Débat entre le soir et Kairos

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On avait été invité à un débat à l’Ihecs, avec Philippe Laloux, vice-rédacteur en chef du Soir et Digital Media Manager… En une vingtaine de minutes, on aura eu le temps de mesurer toute la morgue des journalistes du pouvoir, mais surtout leur malaise, la conscience de leur contradiction revenant toujours à un moment ou l’autre… Enfin, on n’est pas rancunier, on accepte donc les bras tendus la proposition de Philippe Laloux de « venir participer à une réunion de rédaction » au Soir*. D’ici là, lire la retranscription de notre rencontre du 8 mai vous permettra sans doute de comprendre pourquoi la mise en contact de la presse libre avec la presse industrielle est, comment dire ? Difficile…(1).

Animateur (Sylvain Anciaux) : Comment est-ce qu’on crée l’information chez Le Soir, comment est-ce qu’on crée un article, quels sont vos sources ?

Philippe Laloux : le terme est peut-être mal choisi : on ne crée jamais de l’information, on va la chercher, on va chercher l’information avec les dents, c’est la règle dans ce métier. On ne se lève pas le matin en disant « oh tiens, sur quoi je vais écrire aujourd’hui, qu’est ce que je vais commenter »; l’information c’est une denrée rare, de plus en plus complexe à aller dénicher, et c’est ça le principal métier et le rôle de la presse aujourd’hui, c’est d’aller chercher cette information, de la décrypter, de l’analyser, de la mettre en perspective.

Chez Kairos, comment on traite l’info alors ?

AP : je suis assez d’accord avec le fait que l’on ne crée pas de l’information ; à la fois on va la chercher mais à la fois on ne la suscite pas, on ne la génère pas en pensant si elle va plaire ou si elle ne va pas plaire. On part souvent d’un doute, d’une question, d’une interrogation… je peux donner un exemple très simple : le prochain dossier va porter sur la richesse. Cela part d’un questionnement qui est celui où l’on entend souvent parler de lutte contre la pauvreté, mais on attend rarement parler de lutte contre la richesse par exemple, où de mettre des limites à la richesse. Donc on part de là, on fait de l’investigation et tout ce qui suit.

Il y a 5 [6] numéros de Kairos par an, il y en a 365 chez Le Soir…

PL : … beaucoup plus…

… voir même beaucoup plus… Pensez-vous que la fréquence de publication impacte la qualité de l’information dans vos journaux. Au fond, quel est votre rapport avec le temps en tant que journaliste ?

AP : il y a deux points : d’abord c’est tout simplement impossible pour nous de créer un journal tous les jours ; deuxièmement, la périodicité [quotidienne] d’un journal n’est faite que pour une seule chose : un journal qui sort tous les jours, c’est fait pour plaire aux annonceurs, c’est évident. Il faut que ça sorte tous les jours pour qu’on puisse y mettre des publicités, qu’on puisse être en concordance avec les annonceurs qui nous subsidient.

Monsieur Laloux, vous êtes d’accord.

PL : Je vais d’abord répondre à la question avant de dire si je suis d’accord ou pas, puisque on ne crée évidemment pas un journal pour la publicité puisqu’on peut évidemment faire à ce moment-là un toutes-boîtes, qui s’appelle par exemple Vlan et répond à cette règle-là. Ce qui est important, ce n’est pas nécessairement le rythme de parution mais le temps que l’on met pour faire son métier avec rigueur et les moyens que l’on y met. Donc si on a la capacité de fournir de l’information validée, rigoureuse 5 fois par an, il faut le faire, c’est très important. Il y a des hebdomadaires qui le font 52 fois par an et qui ont aussi de la publicité… nous on le fait beaucoup plus que 365 fois par ans parce que Le Soir n’est pas qu’un journal papier, c’est aussi un site internet. C’est donc cela la principale rupture qu’il y a eu avec la manière dont les gens consomment de l’information aujourd’hui, je n’aime pas le mot « consommer » mais en tous cas lisent ou prennent connaissance de l’information, c’est qu’ils le font tout le temps : on n’est plus dans un modèle de média où je suis sur mon pied d’estale et je diffuse un même message (…) les gens consomment de l’information quand ils le souhaitent, au moment où ils le souhaitent, sur le support de leur choix. Et la principale rupture dans ce métier elle est là, à savoir que la deadline, la limite de publication est devenue totalement accessoire, même le support est devenu totalement accessoire, ce qui est important c’est de donner une information quand elle est validée. Par exemple hier [le 7 mai], des médias sortent à 15h30 une information en donnant le nom du futur président de la République française : eh bien, c’est zéro mérite, parce que fatalement c’est sur base de sondage, ce n’est pas recoupé (…)

