Quand la démocratie est infectée par le Covid-19

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Selon la Commissaire européenne en charge de la santé Stella Kyriakides, la levée des mesures de confinement les plus drastiques au début de l’été a eu l’effet tant redouté : une remontée des cas. Ce qui a conduit d’aucuns à fustiger les mesures d’assouplissement prises en septembre par le gouvernement Wilmès. Or, depuis mars, la Belgique fait partie des pays stricts, s’alignant largement sur les mesures appliquées en France. Des mesures restrictives dont il est, au minimum, permis de discuter l’efficacité, au vu des résultats catastrophiques de la Belgique, dans la gestion de la crise sanitaire. Un large débat public qu’on souhaiterait voir pris en charge par les médias, les partis politiques, avec l’ensemble de la population. Or, on en est loin. 

QUAND L’ÉMOTION FAIT PERDRE LA RAISON 

En premier lieu, on s’interroge sur le rôle joué par les médias officiels dans la crise sanitaire, jouant davantage la carte de la dramatisation, la culpabilisation et l’accusation, au lieu d’endosser le rôle d’honnête courtier dans les débats. Les exemples sont légion. 

Dans son édition du 23 octobre dernier, le journal De Morgen publiait la Tribune « Cher Lieven Annemans. Vous êtes le clown entre les acrobates et les trapézistes ». Au motif qu’il préconisait l’assouplissement des mesures corona, en raison des dommages mentaux occasionnés par la maladie, cet économiste de la santé a été décrit comme l’homme qui minimise le virus. Comprenez : « un rassuriste ». Un scientifique, pour qui les mesures sanitaires liberticides sont disproportionnées et qui refuse d’être gouverné par la peur. Un feu de critiques qui l’a conduit à se retirer du Celeval, l’organe consultatif qui aide le gouvernement à lutter contre la crise corona. Est-il légitime de discréditer violemment un académique ou un scientifique sur la place publique, sous prétexte qu’il nage à contre-courant ? Est-ce que le climat de psychose collective, auto-entretenu par les médias, fait à ce point perdre la raison, que les principes de courtoisie, de respect dans les échanges d’idées soient enterrés au passage ? Au vu de la montée d’une intolérance grandissante à toute opinion qui ne s’inscrit pas dans la doxa dominante, on n’ose imaginer le sort réservé en Belgique au virologue suédois le plus écouté en Suède, Anders Tegnell, qui n’a préconisé ni le confinement ni l’obligation du port du masque par exemple, et dont les conseils ont pourtant été suivis scrupuleusement par son gouvernement, en opposition aux stratégies suivies par la majorité des pays d’Europe. Il ne fait guère de doute que ce virologue, pour qui « On ne pourra pas éradiquer le virus, même avec un vaccin. Il va falloir apprendre à vivre avec »(1), eût été médiatiquement lynché, taxé de darwiniste irresponsable, quand bien même sa stratégie ne se soit pas soldée, dans les faits, par un bilan de morts pire que le nôtre, qui l’aurait obligé à revoir fondamentalement sa copie. C’est que chez nous, les grands-prêtres de l’information anxiogène sont à la barre. Les anathèmes et insultes de tous bords, y compris dans les médias officiels, font florès. Florilège. 

« Il faut d’urgence nous protéger des égarements des complotistes et négationnistes : il y a péril en la demeure humaine »(2). Les termes sont forts. Le délit du « négationnisme » est punissable par la loi. Faut-il entendre par « négationniste sanitaire » une personne qui nie l’existence même du virus, une simple élucubration de l’esprit, ou une personne qui en appelle, par exemple, à une autre interprétation des chiffres bruts, publiés par Sciensano, en pointant que le chiffre de mortalité reste stable ? Ce qui relativise, de facto, la dangerosité de l’épidémie. Qu’entend-on par « complotiste » ? Un citoyen lambda qui estimerait que le virus a été créé par l’homme pour anéantir la population ou un citoyen qui exerce son sens critique ? 

