
Les éditocrates de la RTBF ont mal dormi cette nuit, comme tous ceux des autres médias du pouvoir pétris de cette certitude d’être toujours dans le vrai. Ce matin, pour évoquer l’investiture de Donald Trump, étaient invités à la radio de la RTBF, les pires : Dorian de Meeûs et Béatrice Delvaux, respectivement rédacteur en chef du quotidien La Libre et éditorialiste en chef du Soir. C’est le premier qui s’était offusqué en avril 2020 quand j’ai posé ma question à la première ministre en conférence de presse, évoquant les conflits d’intérêts entre le gouvernement, les multinationales pharmaceutiques et les groupes d’experts. Il avait quelques heures plus tard partagé un tweet considérant ma question comme indigne d’une carte de presse. La seconde, ancienne stagiaire au FMI et préfacière du livre de feu le milliardaire Albert Frère, racontait partout que si les milliardaires du royaume rachetaient les médias, c’était uniquement par amour de la liberté de la presse.

Cela suffit pour saisir qui sont ces fabricants de fake news qui disent les combattre(1), ne détestant rien de plus que le vrai débat et qui du haut de leur piédestal viennent vous dire quand le peuple vote mal. Ils avaient été, sans surprise, des défenseurs zélés des mesures gouvernementales pendant le covid-19, dénigrant tous ceux qui pensaient autrement, préparant les sujets à ne voir la solution que dans le « miracle » de l’injection.
C’est un plaisir, une extase presque de voir une brèche dans leur continuité cinglante. De les voir se trémousser pour, en réalité, derrière des explications oiseuses, vomir les gens, le peuple ; de les voir tenter de se conforter, entre eux, pour maintenir l’illusion dont ils sont les architectes principaux, alors que leurs mensonges se révèlent au grand jour
Une chroniqueuse ira jusqu’à comparer ce matin sur La Première Trump et Musk à Staline et Hitler. Rien que pour cela, rien que pour cette haine qui suinte des rédactions aux ordres, rien que pour cette obligation qu’ils ont maintenant d’accepter le réel, le vote du peuple malgré la propagande médiatique inédite, s’étonnant que Donald Trump signe un décret reconnaissant la vérité biologique de deux sexes, rien que pour cette façon dont cela les secoue dans leurs certitudes, c’est un plaisir, une extase presque de voir une brèche dans leur continuité cinglante. De les voir se trémousser pour, en réalité, derrière des explications oiseuses, vomir les gens, le peuple ; de les voir tenter de se conforter, entre eux, pour maintenir l’illusion dont ils sont les architectes principaux, alors que leurs mensonges se révèlent au grand jour.
On attend la suite, certain que le raz de marée américain ne secouera pas la caste médiatico-politique ici en Europe, mais au contraire la confortera dans sa certitude d’avoir raison, en prenant le contre-pied de l’administration Trump : quittant X et se lançant illusoirement dans ses propres réseaux sociaux européens, qu’elle n’a pas(2) ; finançant l’idéologie LGBTQIA+ et sa transmission scolaire et culturelle dès le plus jeune âge ; continuant la désindustrialisation de l’Europe et vendant au rabais ce qu’il lui reste ; persévérant dans sa logique « refugees welcome » au détriment d’un équilibre social indispensable et traitant de racistes tous ceux qui remettraient en question cette idée.
En tous cas, 2025 sera particulière, l’Europe continuant, s’il ne se lève pas un vent de révolte populaire contre la caste médiatico-politique, son déclin inexorable.
- Voir https://www.kairospresse.be/flagrant-delit-de-censure-a-la-libre/, ou encore https://www.kairospresse.be/flagrant-delit-de-censure-a-la-libre
- Cf. notamment l’ineptie de « HelloquitteX »…