Quand les chiens de garde du journalisme se la jouaient« alternatifs »

Nous n’avons jamais considéré utile de porter la critique sur des médias qui semblaient plus proches de nous que ceux communément appelés « mainstream ». Si nous nous refusions de les nommer explicitement et d’aborder de façon critique leur ligne éditoriale, nous ne nous étions toutefois pas empêchés dans certaines de nos analyses de situer cette presse dite « alternative », « indépendante » ou encore « inclusive ». C’est le moment de faire le point.  Si des publications dites alternatives, ou encore « slow press », qui commentent le monde, font un travail journalistique parfois intéressant, il demeure quelque chose de contradictoire, même insoluble dans l’idée même de faire autre chose: comment en effet coexister pacifiquement à côté de la presse de masse sans en faire la critique? Comment travailler à la fois dans l’une et dans l’autre, sans vivre de dissonance(1), mais aussi sans être dérangé par les médias dominants qui contri …
Notes et références
  1. Voir Le conflit mental « indépassable » des journalistes, Kairos 27.
  2. À laquelle on peut évidemment ajouter la critique du discours officiels du Covid ou de l’Ukraine.
  3. Voir notre appel du 14 décembre 2020, https://www.kairospresse.be/appel-aux-journalistes/, suite auquel aucun des journalistes des médias mainstream ne prendra position publiquement.
  4. https://www.kairospresse.be/medias-suppots-du-pouvoir-politique-politiques-suppots-du-pouvoir-financier/

Espace membre