À ce stade de la crise sanitaire, où l’émotionnel prime sur la raison, tous les amalgames sont permis. La seule vérité scientifique qui vaille, c’est assurément celle des scientifiques dits « alarmistes » (par opposition aux « rassuristes »). « Complotiste » est devenu un mot fourre-tout, utilisé à tort ou à raison, dont l’effet le plus immédiat est de couper court au débat et de cliver la société. Il sonne comme une excommunication du sérail des « bien-pensants ». 

Qui plus est. C’est à une véritable chasse aux sorcières que s’adonnent les tenants de l’orthodoxie du « sanitairement correct », dont l’édito paru dans La Libre Belgique, les 17–18 octobre derniers, en constitue un exemple éclairant. « (…) Ce combat contre le virus n’est pas celui de quelques-uns, il est l’affaire de tous et toutes. Les râleurs, ceux et celles qui savent mieux que tout le monde, vont critiquer, se rebeller. Ces inciviques ont une lourde responsabilité dans la propagation du virus. Car ce n’est pas leur vie qu’ils mettent en danger. Mais celles des autres, surtout des personnes fragiles ». 

Les coupables sont clairement désignés. Les citoyens. Ceux qui auraient l’outrecuidance de s’interroger sur la pertinence et la cohérence des choix politiques, la « proportionnalité » des mesures dans l’État de droit, les dégâts socio-économiques d’un second confinement brutal, la détérioration alarmante de la santé psychique de la population, face à la prolongation sine die de mesures antisociales contre-nature. Quand bien même les dirigeants politiques ont copieusement insulté notre intelligence collective, en édictant des règles totalement incohérentes, à l’instar du protocole à suivre dans les restaurants, on en déduit qu’un « bon citoyen » est celui qui se tait, donne son blanc-seing au gouvernement dans la gestion de la crise. 

Certes, de tels propos n’engagent que leur auteur. Toutefois, ils ne sont pas fortuits. Ils dénotent une dérive médiatique, où la presse devient « muselante ». L’essentiel n’est pas que les mesures soient toujours plus strictes, mais qu’elles suscitent l’adhésion. Ce qui suppose, en premier lieu, qu’elles démontrent leur efficacité. Ce qui présuppose la tenue d’un débat scientifique ouvert et contradictoire, y compris dans la prise en charge médicale, qui ne s’abaisse pas au niveau des invectives et des insultes. Il est sidérant de voir que des scientifiques, académiques, personnel soignant remettant en cause la stratégie sanitaire en vigueur soient discrédités, relégués au rang de « rassuristes », voire « complotistes », autrement dit, de « scientifiques frappés d’hérésie », de parias. 

Stigmatisation. Les médias ont un rôle clé à jouer pour empêcher cette dérive dangereuse. Éviter le piège de la propagande inavouée. Dès lors qu’une personne a peur de s’exprimer, de crainte d’être vouée aux gémonies, car son point de vue ne répond pas à la doxa sanitaire, ce sont autant de lézardes dans l’édifice « démocratie ». 

Le journalisme en tant que contre-pouvoir. Révéler la face cachée des choses. L’essence du journalisme d’enquête et d’investigation. Nourrir le débat démocratique et faire avancer les mentalités, dans le respect de chacun. Un principe cardinal qui doit impérativement retrouver ses lettres de noblesse. 

