Pourquoi, après sept décennies, n’avons-nous pas la preuve que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques ?

Un livre incontournable pose cette question : pourquoi, après sept décennies, n’avons-nous pas la preuve que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques ?

Que vous soyez un professionnel de la santé, un parent d’un jeune enfant ou quelqu’un qui souhaite s’engager dans le débat sur les vaccins qui agite le monde aujourd’hui, ce livre est incontournable.

Par Madhava Setty, M.D.

Original en anglais  : https://childrenshealthdefense.org/defender/turtles-all-the-way-down-vaccine-science-myth
Traduction : Francis Leboutte

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En 2019, un livre remarquable, « Turtles All The Way Down : Vaccine Science and Myth », a été publié en Israël. Ce livre, écrit à l’origine en hébreu, est un examen complet des preuves qui sous-tendent l’affirmation selon laquelle les vaccins sont sûrs et efficaces. Le livre a été publié en anglais(1) en juillet 2022 [N.d.T. : il le sera prochainement en français aux Éditions marco pietteur].

Bien qu’il eût pu facilement passer inaperçu, le livre a obtenu un premier succès lorsque la principale revue médicale en Israël, Harefuah (« Médecine »), lui a donné une critique positive. Dans le numéro de septembre 2019 de Harefuah, deux criminologues universitaires de haut niveau, Nati Ronel et Eti Elisha, ont trouvé que « le livre était bien écrit, sérieux, scientifique et important », offrant « une vision complète de la question ». « Turtles All The Way Down : Vaccine Science and Myth » est devenu le premier livre critiquant les vaccins à recevoir une critique positive d’une revue médicale traditionnelle.

Les critiques à l’encontre de Ronel et Elisha ont rapidement émané de l’establishment médical, mais comme le déclare Mary Holland, éditrice du livre, présidente et avocate générale de Children’s Health Defense, dans la préface du livre : « Leur évaluation du livre n’a pas changé aujourd’hui : au cours des trois années qui ont suivi sa publication (en hébreu), aucun professionnel de la médecine ou des sciences médicales n’a réussi à réfuter les affirmations du livre ».

La raison pour laquelle les informations proposées dans le livre n’ont pas encore été réfutées est simple. Les quelque 1200 citations et références documentaires du livre n’ont trait qu’à des revues scientifiques mainstream et à des organismes de santé tels que les Centers for Disease Control and Prevention (CDC – Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) et la Food and Drug Administration (FDA – Agence des produits alimentaires et médicamenteux) des États-Unis ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

S’attaquer à ce livre revient à s’attaquer à l’establishment médical lui-même.

Si vous souhaitez vous engager de la meilleure façon qui soit dans le débat sur les vaccins, ce livre est incontournable.

Pourquoi ce livre ?

Si « Turtles All The Way Down » avait reçu l’attention qu’il mérite de la part de la communauté médicale internationale lorsqu’il a été écrit un an avant la pandémie de covid, le monde aurait très bien pu éviter la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Néanmoins, l’ouvrage reste pertinent. Plutôt que d’énumérer les échecs évidents des campagnes de vaccination actuelles contre le covid, « Turtles All The Way Down » offre une explication convaincante des raisons pour lesquelles nous aurions dû prévoir l’échec des vaccins dès le début – mais nous ne l’avons pas fait.

Je suis médecin et j’ai été formé dans certaines des meilleures institutions des États-Unis. Pourtant, à l’été 2020, je ne savais pas grand-chose de la technologie ARNm (ARN messager) et des vaccins en général. En d’autres termes, j’étais comme la plupart des médecins. Nous savions comment les vaccins fonctionnaient en principe et nous avions, à un moment donné de notre formation, appris par cœur le calendrier de vaccination recommandé pour les enfants.

