

Nabil El Takriti was spoedarts in een groot ziekenhuis in België. In tegenstelling tot de zorgverleners die de van bovenaf opgelegde arbitraire regels niet respecteerden en die bij voorbaat ontslagen werden (cf. Pascal Sacré), werkte Nabil gedurende de twee jaar van Covid op de spoeddienst. Hij was in staat de kloof te zien tussen wat hij in de stad meemaakte en het discours in de media. Toen werd hij werkelijk geconfronteerd met de verschrikking van de gevolgen van de injectie, maar ook met de enorme ontreddering die de politieke maatregelen ter bescherming van de bevolking teweegbrachten.

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Belgisch gerechtelijk bal en ketting — deel 1

De rechterlijke macht, een van de drie machten die ervoor moeten zorgen dat de uitvoerende macht de wetten toepast en handhaaft, verkeert in een zeer slechte staat. Meer in dienst van de politiek dan van het algemeen belang, laat zij haar vrienden ver achter bij de ongelukkige gevolgen van hun daden.

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