QUAND LA SCIENCE SE MUE EN IDÉOLOGIE 

Qu’il existe une controverse scientifique à propos de la crise sanitaire n’a pas lieu de surprendre, dans la mesure où le virus est loin d’avoir livré tous ses secrets. Asséner, dans ce contexte, des certitudes scientifiques est d’autant plus hasardeux que la recherche scientifique indépendante est structurellement sous-financée. En l’occurrence, à chaque fois qu’une étude scientifique est brandie pour justifier une mesure politique, il convient de s’interroger tant sur son financement que sur les potentiels conflits d’intérêt. Une précaution que devraient systématiquement prendre les dirigeants politiques. À titre d’exemple, lorsque le Ministre-Président de Bruxelles-Capitale, Rudy Vervoort, justifie le maintien du port du masque généralisé à l’extérieur en s’appuyant sur une étude rapportée par Marc Van Ranst(3) dit « notre expert national », on est en droit de se poser la question : pourquoi faire foi en cette étude en particulier (sans même la citer), préconisée par un expert connu pour ses multiples déclarations tonitruantes en faveur de mesures sanitaires toujours plus répressives ? En quoi cette étude serait-elle plus crédible que d’autres, qui prétendent l’inverse, mais qui sont susceptibles d’être écartées au prétexte que ce serait des agents du complot ? Bref, un tri est opéré, qui relève davantage d’un choix politique assumé, et non d’une preuve scientifique irréfutable. D’ailleurs, tous les pays européens ne se sont pas alignés sur des mesures aussi attentatoires à la liberté individuelle. En Suède, il n’est toujours pas question d’obligation du port du masque. En Hollande, un nombre limité de secteurs est concerné. Doit-on penser que ces pays soient gérés par des dirigeants politiques irresponsables, en prise avec des experts fantaisistes et iconoclastes ? Dans la mesure où la décision politique d’entraver le droit de respirer en plein air serait scientifiquement prouvée, comment explique-t-on que ces pays n’aient pas connu un taux de surmortalité par rapport aux nôtres ? Plus fondamentalement, sachant que les dirigeants politiques ont réussi à dire tout et son contraire sur l’utilité du masque pour freiner la propagation du virus en quelques mois, n’ont-ils pas, eux-mêmes, dévoyé la science, en usant abusivement de cet argument d’autorité ? 

La lecture des documents officiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qu’on ne pourrait raisonnablement suspecter de faire partie de la « complosphère », permet de le penser. En effet, dans sa dernière version Orientations provisoires sur le port du masque, réactualisée le 5 juin dernier, on peut lire ce qui suit : « De nombreux pays ont recommandé au grand public de se couvrir le visage, notamment par un masque en tissu. À l’heure actuelle, on ne dispose pas encore de données factuelles directes de qualité attestant de l’efficacité du port généralisé du masque par les personnes en bonne santé dans la communauté et il faut procéder à un bilan des avantages et des inconvénients à cet égard »(4). Et l’OMS de détailler la liste des avantages potentiels, dont : « l’impression donnée aux gens de contribuer à stopper la propagation du virus », « l’occasion de rappeler à la population les autres mesures (gestes barrières) à respecter ». Quant à la liste des inconvénients, retenons entre autres : « le risque potentiellement accru d’autocontamination dû au fait de manipuler un masque facial », « mal de tête et/ou difficultés respiratoires », « difficulté de communiquer clairement », « difficultés liées au port du masque par les enfants, asthmatiques ou les personnes souffrant d’affections respiratoires chroniques (…) ». 

À la lumière de ces recommandations, on s’étonne que le gouvernement belge, épris de multilatéralisme, ait fait peu de cas des conseils nuancés, formulés par l’OMS. Or, si l’été dernier, l’obligation généralisée du port du masque en extérieur dans certaines villes a suscité de l’opposition, c’est précisément en raison de son caractère arbitraire, disproportionné et non étayé par aucun consensus scientifique. Qu’à cela ne tienne. Revendiquer son droit de respirer à l’air libre en extérieur est désormais (très) mal vu. Un acte d’égoïsme éhonté, une incivilité, voire un crime, la tyrannie de la liberté individuelle ? Du reste, que les enseignants, et plus singulièrement les élèves de secondaire aient le triste privilège de devoir le porter de nombreuses heures durant, sans que la question des risques, notamment pour la scolarité, soit débattue, leurs souffrances entendues, tranche avec la rhétorique de la solidarité collective envers les personnes vulnérables, que les médias et dirigeants politiques nous martèlent au quotidien. Plus généralement, que valent les discours de bienveillance, selon la formule consacrée « Prenez soin de vous et des autres », dès lors que, dans les faits, il n’est même pas permis de débattre sur l’état de nos droits fondamentaux, affectés par la crise sanitaire ? Ce qui suscite pourtant de plus en plus l’inquiétude de nombreux avocats et experts des questions juridiques, pour qui certaines mesures restrictives ont une base juridique trop faible ou qui s’interrogent sur leur « proportionnalité ». 

