De woede van de machtigen of het einde van het ‘publieke ding

Illustré par :

Aurélie Garnier La violence que la République française impose, par l’entremise de son gouvernement, aux citoyens de ce pays, sous couvert d’une crise sanitaire, est intolérable et probablement inédite, au moins depuis 1945. Elle semble permise par la perte complète d’autonomie réelle qui caractérise, hélas, la vie de tout un chacun dans nos sociétés modernes. À quelques exceptions près, aucun d’entre nous n’est en mesure de subvenir à ses besoins vitaux. Se nourrir signifie ainsi s’aliéner à un travail salarié qui souvent ne fait pas sens, pour être rétribué, en échange, avec de l’argent qui, à son tour, permettra d’acheter la nourriture sans laquelle nous ne pouvons survivre. Il en va de même pour le logement, et la nécessité de le chauffer en hiver, pour les vêtements et pour l’attention à la santé.  Cette hétéronomie a été construite au fil du temps afin de permettre la marchandisation intégrale et la dépossession de nos existences, depuis le lai …
  1. Ivan Illich, Némésis médicale, l’expropriation de la santé, Fayard, 2021 (1ère édition en 1974).
  2. William Morris, L’Age de l’ersatz et autres textes contre la civilisation moderne, L’Encyclopédie des nuisances, 1984/1997.
  3. Règlement 2016/429 relatif aux maladies animales transmissibles du 9 mars 2016.
  4. « Quand le gouvernement viole le droit du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Extrait de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1792, partie intégrante du bloc constitutionnel actuel, avec le préambule de la constitution de 1946 et la charte de l’environnement de 2004.
  5. Cf. Ombres et Lumières, La faible lueur d’une bougie est préférable aux ténèbres de la modernité connectée, éditions Quartz, 2021.

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