L’Ordre des médecins en Belgique s’identifie à la préservation de l’image du médecin dans la société.
Son action vise à ce que la communauté des médecins conserve une dignité et une rectitude qui permettent au patient d’avoir une confiance totale dans le dialogue intime médecin – patient.
On notera, cependant, que la médecine se veut « l’Art de guérir » ce qui est assez différent d’une politique préventive, qui a pourtant été à la base de l’augmentation significative de la durée de vie, et cela, avant l’ère d’une médecine curative. L’absence de guerre, de famine, l’hygiène sociale, … voilà les facteurs primordiaux de l’augmentation de la durée de vie.
Il est difficile de départager dans cette augmentation, la part due à la médecine préventive et la part due à la médecine curative.
Ce travail devrait être fait : le patient est aussi un contribuable.
Pour en revenir à l’Ordre des médecins, il est là pour garantir au patient que le médecin pratique son art en toute liberté, et en perspective exclusive du bien du patient. Cette relation médecin – patient doit être considérée comme unique, infiniment précieuse. Toute interférence dans celle-ci doit être soigneusement pesée et limitée. Une démarche légaliste veut que les restrictions aux libertés individuelles, pour le bénéfice du groupe doivent être clairement définies et limitées dans le temps.
Or, depuis le début 2020, l’État belge s’est arrogé, sous couvert de protection de la population, des outils inconstitutionnels, ce qui a d’ailleurs été reconnu comme tel par le jugement en référé du 31 mars 2021.
L’Ordre des médecins, qui s’est toujours identifié comme protecteur de la liberté thérapeutique, a malheureusement choisi d’emboîter le pas à l’État, en s’insinuant de plus en plus entre le médecin et son patient. Il se fait maintenant le gardien de l’obéissance du corps médical à des directives scientifiques ou prétendues telles.
Entre les consignes de distanciation sociale, de masque obligatoire, d’absence supposée de traitement efficace contre la COVID 19, de lock down en réouverture partielle, de suppression brutale de la distribution d’hydroxychloroquine et puis sa réintroduction discrète, … dans cette liste non exhaustive d’aller et retour, il est impossible de trouver une « vérité ».
À cela, l’Ordre substitue la notion de « consensus scientifique ». Par définition, la science est l’ennemi du « consensus », car celui-ci doit être systématiquement remis en question.
Devant cette incohérence abyssale, et l’autoritarisme des mesures gouvernementales, comment s’étonner que l’Ordre des médecins, ne trouve de solution, comme le gouvernement, que dans un « vaccin » dont le caractère expérimental est confirmé par les firmes pharmaceutiques elles-mêmes ? Or, ce caractère expérimental n’est acceptable légalement que dans la mesure où il n’y a pas de traitement pour les patients atteints de COVID-19, ce qui est rigoureusement faux.
Évidemment, la réduction depuis des décennies du nombre de lits aigus est pour beaucoup dans l’embouteillage des services de soins intensifs ; la volonté délibérée de prétendre qu’il n’y a pas de traitement réduit le corps médical à ne pratiquer que des traitements symptomatiques, lesquels amènent bon nombre de patients en soins intensifs, alors qu’ils auraient pu être convenablement soignés en médecine de ville.
Le Plan est donc là, efficace, pour museler la population.
Cette justification trouvée par le gouvernement, par les gouvernements, pour toutes ces mesures illégales ou anticonstitutionnelles repose sur l’encombrement des lits aigus, ce qui est donc une pure et simple malhonnêteté. M. Vandenbroucke a depuis toujours été atteint d’un déficit grave de relation normale avec l’honnêteté.
Il est étrange que l’Ordre approuve, sans aucune réserve, des mesures, à la fois médicalement et légalement discutables. Où reste sa politique officielle de la liberté médicale ?
On pourrait imaginer que l’Ordre, devant ce chaos social cherche à aider l’ensemble des médecins pour leur permettre une pratique optimale. Il n’en est rien.
Personnellement, j’ai interrogé, depuis le mois de janvier 2021, à plusieurs reprises l’Ordre des médecins sur des points précis pour lesquels je n’ai jamais obtenu de réponse. À savoir :
- La position de l’Ordre concernant les traitements possibles.
- La position de l’Ordre concernant le respect des lois de 2002 sur les droits des patients qui imposent de pouvoir préciser les avantages et les inconvénients de telle ou telle attitude médicale.
- La position de l’Ordre concernant l’assurabilité, lors de la « vaccination » compte tenu du caractère expérimental de celle-ci. Cette assurabilité concernant à la fois les patients et les praticiens.
- La position de l’Ordre concernant une analyse chimique précise, indépendante, de la composition des vaccins. C’est-à-dire hors de Sciensano, dont le directeur a une formation centrale de gendarme et de militaire, et très accessoirement d’administratif de la médecine. J’ai d’ailleurs reçu un étonnant courrier de la part du Directeur lui-même. Visiblement placé là pour sa capacité à donner et à recevoir des ordres.
À toutes ces questions, l’Ordre « répond » de manière stéréotypée, uniquement par l’intimidation. Des confrères se sont retrouvés suspendus pour 6 mois pour avoir émis des doutes sur l’utilité et l’innocuité des « vaccins », d’autres ont été entendus pour « complotisme », d’autres encore pour avoir appelé, sur des réseaux sociaux à la « désobéissance civile », ce qui semble presque un devoir, vu le mépris du gouvernement pour la démocratie. La justice confirme cette assertion. Dont acte !
La liberté d’expression est un droit constitutionnel ; elle ne peut être bridée que dans des conditions bien particulières, et certainement pas au nom de la simple « déontologie ».
L’Ordre, d’un côté adopte systématiquement les postures autoritaires du gouvernement et les postures discutables de big Pharma, mais dans le même temps, refuse aux médecins de clarifier ses positions.
Bien au contraire, l’Ordre pourchasse férocement tous ceux qui exercent leur liberté thérapeutique, au plein sens du mot. C’est-à-dire des médecins qui souhaitent informer et traiter loyalement leur patient, et peut-être même simplement se conformer aux lois de 2002.
En effet, les médecins qui pratiquent la vaccination, sans expliquer clairement qu’ils sont incapables d’évaluer les avantages et les risques de la vaccination sont, eux, dans l’illégalité.
L’Ordre se fait donc l’allié des confrères dans l’illégalité, et s’attache à faire taire tous ceux qui veulent respecter leurs patients, la loi, leur conscience, leur liberté, et le serment d’Hippocrate.