The vaccine or the door?

Je te risque, tu paies… telle est souvent la réalité du fantassin qui met en péril sa vie sur la ligne de front. Cela pourrait aussi être la devise de l’armée belge en 2022 après presque 3 ans de Covid. L’article ci-joint « Le vaccin ou la porte ? »(1), est tiré du journal « La Sentinelle », revue d’un syndicat militaire réservée aux membres l’ACMP-CGPM. Il montre qu’aucun enseignement n’a été tiré de ces trois années dans les plus hautes instances de l’armée, et encore moins à la Défense.

Extrait du journal de l’armée La Sentinelle

Il n’est pas courant de découvrir aussi clairement dans un article émanant d’une instance officielle ce double langage propre au narratif Covid, nous rappelant un des slogans de 1984 de George Orwell : La liberté, c’est l’esclavage. Si celui-ci date de 2021, fin 2022 les sources internes à l’armée nous indiquent que rien n’a changé (voir document 1 et 2), leur imperméabilité au réel étant prodigieuse, à l’instar de toute la caste politico-médiatique: même chantage, après deux ans, maquillant inlassablement une obligation sous couvert de liberté, marque de la perversité, bafouant le principe de non-contradiction : « Le vaccin n’est pas obligatoire mais il est nécessaire pour certaines activités », traduisez : vous devriez avoir le choix puisqu’il n’est pas obligatoire, mais étant « nécessaire », entendez indispensable, vous n’avez pas le choix, il est donc obligatoire. D’ailleurs, la Défense indique en réponse à l’armée : « Il a décidé au sein de la défense que la vaccination contre la Covid-19 était dorénavant une condition indispensable pour qu’un militaire puisse rester dans la catégorie d’aptitude opérationnelle A (CatOps A). Le vaccin Covid-19 n’est pas obligatoire mais il est indispensable (sic) pour pouvoir partir en mission ».

Vous pouvez être « libres », mais vous le paierez

Celui qui fera le choix de ne pas se faire injecter un produit expérimental n’aura pas les mêmes perspectives de carrière que celui ayant obtempéré. Même si l’armée tente de se protéger en indiquant préliminairement que le refus ne peut légalement pas faire perdre la qualité de militaire, ce préambule ne fait qu’accentuer leur délire contradictoire et leur rejet de responsabilité : « Légalement, le refus du vaccin ne peut pas directement conduire à une perte de la qualité de militaire (démission d’office, inaptitude définitive, …). Cependant, il est clair que, par exemple, un militaire BDL ne pouvant être CatOps A pour cause de refus de vaccination ne met pas toutes les chances de son côté (Sic) s’il tient à évoluer comme militaire(2). Il en est de même pour un candidat qui ne pourrait plus être CatOps A parce qu’il ne veut pas être vacciné ». Entendez pour cette dernière remarque, que les candidats militaires qui voudront partir en mission seront sélectionnés sur base de leur statut vaccinal. En toute illégalité donc. Et si ce ne devait pas être assez clair : « Les conséquences d’un refus de vaccination sont alors très importantes et signifient pour le personnel concerné un fameux frein (sic) dans la carrière opérationnelle. Par exemple, si un pilote d’A400M refuse de se faire vacciner, il va de soi que son futur en tant que personnel naviguant est sérieusement compromis, tout simplement parce que la composante Air ne peut pas faire « grand chose » d’un pilote qui ne peut plus partir en mission. Pareil pour un marin à bord d’une frégate, un para-commando, etc. Les militaires dans cette situation risquent en outre de s’opposer à des tracasseries (sic) : mutations défavorables, refus de formations, mauvaises évaluations, … Une stigmatisation (sic), voire une forme de pression morale (sic) qui peut à terme les pousser à démissionner  ». Menace, incitation à la délation, discrimination institutionnalisée…

