Kairos Hebdo 4

Cet été, le Kairos « Hebdo » s’écrit, pour que ce que nous avions mis en mots et en images dès ce printemps dans un nouveau format, se rappelle à vous. Car on a vite fait d’oublier l’actualité, or se souvenir de ce qui a été permet de mieux saisir le présent et de se préparer à l’avenir, et même, peut-être, d’y participer. 

Si on fête nos 10 ans chez Kairos, on a oublié de fêter les deux ans de la question à Sophie, mais surtout son incroyable réponse, enfin les mots qu’elle a dit…

C’était le 15 avril 2020. Depuis, ce n’est pas l’eau qui a coulé sous les ponts, mais les injections.

Ils ont bien fait leur travail. En juin 2021, les entreprises pharmaceutiques cherchaient à tout prix à refourguer leur produit expérimental pour contenter patrons et actionnaires. Ils pouvaient compter sur le soutien indéfectible et indispensable de leurs délégués commerciaux; j’ai nommé les politiques.

L’injection n’empruntera pas d’autres chemins que ceux habituels de la propagande publicitaire. Sexe, vacances, liberté formatée… Ils auront réussi le paris fou de nous séparer, encore, de briser les liens sociaux et de conditionner un retour à la vie sociale à l’injection, en rendant leurs effets désirables. 

Câlins autorisés, je suis vacciné, trouve-t-on dans les magasins Trafic.

Pourtant, on ne compte plus les témoignages des victimes du vaccin… Vous avez vu le Doctothon. On a aussi cette vidéo des États-Unis, parmi les centaines de milliers de témoignages :

Désinformation, ils nous diront ? Comme écrivait Guy Debord « L’avantage que l’on trouve à dénoncer, en l’expliquant ainsi, une désinformation bien particulière, c’est qu’en conséquence le discours global du spectacle ne saurait être soupçonné d’en contenir, puisqu’il peut désigner, avec la plus scientifique assurance, le terrain où se reconnaît la seule désinformation : c’est tout ce qu’on peut dire et qui ne lui plaira pas. » Si les fact checkers nomment à la vindicte les désinformateurs, c’est qu’eux informent bien. Évidemment.

On sait que ceux qui ont organisé leur propagande criminelle seront recasés dans les organisations qu’ils ont servis. Début 2021, Agnès Buzyn intègre l’OMS(1) où elle devrait s’occuper des « affaires multilatérales », c’est-à-dire représenter l’OMS « auprès du G7, de l’ONU ou de la Fondation Bill Gates ». Son mari Yves Lévy avait inauguré en 2017 le laboratoire P4 de Wuhan, alors qu’il était président-directeur général de l’Inserm; L’institut national de la santé et de la recherche médicale.

On achète, on détruit, on rachète. L’État a détruit pour 98,5 millions de matériel Covid, commandé par… l’État.

Le ministre de la santé s’y connaît dans le domaine, lui qui avait dit avoir brûlé 5 millions de francs belges dans le scandale Agusta. Pendant ce temps, on manque d’enseignants, de soignants, et la misère grandit. Pas grave, on fera des commissions avec des experts surpayés qui feront la même chose qu’avant : ne rien changer en faisant croire le contraire.

Comme disait encore Debord : « Le spectacle organise avec maîtrise l’ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l’oubli de ce qui a pu quand même en être connu ».

Les masques qui seront brûlés (ceux d’Avrox), l’État en avait commandé 15 millions de pièces pour près de 32 millions d’euros. Vu qu’il en reste 7 millions qui vont être brûlés, 8 millions ont été portés et ont contaminé les gens. Pas grave, tant que ce n’est pas le Covid. Une des conditions d’octroi de l’appel d’offres était pour l’entreprise candidate d’avoir déjà fourni au moins 250.000 masques en étoffe à un autre client.

Le Ministre Philippe Goffin avait choisi cette société luxembourgeoise sans respecter aucun critère logique : le prix était supérieur à celui des concurrents belges, les masques se sont révélés toxiques, les délais de livraison (qui étaient le prétexte du choix) n’ont pas été respectés… Sommée de s’acquitter d’une amende de 5,5 millions d’euros en raison de ces retards, la société n’en a pas moins dégagé un bénéfice eu égard au coût de 2,5 euros proposé à l’unité, soit une commande totale de 37,5 millions d’euros.

En Belgique, un ministre qui dépense 37,5 millions dans des conditions pour le moins trouble pour acheter des masques dangereux qui seront détruits par la suite pour un montant de 52 millions, n’est nullement embêté. Ça c’est la démocratie. Tant qu’il est pas d’extrême droite.

On achète, on jette, et cela passe comme une lettre à la poste… Info suivante. Circulez, il n’y a rien à voir.

L’image qu’il est nécessaire de faire passer dans nos sociétés du spectacle n’est pas celle qui reflétera la réalité, mais celle qui donnera l’impression que l’on veut donner de celle-ci. Ainsi, dès lors que Macron ne reflète nullement le choix du peuple, mais une fraction de celui-ci, il s’agit de gommer cette réalité et de laisser penser que des foules entières le soutiennent. De même, on ne montrera pas trop la multitude, dans toute la France, qui proteste et se rassemble le soir du deuxième tour.