Lorsque le CDC a annoncé que la formulation de Pfizer satisfaisait et dépassait les exigences minimales d’efficacité pour l’autorisation d’utilisation en urgence, j’ai vu notre nation pousser un soupir de soulagement. J’ai également vu des collègues prendre rendez-vous avec enthousiasme pour recevoir ce cadeau de la médecine moderne.

Aucun de mes collègues n’était intéressé par les résultats de l’essai. Ils n’étaient pas non plus assez curieux pour savoir pourquoi nos autorités sanitaires étaient si confiantes dans leur évaluation.

Lorsque les résultats de l’essai multicentrique de Pfizer sur son vaccin à ARNm BNT162b2 ont été publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM), il était évident qu’ils amenaient plus de questions que de réponses, du moins pour les plus attentifs d’entre nous.

Selon le NEJM, oui, les données de l’essai indiquaient que le « vaccin » avait une efficacité calculée de 90 % dans la prévention des formes graves de la maladie, mais ce n’était établi que pour une durée de quelques semaines et seulement à partir du point d’efficacité maximale c’est-à-dire deux semaines après la deuxième dose.

De plus, seuls 10 participants sur environ 40 000 ont contracté une forme grave du covid (dont neuf avaient reçu le placebo). Cela signifie qu’il fallait vacciner environ 2500 personnes pour prévenir un seul cas de covid grave.

Sur 1000 personnes vaccinées, six ont eu une réaction qui constituait une menace imminente à l’encontre de leur intégrité physique ou leur vie : elles ont dû être hospitalisées ou subir une intervention chirurgicale et/ou ont souffert d’un handicap permanent.

Pourquoi le public accepterait-il un traitement qui entraînerait 15 événements indésirables graves pour chaque cas de covid sévère qu’il aurait évité ?

Et que dire de tous les retraits suspects des essais ? Pourquoi cinq fois plus de personnes ayant reçu le vaccin ont-elles été retirées de l’essai dans les sept jours suivant l’administration de la deuxième dose, par rapport à celles qui ont reçu le placebo ?

Qu’est-il arrivé à ces 311 volontaires et pourquoi ont-ils été exclus de l’essai peu après avoir reçu la deuxième dose (mémorandum VRBPAC, tableau 2) ?

La FDA aurait sûrement pu poser des questions embarrassantes. Mais elle ne l’a pas fait. Et personne d’autre de ma connaissance ne l’a fait. Ni mes amis, ni mes voisins, ni mes collègues médecins.

Pourquoi diable personne ne posait-il de questions ?

L’explication est ancrée dans les croyances indiscutables de notre société à l’égard de la médecine occidentale et de ses résultats apparemment positifs pour éliminer les maladies qui, historiquement, ont fait des ravages.

Les vaccins anti-covid sont supposés être un énorme succès parce que les vaccins sont considérés par beaucoup comme la meilleure contribution de la médecine moderne à l’humanité. La vaccination est auréolée d’une puissante mystique. Les vaccins ne guérissent pas les maladies, ils les préviennent. Ils nous gardent en bonne santé !

Et nous savons qu’ils fonctionnent parce que des maladies comme la polio n’existent plus (du moins pas par chez nous). Ils sont évidemment sûrs, sinon nous ne les injecterions pas aux êtres humains dès l’âge de quelques heures (hépatite B), le ferions-nous sinon ?

Rétrospectivement, je constate que le simple fait de poser des questions sur les résultats de l’essai du vaccin anti-covid a été perçu comme une attaque contre la médecine moderne, une institution louée pour l’utilisation de technologies et de recherches innovantes lui permettant d’énoncer des vérités inattaquables du fait d’une objectivité couplée à des normes d’éthique et de sécurité parmi les plus élevées, à la faveur de la surveillance exercée par des institutions publiques comme les National Institutes of Health, le CDC et la FDA.

La remise en question des vaccins anti-covid a été assimilée à la remise en question de tous les vaccins. Ce qui n’était pas seulement considéré comme non scientifique, mais aussi antipatriotique. Ce n’était pas seulement impopulaire, c’était hérétique. C’était une attaque contre un sauveur de l’humanité.