Mais souvent dans Le Soir on retrouve la nouvelle du jour, l’info chaude, est-ce que c’est possible en même pas 24 heures de recouper toutes les sources et de publier quelque chose qui soit fiable ?

PL : Le Soir est un journal d’actualité, et, pour être un peu dans la caricature vous avez le résultat du match, mais vous avez aussi et j’espère que vous le lisez, une enquête sur les football leaks qui permet de démonter touta la mécanique des transferts du Mercato, où pourquoi Ronaldo a détourné 150 millions. Ça ce n’est pas une nouvelle qui tombe du ciel, c’est une info qu’on va chercher, qu’on recoupe et qui met des mois à être validée.

Monsieur Penassse, vous voulez réagir ?

AP : en dehors de la publicité, évidemment que le journal de marché, le journal qui appartient aux dominants, est fait aussi pour formater une certaine opinion publique et lui donner certaines idées. Donc on ne retrouvera jamais dans Le Soir, ou La Libre, ça a été montré, des idées qui sortent d’un cadre. Alors Macron, on fait croire que tout d’un coup on avalise le résultat d’élections libres et démocratiques alors que tous les médias ont travaillé activement depuis des mois, surtout dans ce cas-là les médias français, à créer le candidat Macron et à faire qu’il soit le candidat qui passe (…). C’est évidemment difficile d’obtenir d’un journaliste qui travaille dans une grande presse l’aveu que ses patrons sont le groupe Rossel qui appartient à la famille Hurbain, qui est la 100 ème famille la plus riche de Belgique(2), et qui ne s’intéresse évidemment pas pour rien au Soir. Ce n’est pas du hasard.

PL : Je pense qu’on a ici la différence entre des personnes, et je n’ai rien contre Kairos et je salue ce travail ainsi que l’existence de presse alternative comme vous l’avez appelée… évidemment qu’ici on est loin d’un travail journalistique ; ici c’est une opinion, on est dans le fantasme…

AP : je l’attendais celle-là…

PL : … oui, vraiment dans le fantasme, on lâche de manière péremptoire…

« Jamais Monsieur Penasse n’a pris son téléphone et n’a pris la peine de téléphoner à Béatrice Delvaux ! Jamais ! J’invite Monsieur Penasse à venir participer à une réunion de rédaction, vivre quelques jours, de faire un vrai travail journalistique, pour recouper toutes ces sources »

Vous faites justement ma transition, c’est parfait. Dans la première introduction de son premier numéro, Monsieur Penasse, vous écrivez : « notre époque manque cruellement de radicalité qui fait ici figure en réalité de simple cohérence ». C’est vrai que comme M. Laloux vient de le dire, chez Kairos on retrouve souvent un parti-pris dans les articles, on ne peut pas se le cacher, alors quelle relation doit entretenir le journaliste avec ce qu’il produit : est-ce qu’il doit être tout à fait neutre ?

