Le 14 juillet, des pluies incessantes battaient le sol de la Belgique, touchant particulièrement la région liégeoise. Kairos s’est rendu sur place pour rencontrer plus de trois mois après des sinistrés qui n’attendent plus depuis longtemps la bienveillance de l’État. Depuis le début, ce sont des citoyens qui sont venus de toute la Belgique pour les aider, dont de nombreux Flamands.
Reste que ces précipitations et les risques d’inondations graves avaient été annoncés 4 jours à l’avance par des organismes internationaux, et répété à plusieurs reprises. Les responsables belges n’en ont eu cure. Aujourd’hui, Les mêmes qui n’ont pas pris les décisions qu’il fallait prendre nous diront qu’ils n’ont rien à se reprocher. Ils feindront de mettre en place des commissions d’enquête qui n’enquêteront sur rien et ne mèneront nulle part.
Olivier Maroy, celui qui traitait Kairos de torchon en commission parlementaire, décidera peut-être d’aller chercher chez les belges cités dans les Pandora papers quelques centaines de millions d’euros, pour les distribuer à ceux qui n’ont plus rien ?
Après ces inondations, les morts ne reviendront pas, les pauvres seront plus pauvres, et les agents immobiliers et autres affairistes attendent le moment propice.
Pendant ce temps, les politiques véreux demeurent en place. Et les journalistes se taisent. Comme d’habitude.