Contribution extérieure

Maintenant ou jamais !

Amis, bonjour.

Ce message s’adresse à tous !

Professionnels des soins de santé et des métiers de l’intervention auprès des personnes, en « première ligne » depuis toujours, dans des conditions de travail pratiquement insoutenables depuis maintenant bientôt deux années complètes !

Pompiers, ambulanciers, policiers également. Infirmiers, aides soignants, kinés, ergos, médecins et spécialistes.

Tous sont concernés. De très, très près ou selon ce qui pourrait faussement apparaître comme une certaine distance. Et il est impossible de citer tout le monde.

Mais ce message s’adresse aussi à tout un chacun !

Car nous sommes tous concernés !

D’ici très peu de temps, la date exacte n’ayant pas encore été communiquée, sera soumis au vote l’avant projet de loi relatif à la vaccination obligatoire contre la COVID-19 des professionnels des soins de santé. Une circulaire a également été publiée, rappelant qu’en vertu de la loi du 10 mai 2015 relative à l’enregistrement des ambulanciers et pompiers ambulanciers en tant que personnel agréé, ceux-ci entrent légalement dans la même catégorie que le « personnel soignant » et qu’ils seront donc également soumis à cette loi. Tout comme le seront les travailleurs indépendants du secteur des soins de santé, cabinets privés et services de soins à domicile.

L’heure est grave ! Chaque instant est précieux. 

Car si cet avant projet de loi reçoit l’approbation de notre gouvernement, il n’y aura pas de retour en arrière !

La question n’est pas de savoir si nous sommes « pour ou contre » le principe de la vaccination, appliqué en l’occurrence à la pandémie de COVID-19. Encore moins de décider si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces ou non pour enrayer cette pandémie, inoffensifs ou non pour la globalité de la population, dans une proportion acceptable en comparaison de leur efficacité.

Car il faut être bien conscients d’un fait !

Après maintenant presque deux ans de matraquage médiatique, d’invitations insistantes, d’incitations ayant été jusqu’à la mise en place de mesures discriminatoires, non pas dans leur principe mais bien dans la manière de les appliquer en créant de toutes pièces une différence de traitement entre deux groupes dont il a été mis en évidence que cette distinction ne reposait sur aucune base scientifique avérée (le CST a d’ailleurs été assorti, depuis qu’on en a la preuve, d’une obligation de test Y compris pour les personnes vaccinées !… il était temps, mais « le mal est fait ») et après avoir provoqué et encouragé la stigmatisation de « cette partie de la population », les personnes qui ont jusqu’ici refusé cette injection ne changeront pas d’avis !

Certains se plieront bien sûr, contre leur gré, à une obligation. Pour ne pas perdre leurs revenus, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit. Pour ne pas perdre le droit d’exercer une profession qu’ils ont choisie, pour laquelle ils ont fait plusieurs années d’études, pour laquelle ils se sont dévoués corps et âmes, en particulier depuis deux ans, mais déjà auparavant, malgré la pression qui repose sur leurs épaules, malgré la pénibilité du travail (qui n’est, au passage, toujours pas reconnue officiellement, ce qui en soi est déjà proprement scandaleux !), malgré la charge de travail qui repose sur chacun d’entre eux, en raison d’un manque d’effectif qui n’a été que grandissant depuis ces 10 dernières années, au bas mot !… et contre lequel aucun de nos gouvernements n’a pris la moindre mesure efficace.

Ces gens, des personnes qui comme toutes les autres dans notre pays, paient leurs impôts, cotisent pour un système de soins de santé dont nous bénéficions tous et dans lequel ils jouent un rôle primordial, participent à la pérennisation d’un fond de pensions indispensable à la survie économique de nos aînés ; et j’en passe ; Ces gens, on les a OBLIGÉS, non vaccinés comme vaccinés, sans distinction cette fois !, à assurer leur poste de travail même en étant positifs au test PCR sensé démontrer une contamination au virus responsable de la pandémie actuelle ! Ils ont été FORCÉS à assumer leurs fonctions, dans certains cas, même en étant malades !, « symptomatiques » donc, pour reprendre un terme « à la mode », jusqu’à réception du résultat du test et même après, si celui-ci s’avérait être « COVID-19 négatif ». Ces gens ont été applaudis. Ces gens ont été « nos héros »!

Et aujourd’hui, le gouvernement menace de « jeter à la rue » une partie d’entre eux ? De les plonger dans la misère, eux et leurs familles, en les privant de revenus et du droit d’exercer ce métier pour lequel ils se sont tant dévoués, dans lequel ils se sont tant investis, pour nous tous. 

Il est urgent de réagir. 

