Ce qui se passe est loin d’être anodin. À présent, un autre mouvement mondialisé est en marche: des drag queens racontent aux enfants qu’ils ne peuvent pas se fier à leur identité sexuée. Cette identité est fondamentale pour la construction narcissique. Et le narcissisme est le moteur même de la force du moi. Il permet de s’affirmer dans son individualité. C’est aussi ce qui donne un cadre, des limites. Les limites sont structurantes, elles permettent la définition de soi en opposition au non soi. Un homme n’est pas une femme et inversement. Et cela permet la complémentarité. Nous ne pouvons nous suffire à nous-mêmes. Nous avons besoin les uns des autres. Nier cela, c’est nier la nature profonde qui nous a fait naître, pervertir (j’ose le mot et le confirme) la nature elle-même qui nous définit. Et pour ce faire, ils s’en prennent aux tout petits. Après les avoir terrorisés, séquestrés, culpabilisés, étouffés, stérilisés, après les avoir attaqués dans leur chair, voilà qu’ils s’en prennent à leur construction psychique.
