Les larmes des oliviers

À Gaza, les oiseaux chantent-ils encore, dès lors que se déroulent, jour après jour, des atrocités depuis le 7 octobre 2023 (sans parler des conflits préexistants) ? Sans doute ont-ils déserté depuis longtemps (s’ils n’ont pas péri) ces lieux de décombres, de misère et de violence, libres de voler de leurs propres ailes. Quant aux plantes, fleurs, arbres, pour ceux qui sont encore debout, il ne leur est pas possible, enracinés dans la terre, de fuir à leur guise ces champs de l’horreur. Ils sont donc forcément les témoins silencieux de la barbarie en cours. Les végétaux impriment-ils dans leurs cellules l’odeur de la mort qui flotte dans les airs et s’immisce dans le sol ? Quoi qu’il en soit, bien que témoins de premier plan de cette guerre sans nom – le mot génocide est en réalité plus approprié pour désigner ce théâtre macabre –, la nature est totalement impuissante face à la manifestation de ce démon humain. Comme le dit très bien un …
  1. Eros Sana, « À Gaza, c’est aussi la nature que l’on assassine »,
    https://basta.media/a‑gaza-c-est-aussi-la-nature-que-l-on-assassine
  2. Eros Sanan, ibid.
  3. Eros Sanan, ibid.
  4. Programme des Nations unies pour le développement
  5. Eros Sana, op. cit.

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