Macron of het paradoxale systeem

Depuis le 24 avril 2022, une majorité de médias vous serine en cœur que la réélection de Manu-Jupiter est paradoxale. À la suite de l’inoubliable Jean Yanne, qui prétendait que la Bretagne était reconnue pour sa culture du paradoxe, qu’on voit s’aligner le long des champs, j’ai l’ambition — démesurée, as usual — de me pencher sur une culture bien plus française qu’il n’y paraît : celle du paradoxe, dont Emmanuel Macron et son aréopage sont une incarnation et une émanation assez réussies.  Le terme « paradoxe », en lui-même, est fascinant : venant des mots grecs « para », « à côté de, aux alentours de », et « doxa », « opinion, idée répandue », on a là un fort bel harnachement, d’une attitude ou pensée qui irait autour d’une autre, la contournant, la dépassant… Quoi de plus normal, donc, que de retrouver le terme ainsi formé chez les philosophes qui souhaitent renouveler le champ des possibles. Zénon, et le fameux parad …
  1. Un acteur est bien, au sens de l’étymologie grecque, un « hypocrite »…
  2. Revoir à cet effet l’émission « C’est à vous », en avril 2022, qui recevait Macron, et en particulier la très bonne séquence de Bertrand Chameroy, « L’ABC ».
  3. Juste derrière un certain autre porte-étendard d’une modernité pourtant marquée par l’appartenance à la bourgeoisie, un certain Valéry Giscard d’Estaing …
  4. Qui a oublié que, d’une part, Laurent Voulzy entonnait un Paradoxal système en 1992 et que les Magic System étaient les invités de marque de la fête organisée à l’occasion de l’élection de Macron en 2017 ?
  5. Dieu marin, fils de Poséidon, ayant le don de divination et celui de se métamorphoser à volonté

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