Chers amis,
Il faut que je vous raconte un événement de lecture qui ne m’était jamais arrivé. Il y a quelques mois, en plein covid, j’ai entendu — nul n’est parfait — un discours de Macron. Je suis resté ébahi, pétrifié. Et je me suis demandé : le délire, c’est lui ? Ou c’est moi ? Il fallait que j’en eusse le cœur net, que je systématise l’expérience, simplement pour vérifier. Alors — pardonnez-moi encore une fois — je me suis lancé dans une entreprise masochiste : j’ai lu (presque) toute la prose de Macron. J’ai lu l’épais manifeste Révolution qu’il a écrit pour l’élection présidentielle de 2017, et j’ai écouté-lu tous ses discours, avant, pendant et après le confinement. Résultat : c’était la première fois de ma vie que je voyais quelqu’un me prendre aussi grossièrement pour un con. Et puis aussitôt après, comme il y a des limites au masochisme, j’ai pensé : « Et si le con, c’était lui ? » Le problè …
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