Pour comprendre ce qui se passait à l’époque, il fallait d’abord s’intéresser à la lorgnette à travers laquelle les événements étaient scrutés. Renvoyer les gens à des chiffres suspects présents dans un tableau figurant dans les documents annexes d’une étude scientifique n’allait pas changer l’opinion de la plupart d’entre nous. Je peux personnellement en témoigner.

« Turtles All The Way Down » aborde le problème de la seule manière qui fait sens : depuis l’origine du concept de la vaccination.

Un livre unique et opportun

L’expression « Turtles all the way down » est la chute d’une anecdote souvent racontée dans la communauté scientifique.

L’histoire raconte qu’une femme âgée, après avoir patiemment écouté la conférence d’un astronome sur la Terre et sa place dans le système solaire, le critique pour lui faire savoir qu’elle n’est pas d’accord avec sa « théorie » car il en existe une meilleure. Lorsqu’on lui demande d’expliquer, elle déclare que la Terre est en fait tenue sur les épaules de quatre très grands éléphants qui se tiennent sur la carapace d’une tortue encore plus grande. Lorsque l’astronome déconcerté demande : « Mais sur quoi se tient la tortue ? », la femme répond avec assurance : « Sur une tortue encore plus grande ! Vous voyez, ce sont des tortues sur toute la ligne ! ».

Cette histoire démontre comment un mythe peut se substituer à une preuve si nous abandonnons la logique et que notre niveau d’investigation reste superficiel. L’anecdote des « tortues » est aussi un commentaire sur la teneur générale des discussions entre les profanes et les scientifiques, où le professionnel rationnel est toujours capable de découvrir habilement le raisonnement défectueux derrière les idées stupides des « non-scientifiques » en posant les questions les plus élémentaires.

Mais que se passe-t-il lorsque nous inversons les rôles et exigeons des réponses aux questions les plus fondamentales concernant la science des vaccins ? Comment nos agences de santé publique savent-elles que tous les vaccins sont sûrs et efficaces ?

L’ensemble du discours sur « l’innocuité et l’efficacité » pourrait-il n’être qu’une série de mythes interdépendants qui reposent en fin de compte sur du vent et non sur des preuves complètes et reproductibles ? Y aurait-il des tortues sur toute la ligne ?

Ce livre réussit là où d’autres n’ont pas réussi

Avant de discuter des mérites de cet ouvrage, il convient d’en mentionner une autre particularité : les auteurs sont anonymes.

La raison en est évidente, comme l’explique Holland : « Dès que quelqu’un remet en question une partie du récit officiel, aussi mineur soit le point ou aussi raisonnable soit l’argument, cette personne est immédiatement attaquée, au point que des scientifiques reconnus dans de nombreux pays ont vu leur réputation s’écrouler pour avoir remis en question le dogme des vaccins ».

Au-delà de la protection de leur propre carrière et de leur réputation, le maintien de l’anonymat offre aux auteurs un autre avantage. Lorsque des critiques solides, cohérentes et factuelles de l’innocuité et de l’efficacité des vaccins apparaissent, les décodeurs et autres « fact-checkers » ne répondent pas avec des arguments probants opposés parce qu’ils ne le peuvent pas. Il n’y en a tout simplement pas.

Dans de telles circonstances, il ne leur reste qu’une seule arme : les attaques ad hominem, c’est-à-dire les attaques contre la personne même des auteurs en utilisant des termes péjoratifs comme « négationniste de la science » ou « antivax » pour tromper les lecteurs ou les amener à croire que tout livre qui aboutit à des conclusions peu flatteuses sur les vaccins doit certainement être le produit d’esprits ignorants ou de vendeurs de poudre de perlimpinpin ayant des intérêts cachés.

