Plainte contre la loi française sur le Pass Sanitaire

Guillaume Zambrano, maître de conférences en droit privé à l’université de Nîmes, a lancé une requête collective auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il dénonce l’état d’exception validé par la justice qui n’a pas joué son rôle de contre pouvoir. Ce qui se passe pour l’instant est d’une gravité extrême. 

Depuis le 22 juillet 2021, une plainte contre la loi française sur le Pass Sanitaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a été ouverte sur le site nopass.fr. Nous sommes déjà 20.000, mais l’objectif consiste à saturer la Cour. Dans un premier temps, le but principal consiste à envoyer chaque jour à la CEDH plus de plaintes qu’elle ne peut en rejeter. Nos arguments juridiques contre le Passe Sanitaire sont bien fondés. Mais ils ne seront jamais écoutés si nous ne forçons pas la porte d’entrée des juges. Porter plainte est facile, rapide et totalement gratuit. Tant que la loi française n’est pas abrogée, toute personne à laquelle cette loi peut potentiellement être appliquée a légalement le droit de porter plainte, sans aucun risque pour elle.  Nous avons besoin du soutien de toutes les personnes qui veulent encore défendre l’idée de Liberté en Europe. Connectez-vous sur nopass.fr : il suffit de remplir un formulaire, d’imprimer, de signer et de poster. Toute personne peut faire cette démarche, même si elle n’est pas française, même si elle ne réside pas en France, même si elle n’a pas atteint l’âge de la majorité. Nous sommes déjà 20.000, il faut que nous soyons beaucoup plus nombreux pour forcer la Cour à juger cette loi honteuse 

La Cour Européenne des Droits de l’Homme a été créée en 1950 pour éviter que ne se répète la tyrannie légale de la majorité sur les minorités, pour rappeler qu’un gouvernement ne peut pas tout faire et doit respecter des principes fondamentaux qui sont au-dessus des lois. Jusqu’ici, la Justice n’a pas joué son rôle de contre-pouvoir et comme le reste de la population, elle a validé l’état d’exception pour faire face à une crise épidémique. Ce qui se passe est très grave. Nous avons des gouvernements européens qui utilisent la crise épidémique pour obtenir des pouvoirs exceptionnels, qui seraient contraire à la loi en temps normal. Nous avons des gouvernements européens qui incitent la population majoritaire a persécuté une minorité qui réclame un droit simple : le droit de disposer librement de son corps et de consentir à l’acte médical. Les informations sur les effets secondaires des vaccins sont censurées. Les opposants sont censurés et insultés publiquement. Le droit d’aller et de venir, de travailler, d’aller à l’hôpital, d’accéder à l’école, d’avoir des loisirs : tout a disparu du jour au lendemain. Au prétexte d’une crise résultant de la saturation des services de réanimation, et alors même que la politique de suppression des lits se poursuivait, le gouvernement de M. Macron a volé les droits de son peuple, et les a remplacés par des privilèges qui ne peuvent être récupérés que sur présentation d’un QR code. Ceux qui n’acceptent pas de se soumettre à une thérapie génique expérimentale sont devenus des citoyens de seconde classe, privés de leur salaire, insultés par les médias, méprisés par leurs proches. Nos concitoyens ont été terrorisés et hypnotisés par ce qui ressemble à une stratégie du choc pour faire accepter une nouvelle normalité, où les droits fondamentaux les plus élémentaires n’existent plus. Une énorme machine s’est mise en route pour faire accepter en Europe le gouvernement par le crédit social et la discrimination des dissidents(1).

Notes et références
  1. Voir l’interview: https://www.mondialisation.ca/le-passe-sanitaire-est-un-moyen-extrajudiciaire-de-desactiver-socialement-les-gens/5660689

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