Debord de nouveau : « Dès lors que l’on détient le mécanisme commandant la seule vérification sociale qui se fait pleinement et universellement reconnaître, on dit ce qu’on veut. Le mouvement de la démonstration spectaculaire se prouve simplement en marchant en rond : en revenant, en se répétant, en continuant d’affirmer sur l’unique terrain où réside désormais ce qui peut s’affirmer publiquement, et se faire croire, puisque c’est de cela seulement que tout le monde sera témoin. L’autorité spectaculaire peut également nier n’importe quoi, une fois, trois fois, et dire qu’elle n’en parlera plus, et parler d’autre chose ; sachant bien qu’elle ne risque plus aucune autre riposte sur son propre terrain, ni sur un autre. Car il n’existe plus d’agora, de communauté générale ; ni même de communautés restreintes à des corps intermédiaires ou à des institutions autonomes, à des salons ou à des cafés, aux travailleurs d’une seule entreprise ; nulle place où le débat sur les vérités qui concernent ceux qui sont là puisse s’affranchir durablement de l’écrasante présence du discours médiatique, et des différentes forces organisées pour le relayer. » 

Les mêmes escrocs sont réélus. Macron qui obtenait à peine 10 % des voix des Français en 2017, rempilent avec trois millions de votes en moins en 2022. Le banquier Macron, qui a détruit la France, mutilé les gilets jaunes, mis les soignants dans la rue ou les a obligé à s’injecter, celui-là dont une partie de la fortune amassée chez Rotschild et curieusement disparue des compteurs, n’a suscité aucune enquête, s’est retrouvé à nouveau devant Marine Le Pen. Non choix, comme on l’écrivait déjà en 2017(2). Les stars font marcher le système, celles qui nous divertissent du réel, et nous invitent à voter Macron.

Ceux qui se disent « insoumis » se soumettent quand il en est de leur intérêt. L’indétrônable assoiffé de pouvoir invite avant le deuxième tour à ne pas voter le Pen, donc à voter Macron.

Et se félicite au scrutin du deuxième tour qu’elle n’ait pas été élue, donc que Macron ait été réélu, sans dire la catastrophe que cela représente. 

Mélenchon pour qui les français de confession musulmane avaient voté en majorité, a donc certainement réussi ce qu’il voulait faire : éviter de voter Le Pen, et donc faire passer Macron. Merci Mélenchon! Et il faut dire qu’ils les ont grappillées les voix chez les Musulmans. Le grand recteur de la mosquée de Paris avait appelé à voter pour Emmanuel Macron. 

Ah, le juste milieu… qui est plutôt l’extrême centre dont parlait Alain Deneault, d’une politique au service de l’oligarchie, dont le meilleur représentant n’est autre que Macron lui-même. 

Mais ceux que ce système arrange, leur promettant des pensions scandaleuses et une visibilité médiatique, ne peuvent qu’y croire s’ils veulent continuer à en profiter, et il est donc utile de le confondre avec la « démocratie ».

Intérêts politiques qui se sont immiscés partout, même dans les cultes, avec des Castaner qui s’invitent dans les mosquées, au service de Macron. 

Ils se couchent devant un pouvoir qu’ils admirent et leur permet d’exister.

Pas grave si ce pouvoir tue les musulmans, divise comme jamais. Oligarchie dont le représentant suprême, à peine quelques heures après avoir été réélu, laisse entendre que l’on peut continuer comme avant.

Voilà aussi ce qu’il se passe quand on achète des HK G36, fusils d’assaut achetés en urgence aux policiers et aux gendarmes après les attentats du 13 novembre 2015.

La pensée s’est vautrée dans le conformisme le plus abject, elle est morte dans l’ensemble de ces lieux du spectacle. L’imam des cocktails Hassan Chalgoumi invite à voter pour son copain. Naturellement, il arbore aussi le drapeau de l’Ukraine.

Ah l’Ukraine, nouveau sujet de charité télévisuelle, téléguidée par la politique spectacle. Cette même politique qui laisse crever en rue des sans domicile, relègue les gosses des quartiers pauvres dans des écoles ségréguées, distribue l’argent, qu’elle disait ne pas avoir pour les victimes des inondations. Elle donne 800 millions alors qu’elle n’est même pas capable de payer convenablement ses professeurs ou de mettre en place un système de lutte contre la fuite fiscale. 

Les parcs d’attraction font les entrées gratuites pour les Ukrainiens, les belges qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, 1 sur 5 en Belgique, n’auront qu’à aller à la plaine de jeux; les réfugiés ukrainiens touchent plus que les autochtones. 

Les autres n’ont qu’à se les geler à Calais.

Si ça, ce n’est pas une manière de diviser…

Pour voir la vidéo d’origine: https://www.kairospresse.be/kairos-hebdo-n4/

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