Nicolas Drochmans
Commander une pizza ou un billet de train sur Internet, louer une trottinette électronique sur une plateforme de mobilité partagée ou encore surfer sur Vinted à la recherche d’une seconde main « tendance » : autant d’actions qui sont entrées dans notre quotidien et dont on s’imagine difficilement qu’elles puissent avoir une empreinte environnementale ou énergétique autre que nulle, voire même positive. Et pourtant, derrière un simple clic ou un banal « Like », que d’énergie dépensée et que de ressources insoupçonnées englouties. Car la face cachée du numérique est loin d’être aussi « verte » que les techno-prophètes de la dématérialisation et les gourous des GAFAM veulent nous le faire croire…
Comme l’indique le journaliste et documentariste Guillaume Pitron, qui s’est livré à une enquête approfondie sur les dessous cachés du soi-disant vert paradis numérique, « l’industrie numérique mondiale consomme ta …
Vous devez être abonné pour visualiser cette page.
Si vous êtes déjà abonné, veuillez-vous connecter.
Dans le cas contraire, abonnez-vous dès à présent.
Si vous êtes déjà abonné, veuillez-vous connecter.
Dans le cas contraire, abonnez-vous dès à présent.
- Guillaume Pitron, L’enfer numérique. Voyage au bout d’un Like, Les Liens qui Libèrent, p. 18.
- Acronyme signifiant : Technologies de l’information et de la communication.
- Comme le prouve par exemple le Pacte Vert pour l’Europe, approuvé en 2020, et qui mise à fond sur le développement des technologies numériques pour parvenir à la neutralité climatique en 2050.
- Rapport SMARTer 2030 : ICT Solutions for 21st Century Challenges, GeSI et Accenture Strategy, 2015.
- Citée par G. Pitron, op. cit., p. 41.
- G. Pitron, op.cit., p. 130.
- Cité par G. Pitron, op.cit., p.102.