AP : il n’y a que ceux qui se disent les moins engagés qui le sont le plus. Des journaux comme Le SoirLa LibreLe Monde et les autres, sont très engagés : ils sont engagés tout simplement en faveur du capital. Je vais vous lire un petit extrait de notre chère amie Béatrice Delvaux qui, en 1999, écrivait : « le non radical à la mondialisation est intenable dans un monde où le consommateur pose tous les jours des gestes qui font sortir les entreprises des frontières. Le marché reste le mode d’organisation le plus efficace de la vie économique, notamment parce que tous les autres ont montré leur limite. Il faut favoriser la construction d’un capitalisme fort et conquérant, permettant d’assurer la pérennité d’entreprises qui conservent leur centre de décision au pays ». Faut-il rappeler que Béatrice Delvaux a préfacé le livre sur Albert Frère…

PL : … et elle a fait son stage au FMI, pour déjà anticiper…

AP : Albert Frère, c’est une des plus grosses fortunes. Évidemment, on est raillé quand on dit ça comme si c’était quelque chose qui n’était pas grave dans la façon dont on aborde la réalité et la vérité de certains sujets (…).

PL : J’ai le plus grand respect pour les opinions de Monsieur Penasse, mais ça reste des opinions. Jamais Monsieur Penasse n’a pris son téléphone et n’a pris la peine de téléphoner à Béatrice Delvaux ! Jamais ! J’invite Monsieur Penasse à venir participer à une réunion de rédaction, vivre quelques jours, de faire un vrai travail journalistique, pour recouper toutes ces sources.

PL : parce qu’évidemment…

AP : c’est noté !

PL : …mais bien entendu, et je peux vous ouvrir mon carnet d’adresse, il n’y a aucun souci, faites votre travail. Parce que ce n’est pas parce qu’on a une opinion ou un fantasme où on entretient une certaine théorie du complot… basé sur quoi ? Parce que Béatrice Delvaux a fait son stage au FMI, moi qui suis journaliste au Soir je serais évidemment un suppôt du capitalisme ? Évidemment que je me lèverais le matin en me disant « tiens, comment je vais pouvoir servir les intérêt du Bel20 ? », ça n’a pas de sens. On est dans l’idéologie, on est dans la théorie du complot, on est dans le fantasme le plus complet, et l’engagement en journalisme, la première chose qui compte c’est de s’engager à aller chercher de l’info, c’est la seule chose qui compte.

Justement, on va parler des journaux qui pourraient servir le capital, comme Monsieur Penasse le disait, et comme vous vous en défendez Monsieur Laloux…

AP : je voudrais quand même rajouter que quand on discute, c’est marrant parce qu’il y a toujours ce « je respecte les journaux alternatifs, mais ce sont des opinions sans valeur, c’est fait par des gars qui discutent juste comme ça... »…

PL : j’ai dit ça ?

AP : « Ce sont des opinions, c’est pas vraiment du journalisme »…

PL : faites du journalisme, étayez vos propos !

AP : faut quand même savoir que dans notre rédaction, on a Paul Lannoye, député honoraire européen… (3) 

PL : (me coupe), il est journaliste !?

AP : mais il n’y a pas besoin d’être journaliste pour faire du journalisme…

PL : à partir du moment où on aura un homme politique qui est journaliste au Soir, eh bien Le Soir met la clé sous le paillasson, parce qu’on ne ferait plus du journalisme, on ne pourrait plus…

AP : mais il a quitté le parti écolo…

PL : oui, bien sûr !

AP : argumentez, c’est ridicule.

PL : j’argumente : il est militant, il est militant !

Vous dite que Monsieur Penasse ne fait pas de journalisme, il a été à la recherche ici d’informations [évoque le dossier Seriez-vous libres ce Soir], de citations, il a a fait un travail de recherche, donc je pense qu’il a fait du journalisme, mais du journalisme critique.