Car si cette mesure exemplative devait être validée par notre gouvernement, elle sera certainement étendue, au cours des prochains mois, à l’ensemble de la population. Avec des conséquences encore plus dramatiques !

Qu’on le veuille ou non, qu’on le cautionne ou pas, une partie de la population continuera à refuser ce vaccin, même si le gouvernement le rend obligatoire. Quelle que soit notre opinion à ce sujet, c’est un simple fait de société !

Certains, et ils seront nombreux, s’obstineront à se soustraire à cette obligation.

Allons-nous les faire enfermer ?

Allons-nous les attacher pour les « vacciner de force » ?

Allons-nous cautionner le fait qu’à travers cette obligation et les sanctions qui y seront associées en cas de « refus d’obtempérer », des dizaines de milliers de familles soient plongées dans la misère et l’illégalité ?

N’avons-nous donc rien retenu de nos leçons d’histoire?

Il est urgent de réagir imméditament aussi, parce que même en étant pas étendue à l’ensemble de la population et même si l’on refuse d’accorder la moindre considération aux professionnels des soins de santé et des métiers de l’intervention auprès des personnes qui refuseraient encore ce vaccin (ou une dose supplémentaire pour ceux qui n’avaient pas rejeté les deux premières), les conséquences d’une telle mesure se feront cruellement ressentir pour chacun d’entre nous !

Car les hôpitaux déjà en manque de personnel ne seront plus en mesure d’assumer leurs charges si on prive encore une partie de leurs forces actives d’exercer son travail. Il sera impossible, pour « ceux qui resteront », d’assumer une augmentation supplémentaire de la charge de travail. Et c’est la population toute entière qui en subira les conséquences.

Si nous laissons le gouvernement voter cette loi, la ruine de notre système de santé sera de la responsabilité de tous !

L’heure est grave !

L’heure n’est plus à la manifestation pacifique. Car à l’évidence, ce ne sont pas quelques milliers de soignants et pompiers défilant dans les rues en brandissant gentiment des banderoles qui pourront infléchir la décision du gouvernement en faveur du rejet d’une loi qu’ils semblent avoir déjà décidé de valider !

L’heure n’est pas non plus à la violence directe ! Pas de débordements !

Il est impératif, dans la situation présente, de maîtriser notre colère et notre incompréhension ! Car toute violence exprimée aujourd’hui de manière directe pourra être et sera utilisée contre nous !

Mais il est impératif de ne pas les laisser faire !

L’heure est venue de montrer au gouvernement (et par extension, à la société toute entière) quelles seront les conséquences !

Ce message est un appel à tous les professionnels des soins de santé, à tous les intervenants des métiers qui impliquent la gestion, auprès de personnes, de situations d’urgence vitale, mais également à tous les citoyens qui se sentent concernés par la gravité de la situation actuelle et par la menace dont s’accompagnent les mesures qui s’apprêtent à être votées par notre gouvernement.

Un appel à vous mettre massivement et dès maintenant sous couverture d’un certificat médical pour une durée de deux ou trois semaines minimum !

Dans la situation actuelle, compte tenu de la pression que nous subissons tous et de toutes parts, qui ne fait chaque jour que s’accentuer ; compte tenu des messages contradictoires qui nous sont adressés sans relâche depuis bientôt deux ans ; un burn-out ou une dépression nerveuse ne seront pas difficiles à justifier. Et peut-être pourrait-on même rêver d’une chance pour que ce soit reconnu comme « maladie professionnelle », dans certains cas… Mais un accident de travail, ou à défaut un accident domestique fera aussi bien l’affaire. Un lumbago, une épicondylite, soyez créatifs !

Si nous suivons tous le mouvement, il n’y aura jamais assez de médecins contrôle pour nous visiter tous ! Et ceux-ci, de toute manière, ne peuvent ni examiner, ni interroger : simplement vérifier la présence au domicile et éventuellement, une prescription de médicaments. Seule la mutuelle, au bout d’un mois complet d’incapacité, peut légalement ordonner une contre-expertise, remettant en question le certificat délivré par notre médecin traitant et par extension, les compétences ou l’intégrité de celui-ci.

Mais si nous suivons massivement le mouvement, nous n’aurons pas besoin d’un mois complet. Il y aura des conséquences, bien sûr. Il y aura des « dommages collatéraux ». Et cela me répugne d’avoir à utiliser ce terme pour désigner des vies humaines.

Mais posons-nous la seule vraie question qui vaille encore la peine d’être posée à ce stade :

Préférons-nous avoir à assumer ces conséquences sur une durée limitée, parce que nous aurons réagi pour que cette loi ne passe pas ?

Ou avoir à les accepter avec résignation, un peu honteux de n’avoir « rien pu y faire », parce que la loi sera passée ?

À vos consciences !

La mienne est en paix.

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