À une époque où les études scientifiques sont de plus en plus instrumentalisées à des fins politiques, les dirigeants sont tenus d’étayer leurs décisions sur base de preuves scientifiques solides, irréfutables, en citant leurs sources. Sans quoi ils alimenteront la défiance citoyenne vis-à-vis du politique. À ce titre, la citation de la philosophe Hannah Arendt est d’une actualité criante : « Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger ». 

LA STRATÉGIE DE LA COMMUNICATION 

« Le marathon sanitaire durera au minimum jusqu’à l’été 2021. C’est notre comportement qui décidera de la vie ou de la mort de quelqu’un de vulnérable », dixit le Premier ministre Alexander De Croo(5) . L’arme absolue contre le virus : la culpabilité. L’héritage de notre culture judéo-chrétienne, avec laquelle les dirigeants politiques jouent à plein régime. Si on doit resserrer la vis, c’est parce qu’une frange des citoyens (en particulier, les jeunes, dernière catégorie en date à être clairement stigmatisée) ne respecte pas les gestes-barrières. Des citoyens « déviants » en qui sommeillerait un assassin potentiel. C’est de leur faute si, à présent, on doit opérer des choix dans les hôpitaux. 

La culpabilité collective : un moyen commode pour masquer les failles béantes du politique. À leur décharge, il est difficile de naviguer à vue. Ce qui doit nous inspirer de l’indulgence. A fortiori que la mise en place de certaines mesures pour corriger le tir prend désormais du temps. Désengorger les hôpitaux suppose, entre autres, l’investissement dans les soins de première ligne, la formation du personnel soignant, la valorisation du métier d’infirmier, etc. Ce qui ne peut se faire par un simple coup de cuiller à pot. Toutefois, il incombe aux dirigeants politiques de balayer devant leur porte. La crise dans les hôpitaux, c’est le fruit de décisions politiques prises en amont, qui s’enracinent dans un corpus de mesures néolibérales, portant le sceau du Consensus de Washington, ayant foi en la « libéralisation, dérégulation et privatisation » de l’économie. Des recettes largement appliquées en Belgique, avec la bénédiction d’une succession de gouvernements, associant généralement des partis qui se revendiquent d’un ancrage à gauche, dont un des avatars est le Pacte budgétaire européen. Véritable ceinture de chasteté budgétaire, il est le reflet d’une vision de l’économie politique automutilatrice. Entré en vigueur en 2013, il gravait durablement dans le marbre le principe d’austérité budgétaire, dont la collectivité paie à présent le prix douloureux. Celle d’un désinvestissement public chronique dans les soins de santé, malgré une démographie vieillissante, qui prend l’ensemble de la population belge en otage. 

Que des erreurs de communication politique soient commises dans la gestion de la crise est probablement inévitable, voire excusable. La lasagne institutionnelle belge n’y aide pas. Ce qui ne justifie pas d’opérer sur le mode de l’infantilisation. La conférence de presse de Sciensano du 7 octobre dernier, où Yves Van Laethem nous exposait le guide du parfait « hôte », restera dans les annales. Le gouvernement s’invite désormais dans notre cuisine, notre salon, salle à manger, toilette. Bref, notre espace privé, intime. De façon symptomatique, s’il insiste sur l’importance de fournir du gel hydroalcoolique à table et une enveloppe pour le masque, il omet singulièrement de se prononcer sur l’importance d’avoir une alimentation saine, équilibrée, variée, pour fortifier son système immunitaire. Le béaba pour ne pas tomber dans la catégorie des personnes « vulnérables », sachant que les patients atteints d’antécédents cardio-vasculaires, d’obésité, les diabétiques, sont susceptibles de développer des formes graves de la maladie. 

