[SÉRIE] CHRONIQUE ÉCONOMIQUE #3: Mourir ou muter ?

S’il ne fait rien, le petit commerçant va inexorablement disparaître. Il ne peut résister avec les moyens qu’il possède contre la déferlante des grands groupes et leurs moyens financiers gigantesques.

Pour ne pas mourir, il doit inévitablement revoir entièrement sa façon de fonctionner et son mode d’organisation.

Pour se faire, il doit baser sa stratégie sur 4 piliers :

  1. Sa clientèle : il connaît ses clients, en dehors de ses fonds propres, c’est sa vraie richesse. Faire du client un partenaire. Les commerces « ethniques » dans les quartiers à fortes concentrations immigrées résistent très bien à la concurrence des grands groupes, parce qu’ils développent un attachement important avec leurs communautés d’origine. Leur clientèle est d’autant plus fidèle que ces commerces proposent une offre d’articles et de biens divers liés aux usages et aux caractéristiques singulières de ces groupes ethniques.
  2. Ses fournisseurs : doit-il les conserver ? Ou se tourner vers d’autres ? Sortir des réseaux d’approvisionnement tenus par les grands groupes, choisir les producteurs locaux ? Ce dernier cas, concerne particulièrement les commerces alimentaires.
  3. Ses pairs : les autres commerçants de même taille. Mutualiser les besoins, se défendre contre l’Etat rapace et étrangleur – on lutte mieux à 100 que tout seul.
  4. Sa localisation : sa proximité peut aussi être sa force, en fidélisant sa clientèle.

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