Malheureusement, cette méthode s’est avérée très efficace pour supprimer un débat sain et nécessaire sur la science des vaccins.

En cachant leur identité, les auteurs ont évité cette ligne d’attaque prévisible contre leur travail.

Cependant, en agissant ainsi, une autre difficulté apparaît : comment le lecteur peut-il alors déterminer si le livre est un effort sérieux de la part de scientifiques réputés pour présenter toutes les facettes d’un sujet compliqué ou n’est rien d’autre qu’une rêverie de charlatan et de pseudoscientifique qui se plaît à tromper le public de manière anonyme ?

La réponse est simple. Vous devez le lire. Vérifiez les nombreuses citations. En discuter avec vos amis, votre famille et votre médecin.

Oui, vous devrez vous faire votre propre opinion. À une époque où les informations paraissent à un rythme effréné et où les accusations de désinformation sont tout aussi fréquentes, nous devrons tôt ou tard nous rendre à l’évidence : nous devrons compter sur notre propre intelligence pour comprendre ce qui se passe actuellement.

Je pense que les auteurs de « Turtles All The Way Down » sont conscients de la situation difficile dans laquelle se trouve le public. C’est l’une des raisons pour lesquelles ce livre est si efficace. Très peu de connaissances préalables sont attendues du lecteur. Il convient donc aussi bien aux profanes qu’aux professionnels de la santé.

Les auteurs ont également réussi à rendre le livre très attrayant en le rendant compréhensible pour le lecteur occasionnel, mais en incluant plus de 1200 références provenant de sources réputées, il ne peut pas être rejeté comme une version simplifiée des « faits » par ceux qui souhaitent aller au fond des choses.

Afin de répondre à la simple question de savoir si le récit des vaccins « sûrs et efficaces » est scientifique ou simplement un mythe, nous devons commencer par examiner les fondamentaux et voir où ils nous mènent.

C’est exactement ce que fait ce livre :

  • Le chapitre 1 décrit la manière dont sont menés les essais cliniques des vaccins et les limites de ce que l’on peut conclure de ce type d’enquêtes. Que pouvons-nous savoir sur l’innocuité des produits que nous injectons à nos enfants si aucun des vaccins du programme pour enfants du CDC n’a jamais été testé par rapport à un véritable placebo ?
  • Le chapitre 2 présente une autre réalité qui donne à réfléchir. Les recherches scientifiques sur les mécanismes par lesquels les vaccins pourraient nuire à notre physiologie sont quasi inexistantes. Si ces mécanismes sont minorés, comment peut-on être sûr qu’ils n’ont pas d’effets délétères ?
  • Le chapitre 3 présente une critique sans complaisance des systèmes de déclaration des effets indésirables qui sont censés mettre en évidence tout problème de sûreté après la réalisation d’essais cliniques imparfaits et l’administration du vaccin à des dizaines de millions de personnes ou plus. De fait, ils ne remplissent pas leur rôle, mais auraient-ils été conçus ainsi à dessein ?
  • Les chapitres 4 et 5 montrent comment les études épidémiologiques peuvent être facilement manipulées pour produire un résultat souhaité. Au-delà des hypothèses, les auteurs analysent plusieurs études largement citées par les partisans des vaccins pour révéler le parti pris qui imprègne leur méthodologie et leurs conclusions.
  • Le chapitre 6 s’attaque aux affirmations de nos agences sanitaires selon lesquelles le calendrier de vaccination des enfants a été testé de manière approfondie. Cette affirmation est-elle fondée sur des faits, c’est-à-dire sur des essais contrôlés randomisés ? Non, elle ne l’est pas. Y a‑t-il eu de larges études observationnelles à long terme comparant les enfants vaccinés et non vaccinés ? Encore une fois, non. De telles études feraient certainement taire les sceptiques de la vaccination. Pourquoi n’ont-elles pas été réalisées ?
  • Le chapitre 7 démontre l’absence flagrante de preuves justifiant l’idée reçue selon laquelle le moment de la vaccination et le nombre de vaccins administrés sont optimaux et sûrs.
  • Le chapitre 8 porte un coup sévère au dogme de la vaccination en mettant en évidence une vérité dérangeante : la mortalité due aux maladies ciblées par le programme de vaccination des enfants avait déjà considérablement diminué avant l’utilisation généralisée de ces vaccins. Et cette autre autre épine dans le pied de la vaccination : pourquoi l’incidence des maladies chroniques a‑t-elle explosé depuis que le programme de vaccination des enfants a pris de l’ampleur ?
  • Au chapitre 9, les auteurs nous parlent de l’immunité de groupe, la carotte que l’on agite devant le public pour nous inciter à participer aux campagnes de vaccination pour le bien de tous. Cependant, seule une minorité des vaccins déployés sur nos enfants sont suffisamment bons pour assurer un jour l’immunité de groupe, quelle que soit la proportion d’entre eux qui les reçoivent. Oui, c’est exact. L’immunité collective est d’abord fonction de la capacité d’un vaccin donné à prévenir l’infection et la transmission. Si un vaccin ne peut pas le faire, l’immunité collective ne peut pas être atteinte. Point final.

