Improvisation, insécurité, incertitude et créativité

Depuis mars 2020, les activités habituelles en dehors de mes cours au Conservatoire royal de Bruxelles se sont pratiquement évanouies, confinement oblige. Le côté positif de cette situation est le retour d’une pratique quotidienne du piano et ce pour mon plus grand plaisir. Je n’avais plus investi autant de temps derrière le clavier depuis des années, improvisation et composition étant au cœur de ma pratique. Depuis que j’ai débuté la musique, j’ai toujours aimé improviser, être à la recherche de nouveaux territoires et de nouvelles sensations, me plonger dans un processus créatif pour lequel l’étonnement, l’inédit, l’inouï sont au rendez-vous. Improviser vient de l’italien improvisare, qui n’est pas prévu mais « L’improvisation, ça ne s’improvise pas ! ». Jolie formule de Bernard Lubat(1).  Effectivement pour improviser il faut connaître son sujet, il faut travailler ses « gammes » et plus on est à l’aise avec la matière musical …
Notes et références
  1. Multi-instrumentiste français, créateur du Festival d’Uzeste, imaginé comme un espace de réflexion avec un fort ancrage anticapitaliste.
  2. Depuis janvier 2021, il y a eu environ 1.200 évènements culturels en Fédération Wallonie Bruxelles sous l’impulsion de Still Standing for culture.

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