PL : Je l’ai lu avec beaucoup d’attention : toutes les données qui sont là-dedans sont publiques. J’aime beaucoup lire des articles qui parlent des articles des autres… encore une fois, je ne retrouve pas un travail d’enquête où on aurait révélé, ô grande surprise, que Rossel appartient à la famille Hurbain, que Bernard Marchant est l’administrateur délégué qui dans une autre vie a travaillé chez Arthur Andersen… c’est là qu’on quitte le terrain du journalisme et qu’on commence à fantasmer dans la théorie du complot, englué un peu dans des oeillères et un prisme par lequel on analyse tout ça, on est dans le critique : sous prétexte qu’on a travaillé chez Arthur Andersen, on aurait fait allégeance au grand capitalisme et que quand je me lève le matin je ne pense pas au lecteur où à l’information mais je pense à soigner des annonceurs. Moi personnellement, je n’en ai rien à cirer. Je rappelle quand même qu’en Belgique on a la chance d’avoir des groupes de presse qui précisément n’appartiennent pas à des marchands d’arme ou justement des partis politiques ; plus que ça, on a la chance aussi, et là je parle pour Le Soir, d’être dans un journal où l’indépendance n’est pas un vain mot : ça fait 130 ans qu’on la brandit et qu’on s’en nargue même. Mais fatalement, ce sont des entreprises de presse qui ont besoin d’atteindre l’équilibre économique à la fin du mois. Donc je veux bien travailler gratuitement, mais ce n’est pas le modèle de société que nous défendons, sous prétexte qu’une entreprise gagne de l’argent elle serait inévitablement néfaste, évidemment que non ; pour faire du journalisme de qualité il faut que l’entreprise de presse soit à l’équilibre.

AP : je n’ai pas dit que sous prétexte qu’elle gagnait de l’argent, elle n’était pas libre. Non, on le sait très bien, et on le sait peut-être beaucoup mieux que les autres presses, que pour pouvoir survivre il faut des rentrées d’argent (…).

« L’emprise des élites sur les médias et la marginalisation des dissidents découlent si naturellement
du fonctionnement même de ces filtres que les gens de médias, qui travaillent bien souvent avec
intégrité et bonne foi, peuvent se convaincre qu’ils choisissent et interprètent « objectivement » les
informations sur la base de valeurs strictement professionnelles. Ils sont effectivement souvent
objectifs, mais dans les limites que leur impose le fonctionnement de ces filtres ».
Noam Chomsky et Edward Herman, La fabrication du Consentement.

Est-ce qu’il y a une forme de censure par rapport à la publicité ? Est-ce qu’on est vraiment libre chez Le Soir ?

PL : Imaginez : je veux écrire un article et tout de suite j’ai la régie publicitaire qui descend dans la rédaction : « dis, tu n’as pas le droit d’écrire cet article ». Imaginez une seule seconde un pays, une démocratie où ça se passerait comme ça, ce serait atroce. Il y a un mur de Berlin…

AP : mais évidemment qu’il n’y en a pas ! C’est fou parce que ça a été écrit il y a trente ans : Chomsky et Edwards ont fait un fabuleux livre là-dessus, évidemment qu’il n’y a pas un type qui descend de la régie publicitaire et qui va dire « Eh coco, stop ! ». On le sait très bien, que c’est une forme d’autocensure qui est intégrée, et qui est intégrée bien avant les écoles de journalisme, dans les écoles secondaires, primaires, dans le fait que nous-mêmes nous avons été des lecteurs et des auditeurs des médias tels qu’ils sont. Évidemment qu’il n’y a pas un type qui vient avec un flingue. Ils prennent toujours la comparaison avec des pays qui sont sous des dictatures, où là la résistance est réelle.

PL : moi je n’ai pas les connaissances de Monsieur Penasse en neuropsychologie, je pense qu’il a certainement raison…

AP : c’est peut-être parce que j’ai fait psychologie, mais…

PL : tout à fait, mais je pense vous avez raison, que la publicité évidemment utilise des codes et des techniques qui permettent de toucher – j’ai trois enfants et j’essaie de les préserver de tout ça, et on a certainement Monsieur Penasse et moi les mêmes valeurs par rapport à ça… – je veux simplement dire qu’il y a une part d’intention dans l’autocensure, mais pas que par rapport à la publicité. Mais en tous cas, on est pas dogmatisé par rapport à ça. Et je peux vous sortir des pages où en pleine affaire Fortis révélée par Le Soir, où il y avait sur une même page des articles qui dénonçaient le conseil d’administration et une publicité Fortis.

