Salut David… mais « on lâche rien! », hein?

David Schiepers s’en est allé. 

Stef m’a appelé hier : « David est en train de partir ». J’y croyais pas. Putain! on avait besoin de lui, ça avait été dur, mais on avait traversé tout ça, ensemble. Fallait continuer! Pourquoi le destin était-il si dur, pourquoi lui? Pourquoi pas De Croo, hein David?… on se serait marrés avec ça…

David, un des seuls comédiens qui avait eu le courage de s’opposer aux covidocircus et de le dire, quitte à être traîné dans la boue par les bienpensants. Pas de masque, pas d’injections, pas de CST! Il avait rebondi, quitté les salles de spectacle et joué chez les particuliers, dans les jardins, les salons, les garages. Ça marchait, il aimait cela, faisait rire, mais aussi grincer des dents. 

Cela n’avait pas de prix pour lui de vivre debout, plutôt que d’obéir, à genoux. C’est ça que j’aimais chez lui, qu’il aimait chez moi, évoquant mes « cojones », son « héros » depuis la question « biaisée politiquement ». Ils lui ont fait payer les charognes, pour avoir osé les défier et faire sa révolution du salon.

Quand en pleine émission QR Code, il demandait du débat et qu’on invite d’autres scientifiques, citant Kairos, le chien de garde Daout le coupait en indiquant qu’il « mélangeait tout » et que ces médecins « étaient très contestés par 98 % de la communauté scientifique ». Ça faisait bondir David, leur connerie, leur morgue. Il ne lâchait jamais le morceau, même quand la RTBF portait plainte contre lui. Il n’aura pas le plaisir d’aller leur dire ce qu’il pense d’eux, cette caste médiatico-politique qui veut nous empêcher de penser.

Avec David, on avait commencé à enregistrer des capsules, « La minute Pangolin ». C’était son moyen de lutter, contre l’absurde, de relier, d’aider à comprendre. En juin dernier, il était encore venu témoigner avec son avocate, alors qu’il était auditionné par la police pour « cyberharcèlement ». Il n’en manquait pas une, David, ne pouvait pas ne pas prendre de son temps pour dire que ça n’allait pas, ne pas les laisser faire, réveiller les gens. C’était trop fort, trop dur, le silence. Trop lourd aussi. Il faisait le travail pour tous ceux qui ne le faisaient pas. Contre Goliath. 

Comme on aimait répéter ensemble: on lâche rien! T’inquiète David, on lâche rien. Même si sans toi, c’est dur… 

Alexandre

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