Grâce à l’anonymat des capitaux, des fonds spéculatifs assèchent littéralement un secteur économique, qu’ils considèrent comme une proie. Ils le vident de toute concurrence et s’imposent avec leurs enseignes. Ils dictent les prix et piègent en définitive les consommateurs.
L’exemple du secteur des salons de coiffure pour dames à Bruxelles, de 1980 à aujourd’hui.
De 4000 salons de coiffure en 1980, il n’en restait déjà plus que 2000, 10 ans plus tard. Comment un fond spéculatif, en créant une enseigne bien connue (Olivier D.) a pris à la gorge les petits indépendants qui tenaient vitrine dans leur quartier, avec une clientèle traditionnelle.