Waarom ontgroening?

Noir&Clair La civilisation occidentale mondialisée a atteint un point de rupture qui ne tardera plus à se manifester sous une forme insurrectionnelle – à moins que des réformes radicales ne soient promptement mises en œuvre. Encore faudrait-il identifier la source des différentes crises qui convergent à l’heure actuelle et en déduire un modus operandi(1). Trois questions devraient être systématiquement envisagées ; nous n’esquisserons que la première.  Primo, la crise globale systémique étant une crise de la croissance autant que celle des ressources et de la spéculation, nous avons maintenant le choix entre subir une sévère récession ou adopter la décroissance et ses idéaux subsidiaires que sont la simplicité volontaire et la transition.  Secundo, cette crise est une crise du pouvoir, c’est-à-dire une crise de sadisme ; seule l’anarchie (au sens de Proudhon) pourrait nous venir en aide(2).  Tertio, le pilotage de la crise demand …
Notes et références
  1. Une première version de ce chapitre a été publiée in Paul Ariès (sous la direction de), Décroissance ou récession. Pour une décroissance de gauche, Parangon, Lyon, 2011, pp. 83–88 ; cf. De quelle révolution avons-nous besoin ?, Sang de la Terre, Paris, 2013 et Pouvoir de la décroissance et décroissance du pouvoir. Penser le totalitarisme sanitaire, Louvain-la-Neuve, Chromatika, 2021.
  2. Sur les pathologies du pouvoir, cf. Éduquer (à) l’anarchie. Essai sur les conséquences de la praxis philosophique, Chromatika, 2008 et Pouvoir, sexe et climat. Biopolitique et création littéraire chez G. R. R. Martin, Avion, Cénacle de France, 2017.
  3. Cf. William N. [Bill] Joy, Why the Future Doesn’t Need Us », Wired, 2000 ; voir Contre le totalitarisme transhumaniste : les enseignements philosophiques du sens commun, FYP, Limoges, 2018.

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