Il y a bientôt un an, on nous annonçait qu’on allait devoir se confiner pour éviter de propager un dangereux virus venu de Chine. J’avais déjà remarqué que les chiffres ne semblaient pas aussi alarmants que ce que les médias disaient. Bien que les décisions me semblaient déjà plutôt excessives, j’acceptais la situation. Je me rendais compte de l’opportunité de prendre du temps pour moi et de poursuivre mes projets tranquillement hors d’une société agitée, tout en ayant bien conscience de l’afflux d’informations anxiogènes relayé par les médias et de la propagande de masse en cours.
À ce moment, je me questionnais déjà sur les intérêts politiques et économiques dans la gestion du virus qui en quelques mois était devenu le centre de l’attention. Plus rien d’autre ne semblait avoir d’importance, toutes les autres causes tout aussi importantes furent et sont toujours mises de côté. À cette période, on pensait encore qu’après quelques mois on allait pouvoir revivre normalement, faire la fête, sortir, rencontrer du monde, vivre, en gros.
Ce qui suivit fut bien loin de tout ce que j’avais pu imaginer.
En été, les mesures commencèrent à se relâcher. On nous parlait de déconfinement. J’ai alors cru que nous allions progressivement pouvoir revivre normalement. Malheureusement, quelque temps après de nouvelles mesures arrivèrent. Des mesures de plus en plus incohérentes, liberticides et autoritaires. Une fermeture de tous les établissements excepté les bureaux, un envoi de la culture au mouroir, un couvre-feu totalement injustifié, l’interdiction de manifester, des étudiants enfermés seuls chez eux derrière leurs écrans à une période de développement de la personnalité où le contact social et à la vie est primordial. L’obligation de porter le masque partout en extérieur(1) (L’OMS n’ a jamais préconisé cette mesure et une étude scientifique danoise a notamment démontré son inefficacité).
Accompagnée de cela, une censure omniprésente de tout avis divergents par les médias et les différents réseaux. Enfin, l’instauration d’une pensée dominante irréfutable. En effet, de nombreux médecins et professionnels de la santé tels que le professeur Christian Perronne, Jean-François Toussaint, Pascal Sacré ou encore Louis Fouché pour en citer quelques-uns, ont donné des avis bien différents des médias traditionnels. Ils ont été étiquetés de conspirationnistes, ou encore de “rassuristes”, des termes très utiles pour les médias qui s’en servent à tout va pour rejeter tout avis n’allant pas dans le sens de la pensée dominante, l’entrée dans le dogme du covid-19.
Par ailleurs, on sait depuis un moment que le virus n’est dangereux que pour une minorité bien définie. Pourtant les restrictions recouvrent l’entièreté de la population, provoquant des tas de conséquences désastreuses pour lesquelles aucune balance bénéfices/risques n’a été établie lors des prises de décisions. Le climat dans les rues et les transports en commun est malsain. On sent la détresse psychologique des gens, leur ennui, la frustration de n’être réduits qu’à des robots fonctionnels, privés de toutes formes de loisirs et d’épanouissement social. Ce que je vois autour de moi est semblable en tous points à une dystopie. Si les gens ne se réveillent pas et continuent à obéir docilement, je crains énormément pour notre avenir, en particulier pour nous les jeunes qui sommes enfermés chez nous depuis bientôt un an.
Nous avons déjà pour la plupart conscience des graves enjeux écologiques et économiques auxquels nous allons devoir faire face au cours des prochaines décennies. De plus, on nous prive de liberté, de loisirs, de contacts sociaux et l’on a toujours aucune perspective en vue d’un retour à la « normale ». Il n’est pas étonnant qu’énormément de jeunes soient en détresse psychologique.
Enfin, les médias et les politiques cherchent à nous culpabiliser et à nous montrer du doigt comme responsables de la continuité de l’épidémie par un non-respect des mesures. Alors que celles-ci sont totalement injustifiées et qu’aucun retour sur leur efficacité ne nous est démontré.
D’ailleurs ce ne ce sont pas que les jeunes qui doivent subir les conséquences de la gestion catastrophique de cette crise. Je vais justifier mon affirmation dans les lignes qui suivent par une expérience personnelle. Mon arrière-grand-mère est décédée de vieillesse il y a un mois. À l’âge de 97 ans, elle tomba chez elle, se cassa le col du fémur et fut emmenée à l’hôpital, puis en centre de résidence. Bien que l’on pressentait qu’elle n’en avait plus pour longtemps, elle n’avait droit qu’à une visite d’une personne « de référence » de 40 minutes une fois par semaine, dû aux restrictions covid. Là-bas, on lui fit un test PCR et on la mit en quarantaine. À deux reprises, y compris le soir de Noël. Dans sa chambre d’hôpital, on la laissa mourir seule, isolée de sa famille et du reste du monde. Contre son gré, elle fut obligée de passer les dernières semaines de son existence en isolement.
Elle n’est certainement pas le seul cas. Je pense aux êtres en fin de vie qui ne peuvent plus voir personne. Préfèrent-ils risquer de mourir du covid ou passer leurs derniers instants isolés ? On ne leur a pas demandé leur avis, tout comme on n’a demandé l’avis de personne dans les décisions. Cela relève bien le caractère antidémocratique de la gestion actuelle où nous sommes tous contraints d’obéir docilement au nom du tout puissant covid.
J’aimerais également souligner le caractère hypocrite du discours de l’État. Depuis quand avons-nous décidé d’appliquer le risque 0 et si c’est ce que nous voulons alors pourquoi n’est-ce appliqué que pour ce qui relève du sars-cov‑2 ? En effet, on nous répète encore et encore que tout ça est pour notre santé et notre sécurité. Je ne vois pourtant pas toutes ces mesures et restrictions pour diminuer les morts de la pollution, des accidents de la route, du suicide ou du tabagisme. On nous dit que c’est pour notre bien, notre santé. Actuellement, la santé mentale, et par conséquent aussi physique, est mise à mal. Des masses de gens se trouvent démoralisées et isolées. D’après une étude réalisée par Sciensano(2), le taux de personnes de plus de 18 ans sujettes à des idéations suicidaires entre mars et juin 2020 fut de 8%, dont 0,4% ayant tenté de mettre fin à leurs jours, cela représente le double par rapport à l’année 2018, et ce pour un laps de temps 4 fois plus court.En effet, durant les 12 mois de l’année 2018, il y a eu 4% de personnes sujettes à des idéations suicidaires, dont 0,2% ayant commis l’acte. Cela représente deux fois moins de personnes sur un laps de temps 4 fois plus long.
J’ai moi-même voulu voir un thérapeute et il se trouve qu’il faut attendre des mois pour en voir un tellement les demandes d’aide sont importantes.
Par le biais de messages de propagande qui prônent une soi-disant sécurité, on assiste à une manipulation des masses historique. Je dois ici admettre mon ignorance sur bien des choses. Je ne sais pas exactement ce que l’état cherche à faire en prenant ces décisions ni les intérêts qui se cachent derrière. À vrai dire, je préfère ne pas m’avancer là-dedans, cela resterait trop hypothétique étant donné le peu d’informations sûres auxquelles j’ai accès.
Ce qui est certain, c’est que la plupart des décisions ne sont pas prises dans l’intérêt du peuple. La privation de liberté, l’isolement social, l’instauration de la pensée unique, la censure, les prises de décisions par arrêté ministériel, tout ça relève de traits totalitaires.
En vue de la gravité de la situation, j’appelle le peuple à la désobéissance civile et à la rébellion.
Oscar