Le covidisme a substitué un autre point Godwin — « complotiste » — à celui qui prévalait dans les années 2000 et 2010 : « populiste », un « terme élastique et sans consistance » que décortique Antoine Chollet. L’anti-populisme qui régnait alors dans les médias provenait d’une élite culturelle (sic) qui considère que le peuple est irrationnel et psychologiquement incompétent pour prendre son destin politique en main, devant dès lors remettre celui-ci et les décisions y afférant à un cénacle d’experts et de représentants. Or cela va à l’encontre du sens commun : la pratique démocratique pose que « toute démocratie repose sur une participation aussi intense que possible du corps civique » et que le peuple est souverain. Se plaçant en surplomb, ces politologues et sociologues libéraux ont beau vilipender les extrêmes du spectre politique, ils ne font que veiller au statu quo du régime néolibéral en place « en légitimant les plus vieux argumen …
Vous devez être abonné pour visualiser cette page.
Si vous êtes déjà abonné, veuillez-vous connecter.
Dans le cas contraire, abonnez-vous dès à présent.
Si vous êtes déjà abonné, veuillez-vous connecter.
Dans le cas contraire, abonnez-vous dès à présent.