À ce stade, une majorité de lecteurs devraient entrevoir la possibilité que le récit des vaccins soit en fait plus ancré dans le mythe que dans la science.

Comment pouvons-nous savoir que les vaccins pour enfants sont sûrs si aucun n’a été testé par rapport à un véritable placebo ?

Comment pouvons-nous savoir que les « tactiques de peur » utilisées par les « antivax » ne relatent pas en vérité des histoires de vies saines dévastées par les vaccins ? Comment pouvons-nous savoir que les événements indésirables sont extrêmement rares si le CDC admet que nos systèmes de déclaration n’en saisissent qu’une fraction ?

Pourquoi tant d’enfants souffrent-ils aujourd’hui de maladies chroniques ? Où étaient les inhalateurs, les EpiPens (traitement d’urgence pour traiter les réactions allergiques sévères) et les tables à manger pour allergiques dans les écoles publiques il y a 50 ans ?

Pourquoi nos agences de santé publique financées par l’argent des contribuables ne mèneraient-elles pas des études à l’échelle appropriée pour comparer la santé globale des enfants vaccinés à celle des enfants non vaccinés afin de mettre un terme à cette question une fois pour toutes ?

La question qui fâche

Nous arrivons enfin au sujet phare du chapitre 10, le point de non-retour pour de nombreux partisans des vaccins, y compris ceux des médecins qui sont ouverts à la discussion. Aucune critique de la science des vaccins ne peut contourner le sujet de la vaccination contre la polio, l’argument vedette des tenants de la vaccination moderne.

Les auteurs n’hésitent pas à relever ce défi, consacrant un quart de leur livre à cette épineuse question. Les auteurs posent des questions très simples, comme « Pourquoi l’incidence de la polio était-elle déjà en baisse avant l’utilisation généralisée du vaccin Salk dans le monde occidental ? » et « Pourquoi l’incidence des paralysies de type polio a‑t-elle triplé dans les pays du tiers-monde, coïncidant avec les campagnes de vaccination intensives de l’Organisation mondiale de la santé ? ».

Ces questions mènent à d’autres questions qui mènent à d’autres questions et ainsi de suite. À moins que ces questions ne trouvent une réponse, nous devons nous demander ce qui retient la dernière tortue, si tant est qu’il y ait quelque chose.

Un livre pour presque tout le monde

Ce livre n’est pas destiné à tout le monde. Si vous préférez ne pas envisager la possibilité que nos agences de santé publique nous aient induits en erreur pendant des décennies, je vous orienterai plutôt vers les médias financés par les entreprises et les bulletins du CDC qui ignorent les critiques formulées par un nombre croissant de scientifiques et de professionnels de la santé au sujet du programme de vaccination des enfants.