Pourquoi, dans ce contexte, un plan d’action national contre la malbouffe, en réponse à la crise sanitaire, n’est pas à l’agenda des ministres ? Comme le rappelle la Commission européenne, dans sa Stratégie « De la ferme à la table » (mai 2020) : « Plus de 950.000 décès (1 sur 5) et plus de 16 millions d’années de vie en bonne santé perdues dans l’Union en 2017, principalement en raison de maladies cardiovasculaires et de cancers, étaient imputables à des régimes alimentaires peu sains6. Et d’ajouter : « L’obésité gagne du terrain. Plus de la moitié de la population adulte est aujourd’hui en surpoids ce qui contribue à une prévalence élevée des maladies liées à l’alimentation (y compris différents types de cancer) et occasionne des dépenses de santé à l’avenant ». En clair, c’est l’affaiblissement du système immunitaire qui fait exploser, par le principe des vases communicants, la catégorie des « personnes vulnérables » à protéger. Pourquoi donc les médias, qui nous matraquent au quotidien avec les chiffres sur la mortalité du Covid-19, ne le font-ils pas également au sujet du cancer (soit 9 millions de décès par an dans le monde), autre facteur de co-morbidité ? Ce qui apporterait un éclairage nouveau à la population sur les défis majeurs à relever en termes de santé publique, selon une approche holistique, où l’enjeu est d’attaquer le mal à la racine. 

De la même façon, dans la campagne gouvernementale « Une équipe de 11 millions », on est en droit de s’étonner que la pratique d’une activité physique, telle que la marche, le jogging ou le vélo, durant laquelle on peut respirer à pleins poumons, ne figure pas dans les fameuses « règles d’or », quand bien même l’alimentation saine et la pratique d’une activité physique constituent l’alpha et l’oméga d’une approche préventive de la santé. 

Plus globalement, rappelons que l’Agence européenne de l’environnement signalait, dans son rapport du 8 septembre dernier, que la pollution tue des centaines de milliers de personnes chaque année en Europe, soit 13% des décès. Et de souligner que l’émergence de la pandémie de coronavirus doit faire réfléchir à l’impact de la dégradation de l’environnement sur la santé humaine. Logiquement, dès lors que les autorités publiques justifient les mesures draconiennes de privation de liberté au motif que la santé est une priorité absolue, cette question devrait faire la Une de l’actualité politique, dans le souci d’une approche globale et multidisciplinaire de la protection de celle-ci. Or, il n’en est rien. Comme si les dirigeants politiques étaient frappés de cécité, le nez dans le guidon, gérant l’épidémie à la petite semaine, sans vision. 

Les incessants tours de vis : Franck Vandenbroucke, ministre de la Santé, les justifie « pour ne pas avoir de morts sur la conscience ». En mésestimant lourdement l’ampleur des dégâts socio-économiques et psychologiques collatéraux, il contribue à détruire la société. Oubliant, pour paraphraser Renaud Girard, co-auteur du livre Quand la psychose fait dérailler le monde, que l’homme n’est pas qu’un être sanitaire. Il est aussi un être social, un être économique, un être culturel, un être spirituel. 

Inès Trépant,
politologue, autrice d’essais sur la politique européenne. 

Notes et références

1. https://www.7sur7.be/monde/le-marc-van-ranst-suedois-on-ne-pourra-pas-eradiquer-le-virus-meme-avec-un-vaccin-il-va-falloir-apprendre-a-vivre- avec~a53c0ba6/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
2. Chronique de Xavier Zeegers, “Quand la raison recule”, parue dans La Libre Belgique, 25 septembre 2020.
3. Crf. Interview de Rudy Vervoort, l’invité de Matin Première, 26 août 2020.
4. Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : Orientations provisoires, pp.7–10. https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4‑fre.pdf
5. Interview du Premier ministre donnée dans La Libre Belgique, 24–25 octobre 2020.
6. Page 15. Pôle scientifique de l’UE: https://ec.europa.eu/jrc/en/health-knowledge-gateway/societal-impacts/burden.

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