L’Ukraine au miroir de la fiction

Illustré par :

Antoine Demant La première victime d’une guerre, c’est toujours la vérité ». Généralement attribuée à Rudyard Kipling, cette formule a été forgée par l’homme politique britannique Philip Snowden en 1916, au cœur de la Première Guerre mondiale. À l’heure où l’immense majorité des médias de masse, que ce soit à Kiev, Moscou, Washington ou Bruxelles, trahissent leur devoir d’informer pour se mettre au service de la propagande, elle est plus que jamais d’actualité. À l’inverse, comme nous le disait Stendhal, « le roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Et en effet, le détour par la fiction permet souvent de prendre du recul vis-à-vis des jeux de miroir de la propagande d’État et, à hauteur d’homme, de mieux saisir les multiples facettes, notamment historiques, de situations complexes. C’est ainsi que nous souhaitons attirer l’attention du lecteur sur quelques romans classiques ou récents qui, outre leurs q …
  1. Mikhaïl Boulgakov, La Garde blanche, Robert Laffont, 2017.
  2. Andreï Kourkov, L’Oreille de Kiev, Liana Levi, 2022.
  3. Julian Semenov, Opération Barbarossa, 10/18, 2022.
  4. Benoît Vitkine, Les Loups, Le Livre de Poche, 2023.
  5. Benoît Vitkine, Donbass, Le Livre de Poche, 2021.
  6. Andreï Kourkov, Les Abeilles grises, Liana Levi, 2022, 400

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