C’est à une enquête digne du commissaire Adamsberg que s’est livrée Fred Vargas dans son dernier ouvrage qui, pour le coup, n’a rien de fictionnel. L’enjeu ? Rien moins que l’évolution corrélée du climat et de l’usage de nos ressources énergétiques. Selon l’autrice, la décroissance aura bien lieu, dès 2040 et peut-être même avant. Mais, contrairement aux rêves caressés par ceux qui prônent, à juste titre, une inversion du dogme de la croissance à tout prix, fût-elle soi-disant « verte et durable », cette décrue se fera, selon Vargas, de manière contrainte et forcée et elle sera violente, générant récession et chaos socio-économique sans précédent. À l’origine de ce grand collapsus, selon elle, le tarissement définitif des ressources pétrolières, à l’horizon 2045 tout au plus. Le paradoxe, c’est que cette chronique d’une mort annoncée du pétrole, prélude à une apocalypse socio-économique, sera plutôt une bonne nouvelle pour l …
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