HEBDO #28 — Nous fermer la gueule

Ah, nos belles démocraties, n’est-ce pas ? Où la liberté d’expression est un droit donné par le pouvoir pour ceux qui le servent ou, à tout le moins, ne lui nuisent pas. Certes, ce pouvoir ne fusille pas, diront certains, mais ils tuent néanmoins, d’une autre manière. Il ne leur est en effet, la plupart du temps, pas nécessaire d’assassiner le dissident. Ils ont pour eux les structures qui permettent de le mettre hors d’état de nuire, sans l’atteindre directement physiquement :

  • ils possèdent les médias qui s’attelleront à ne rien dire de la divergence ou à la détruire ;
  • ils ont donc le monopole de la représentation du réel, le droit divin de nous dire ce qu’est la vérité et où sont les fakes news qu’ils définissent.
  • ils sont dans les ministères en charge des médias ;
  • ils possèdent les associations de journalistes, censées défendre la liberté de la presse, façade derrière laquelle ils ne défendent que les médias du pouvoir qui composent eux-mêmes les conseils d’administration de ces associations ;
  • ils centralisent l’argent public et distribuent celui-ci aux médias qui ne portent pas une critique trop profonde qui pourrait mettre à mal ces pouvoirs ; en gros donc, ils utilisent notre argent pour nous endoctriner et fabriquer le consentement. Un comble.

Pour l’illustrer, le second refus récent de l’Autorité de l’autorégulation de la déontologie journalistique, l’AADJ, de nous admettre comme membre, sans avoir à justifier leur décision et sans possibilité de recours.

Petit rappel : en 2022, la Ministre Linard avait ajouté aux conditions pour pouvoir prétendre à l’aide à la presse périodique, dont Kairos bénéficiait depuis quelques années, la même condition que celle de la presse quotidienne: être membre de l’AADJ. C’était évidemment le moyen trouvé pour nous évincer. L’AADJ nous avait refusé une première fois, voilà donc que l’association présidée par Martine Simonis, nous refuse une seconde fois.

L’AADJ, c’est la RTBF, RTL, We Media… soit tous les médias mainstream.

L’AADJ est la structure qui supporte le CDJ, et devinez qui est devenu récemment président du CDJ : Denis Pierrard, directeur du pôle audiovisuel du groupe IPM (LN24, LN RADIO, FUN Radio), plus de vingt ans directeur général d’IPM Group.

C’est un peu partout la même chose. Récemment, nous vous avions expliqué que le centre culturel de Perwez avait refusé que je sois invité à une soirée débat après un film sur Assange.

Nous apprenions que c’était la Ligue des droits humains principalement, dans le plus grand secret, qui avait mis son veto, via son représentant Olivier Boutry, qui refusait un « transphobe » « d’extrême droite ».

Une lectrice de Kairos interpellait la Ligue des droits humains :

La LDH via Olivier Boutry répondait :

Mes idées seraient donc dangereuses !

Ils citent pour étayer leurs propos un article du Telemoustique, celui-là même qui condamnait Bernard Crutzen à l’exclusion à vie, ou encore le CADTM qui nous traitait de transphobe, mais aussi le dossier d’Ensemble.

La LDH semble moins inquiété par les propos de Yves Martens-Honoré, coordinateur du dossier Kairos sur la vague complotiste, et qui « à défaut de fusiller les non-vaccinés, leur souhaitait un covid sévère ». Soit, quelques volontés mortuaires dans tout cela. Et ça Boutry, c’est pas dangereux comme idées ? Et parlez-moi de mes dangereuses idées. Enfin, une bonne chose dans cette histoire : on découvre derrière les mots, les actes qui nous permettent de situer dans quel camp sont certains.

Enfin, pour terminer, deux petites choses.

  • Dans le règlement, la FDA doit supprimer sur le site Web et dans les médias sociaux, les publications qui incitent à ne pas utiliser l’Ivermectine dans le traitement COVID-19.
  • Nous relayons la pétition contre l’avis du Comité consultatif de Bioéthique de Belgique relatif à la GPA. Ce qui nous vaudra les cris d’orfraie de la LDH et de tous ceux qui adorent la liberté d’expression seulement pour ce qu’ils aiment entendre.

« Nous, organisations féministes et de défense des droits humains et citoyen.ne.s engagé.e.s, sommes en total désaccord avec cet avis sur l’ensemble des points qui sont énoncés, tous – sans exception – en faveur de la légalisation de la GPA. Celui-ci ne prend aucune considération des droits des femmes et des enfants, adopte exclusivement le point de vue des clients commanditaires et se fait ainsi le relais du marché, qui cherche à développer la marchandisation et l’instrumentalisation du corps des femmes et la réification des enfants. »

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGTl572GuzC-2F2GFT_GLuVKJ8n4x3YueZmJkQuP0LkN0iYg/viewform?fbclid=IwAR0WFbZ2SY30UNaRppqcwRJEU1QmctOFV-esziEcn0PwVsxCU74dlXdiefw_aem_AW7Ca-qLsdebqUkEc9rn_WV6GM7cC9FEJZN5zta6pa2GwNWvaNDPAWCZLg2P3h_liGcMIF8xjc3iWJBfoVjKnAHj

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