D’un autre côté :

  • Si vous souhaitez vous prévaloir de l’énorme quantité de données et d’études provenant de sources réputées qui remettent en cause la doctrine vaccinale, je vous suggère de lire ce livre dans son intégralité.
  • Si vous êtes un adepte des vaccins et que vous ne souhaitez pas perdre votre temps avec des mises en garde stupides sur les vaccins, je vous invite à lire la section des contre-arguments à la fin de chaque chapitre. C’est là que les auteurs poussent plus loin leurs arguments en répondant aux objections les plus courantes de leurs affirmations.
  • Si vous êtes parent d’un jeune enfant, je vous recommande, à tout le moins, de lire les questions que les auteurs suggèrent de poser à votre pédiatre ou médecin de famille de confiance.
  • Enfin, si vous êtes un professionnel de la santé, ce livre est essentiel. Tôt ou tard, vos patients vous poseront les mêmes questions que celles auxquelles les auteurs répondent. Au minimum, il vous fournira des liens vers des centaines de publications clés classées par thème, pour une consultation ultérieure.

« Turtles All The Way Down : Vaccine Science and Myth » n’est pas un manifeste anti-vaccins. Les auteurs ne présentent pas la preuve que tout vaccin est délétère.

Au lieu de cela, ils démontrent très efficacement qu’il n’existe aucune preuve qu’un vaccin est sûr. Et ce, malgré le déluge de messages officiels d’intérêt public, de campagnes sur les médias sociaux, de panneaux d’affichage sur nos autoroutes et d’affiches dans les cabinets de nos pédiatres qui disent le contraire.

Les auteurs nous invitent à creuser davantage et à poser la question évidente : pourquoi ? Pourquoi, après sept décennies, n’avons-nous aucune preuve que les vaccins présentent plus de bénéfices que de risques ?

Pourquoi tous les vaccins inscrits au calendrier de l’enfance sont-ils testés par rapport à d’autres vaccins ou à des non-placebos pour établir leur innocuité, alors qu’un véritable placebo serait plus sûr et offrirait plus d’informations ?

Pourquoi les CDC ne veulent-ils pas remplacer le système de déclaration des effets indésirables des vaccins (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System), qui est inadéquat, par une solution fonctionnelle qui a été conçue il y a dix ans ?

Pourquoi aucune étude comparant l’état de santé général des enfants non vaccinés et des enfants vaccinés n’a‑t-elle jamais été réalisée ?

Les auteurs s’abstiennent poliment de répondre à ces questions. Ils ne peuvent pas le faire, et ils n’ont rien à gagner à spéculer.

Cependant, ce ne sont pas des questions à poser aux auteurs, mais à nos autorités de santé publique qui n’ont apparemment aucun intérêt à y répondre.

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Pour aller plus loin

Quelques livres en français, extrait de la bibliographie de la page covid de Liège-Décroissance :

  • Enquête sur une vaccination au dessus de tout soupçon – Petite histoire des vaccins et de leur lien indéfectible avec la société industrielle. Hervé Krief. Les éditions Quartz (France), 60 pages. Janvier 2022.
  • Les vaccins à l’ère de la Covid. Michel de Lorgeril. Kiwi, 432 pages, avril 2021.
  • Vaccinations – Les vérités indésirables. S’informer, Choisir, Assumer. Michel Georget. Dangles, 512 pages, novembre 2017 (2e édition).
  • Némésis médicale – L’expropriation de la santé. Ivan Illich. 1974. Seuil. Pour en savoir plus sur l’œuvre d’Ivan Illich, lire La société conviviale par Thierry Paquot, dans la collection Les précurseurs de la décroissance (Le Passager Clandestin).

Notes et références
  1. Turtles All The Way Down: Vaccine Science and Myth. Anonyme. The Turtles Team, 2022. 520 pages.

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