Le plus consternant n’est toutefois pas cette obligation qui ne dit pas son nom, mais le fait qu’après autant de mois et de recul sur la « vaccination » contre le covid 19, les autorités militaires n’aient pas évolué concernant cette problématique. Car il est aujourd’hui évident que l’injection Covid n’empêche ni l’infection, ni la transmission, ni les formes graves, et que cela était connu bien avant que des centaines de millions de personnes soient inoculées à travers le monde. Comme l’indique le journaliste spécialiste en santé, Xavier Bazin, dans son dernier ouvrage, « Injectés dans les muscles, [les vaccins anti-Covid] ils avaient très peu de chances de bloquer l’infection. Ils risquaient au contraire de favoriser les contaminations silencieuses. Et parce qu’ils contenaient une seule protéine du coronavirus, ils risquaient fortement de favoriser des mutations, donc des variants… et de faire perdurer l’épidémie indéfiniment »(3). Le journaliste poursuit, évoquant la forte probabilité que le « vaccin » puisse faciliter les formes graves plutôt que de les empêcher : « Peut-on imaginer qu’un vaccin puisse aggraver la maladie, plutôt qu’en réduire la gravité ? Est-il pensable que les autorités aient pu nous faire prendre le risque de subir une forme plus grave de Covid-19 à la suite de la vaccination, en cas de mutation du virus ? La réponse est oui. C’était même un risque reconnu tout au long de l’année 2020, au moment où il était encore permis de poser des questions sur la vaccination(4) ».

Pourtant, toutes les campagnes de vaccination européennes, même si elles sont aujourd’hui moins intrusives, incitent encore les citoyens à se faire injecter afin de limiter les formes graves. Sur les différents sites du gouvernement fédéral, on peut lire que : « le coronavirus est particulièrement dangereux pour les personnes de plus de 65 ans ou pour les personnes qui souffrent de certaines maladies ». Si cette assertion peut paraître mensongère dès lors que les traitements « alternatifs » (Hydroxychloroquine, Ivermectine, Azithromycine…) ont été écartés dès le début, mais aussi que les malades n’ont pas été soignés à temps, envisageons toutefois cette dernière possibilité. N’est-il pas dès lors interpellant que la composante médicale de l’armée ait imposé la vaccination contre le covid 19 à l’ensemble des effectifs susceptible d’être envoyé en opération, vu l’âge moyen du personnel militaire ?

En résumé, la composante Médicale dit préférer prévenir que guérir, mais ne finira-t-elle pas par devoir guérir tout court ? La vaccination contre le covid-19 est fortement recommandée par l’armée, pour une population qui n’est pas à risque, en parfaite santé et entraîné, quitte à mettre la santé de son personnel en péril.. Il présente dès lors des risques d’effets indésirables non négligeables, qui pour le coup, peuvent générer des difficultés de prise en charge sur le théâtre d’opérations. Une myocardite ou péricardite ne se traitent pas par une mise au repos de quelques jours. Pour reprendre l’exemple de l’article, il est difficile d’imaginer quelles seraient les conséquences de ce type de pathologie pour un pilote d’Airbus A400M, au bout du monde, en phase décollage. L’article de 2021 envisage d’ailleurs cette possibilité d’effets secondaires : « Nous avons aussi demandé à l’autorité si la Défense interviendrait en cas de séquelles ou complications à la suite de l’inoculation d’un vaccin contre la Covid-19 (…) La Défense n’accepte aucune responsabilité spécifique » : « Toute complication qui serait la conséquence de la vaccination contre la Covid-19 ne pourrait être constitutive d’un accident du travail. En effet, le risque de la vaccination en tant que tel n’est pas lié à la fonction de militaire » ».

Il est scandaleux que cette vaccination soit poussée, promue et encouragée, à tort et à travers, mais qu’en cas d’effets indésirables et/ou d’incapacité de travail, l’armée se dédouane de toute responsabilité. Cette expérimentation est globale et cette injonction paradoxale, ici exprimée avec évidence dans le discours de l’armée, mais qui est l’apanage de tous les gouvernements occidentaux. Toutefois, il aurait été cohérent que le commandement militaire se libère de ses chaînes politiques dans l’intérêt de son personnel dévoué, dans l’intérêt du peuple, et non dans celui d’une caste politique au service de l’oligarchie. 

Tout cela ne présage rien de de bon. Souhaitons toutefois que quelques-uns parmi les soldats, le personnel administratif, les sous-officiers, le personnel technique, les officiers, aient, à l’instar des soignants suspendus en France, refusé d’être victimes de ce chantage odieux.

Si c’est le cas, soyons sûrs que ceux qui les poussent à s’injecter, rejetant la responsabilité sur celui qui a le choix de ne pas avoir le choix, n’en diront rien…

Jérôme Delforge & Alexandre Penasse

Notes et références
  1. https://issuu.com/acmpcgpm/docs/sentinelle_2021-04
  2. En général, quand on est militaire, on veut évoluer comme militaire, sinon on fait boulangerie ou autre chose, pour évoluer comme boulanger.
  3. Xavier Bazin, Antivax toi-même, Guy Trédaniel éditeur, 2022, p. 41.
  4. Ibid., p. 54. Souligné par l’auteur.

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