Qu’est ce qu’une femme ?

Le 21ème siècle aura vu émerger en Occident ce qui pour beaucoup aurait été perçu il y a peu encore comme un pur délire, et l’est encore aujourd’hui par ceux qui ne saisissent pas ce qui est en train de se passer : l’indifférenciation sexuelle au travers de l’idéologie fourre-tout LGBTQIA+. A l’instar de la critique des guerres de l’OTAN ou des politiques mondiales « anti-Covid », lever le doute revient à être taxé d’hérétique, dans le cas qui nous occupe de « transphobe », dans les deux qui suivent de soutien aux dictatures (« pro-Bachar », « pro-Khadafi », « pro-Poutine », etc.) et de complotiste.

Dans son documentaire, Matt Walsh part d’une question qui du seul fait de la poser sonne déjà comme curieuse aux oreilles de certains (comme les Maasaï dont il part à la rencontre), mais qui en Occident laisse nombreux perplexes. Ainsi, nous serons arrivés à cette époque paradoxale où l’on voudrait nous faire croire qu’une fille peut devenir un garçon ou un garçon une fille, mais où l’on ne serait plus capable de définir ce qu’est une femme.

Vous êtes du poison. Vous êtes des prédateurs. Je comprends pourquoi vous essayez de nous empêcher de parler. Vous savez que vos idées sont indéfendables. Vous faites taire la partie adverse parce que vous n’avez pas d’argument

Matt Walsh, réalisateur de « What is a woman? »

Matt Walsh s’adressant à des responsables scolaires et politiques : « Vous êtes tous des abuseurs d’enfants. Vous vous attaquez à des enfants impressionnables et les endoctrinez dans votre culte idéologique fou, un culte qui a de nombreux points de vue fanatiques, mais aucun n’est aussi dérangé que l’idée que les garçons sont des filles et les filles des garçons. En imposant cette ignoble absurdité aux élèves (…) Vous privez ces enfants de sécurité et d’intimité et de quelque chose de plus fondamental encore, à savoir la vérité (…) Vous êtes du poison. Vous êtes des prédateurs. Je comprends pourquoi vous essayez de nous empêcher de parler. Vous savez que vos idées sont indéfendables. Vous faites taire la partie adverse parce que vous n’avez pas d’argument ». C’est que cette idéologie ne sort par d’un chapeau, mais comme le montre le réalisateur, est le fait d’une propagande intense qui débute un peu avant 1950 et sera soutenue par Rockefeller. Encore.

Et quelques jeunes en manque de repères, toujours plus nombreux, se sont jetés dans cette idéologie folle, soutenus par la majorité des autres, dont beaucoup n’osaient pas exprimer leur désaccord. Tous sûrs de ce que la défendre, c’était exprimer sa plus profonde liberté. Ah, s’ils savaient comme leur esprit avait été colonisé par de tout autre intérêt…

Mais n’ayons plus peur de contredire leur délire qui illusionne d’une possibilité de changer de sexe, comme si la structure chromosomique n’existait pas, comme si le paraître se confondait avec l’être, comme si plus aucune limite ne s’imposait au sujet et son désir.

Qu’est ce qu’une femme alors ? L’épouse du réalisateur en donnera à la fin du documentaire une définition simple, et vrai : « Une femelle humaine adulte ».

Point.

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