Pour terminer, qu’est ce que c’est que pour vous du journalisme de qualité ?

PL : c’est un journalisme rigoureux, et de la rigueur c’est être indépendant, évidemment de toute pression économique, politique mais aussi de tout dogme, de tout idéologie… je ne suis pas là le matin pour servir une idéologie.

« J’argumente : il est militant, il est militant ! »

Monsieur Penasse, pour clore le débat ?

AP : La question, je voudrais quand même rebondir, n’est pas celle que les gens se lèvent le matin en se disant « on va servir une idéologie », c’est uniquement qu’il y a certaines informations qui peuvent être dites et d’autres non. Pour nous, un journalisme de qualité, c’est ne se mettre aucune limite au travail de vérité. Alors, il faut quand même se rendre compte où on en est : on est en 2017, dans une situation environnementale, politique, financière qui est catastrophique, énormément de chercheurs disent que si l’homme continue comme ça, dans 100 ans c’est terminus, alors la récré elle est terminée. Et donc ça, c’est un journalisme de qualité, il faut le dire.

PL : moi je vous invite à lire Le Soir tous les jours pour prendre connaissance…

AP : … mais je n’arrive plus Monsieur, je n’arrive plus…

PL : mais je ne vous parle pas à vous, je parle aux lecteurs ! … de lire tous les jours pour avoir justement des informations, parce que les premiers à faire un travail d’enquête sur…

AP : moi je vous conseille vraiment de ne pas le lire !

PL : mais alors vous parlez de choses que vous ne connaissez pas, ce n’est pas journalistique !

AP : mais je n’arrive plus…

PL : mais vous n’êtes pas journaliste !

Pour info, quand des étudiants, hors micro, demanderont à Monsieur Laloux s’il compte rester pour la fin de l’émission, il répondra : « non, j’ai du travail, j’ai un métier moi ». CQFD.

* ON ATTEND TOUJOURS…

On l’a donc recontacté… le 11 mai, je lui envoyais un mail :

Bonjour Monsieur Laloux,

Suite à notre débat de ce lundi 8 mai, des plus intéressants, j’accepte volontiers votre invitation à venir participer à une réunion de rédaction, vivre quelques jours, de faire un vrai travail journalistique, pour recouper toutes ces sources.

Comment pourrions-nous organiser cela au mieux? Comment pensiez-vous procéder?

Au plaisir de vous lire,

Cordialement,

Alexandre Penasse

Le même jour, il me répondait :

Bonsoir,

Christophe Berti, rédacteur en chef, prendra contact avec vous pour répondre à toutes vos questions. Au moins, vous aurez la source la plus directe pour organiser la suite de votre enquête. Je me suis permis de lui transférer votre mail et de lui en toucher un mot.

Merci pour votre intérêt.

Cordialement

Philippe Laloux 

Au passage, l’invitation à participer à une réunion de rédaction se mue en « répondre à toutes vos questions »… On n’a évidemment plus eu de réponse, alors on l’a appellé, pour finalement l’avoir au téléphone en juin, nous disant qu’il était très occupé avec le nouveau site du soir et allait reprendre contact avec nous. On a réessayé en septembre, pas de réponse. On attend toujours. Évidemment.

Notes et références
  1. Version longue d’un article paru dans le Kairos 30. Émission à écouter ici : https://www.mixcloud.com/magazineradio2017/les‑m%C3%A9dias-classiques-sont-ils-morts/
  2. Une erreur, distraction, nous avait fait dire « du monde » pendant le débat.
  3. J’allais évidemment continuer à citer les autres rédacteurs de Kairos, alors que Philippe Laloux me coupait. J’admets toutefois que j’entre là un peu dans son jeu de pouvoir, comme si l’un ou l’autre chroniqueur avaient plus de crédit que d’autres, en fonction de leur CV…

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