Passer l’été, d’Irène Gayraud, est la version poétique d’un incendie de forêt. Chaque page, ou double page, bref chaque poème est un petit évènement poétique. Les faits sont évoqués avec doigté. Les images sont éloquentes. L’originalité est dans la façon de dire les choses. Des formules ramassées. Économie du verbe. Un côté litote. Impossible à résumer. C’est de la poésie. Ou alors, il faut citer chaque petit évènement. Les habitations des animaux qu’on ne prend pas en compte. La situation de gens qui dorment sous un toit en zinc. La mairie qui propose un brumisateur aux personnes fragiles. Il y a des choses qui se font. On ne sait pas très bien si certains propos relèvent de l’ironie ou pas. La cueillette des mûres le long des berges d’un ruisseau à sec. Deux pots de confiture seulement. La plupart sont rabougries. Le recueil traite-t-il de l’impuissance des gens face à l’incurie des politiciens ? Ou de l’impuissance de la masse de la …
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