Contribution extérieure

Lettre au secteur concerné par l’enfance

Madame, Monsieur,

Nous tenons par la présente à attirer votre attention sur un problème qui mérite d’être abordé avec rigueur, dans le respect des droits de l’enfant et des principes éthiques fondamentaux.

Il s’agit de la campagne actuellement en cours visant à convaincre les enfants et leurs parents de l’intérêt pour la société et pour eux-mêmes de la vaccination contre la COVID-19.

La « communication » officielle sur les bienfaits de cette vaccination est, selon notre analyse, confortée par celle de nombreuses personnalités indépendantes(1), à la fois incorrecte, voire mensongère, et manipulatrice. Elle vise à contraindre à la vaccination pour des motivations qui n’ont rien à voir avec la santé et le bien-être des enfants.

  1. Il est inacceptable et même scandaleux que cette communication officielle ne dise rien sur les potentiels effets dits secondaires de cette vaccination, effets secondaires pourtant répertoriés dans le cadre de la pharmacovigilance. Aussi bien le VAERS aux États-Unis que son homologue européen, Eurovigilance, ont répertorié chez les personnes vaccinées des myocardites (inflammation du muscle cardiaque), des thromboses et des embolies, divers troubles neurologiques, et même des maladies auto-immunes.
  2. Que ces effets secondaires ne se manifestent que rarement ne justifie pas qu’on fasse l’impasse sur leur possible occurrence. A contrario, l’invitation officielle à se faire vacciner admet que le risque de développer des formes sévères de COVID-19 est faible pour les enfants. Il serait plus correct de préciser que ce risque est, en tout cas, inférieur à celui encouru du fait de la vaccination. Le CDC (Center of Disease Control), Centre de contrôle des maladies, organisme de veille épidémiologique aux États-Unis, a estimé le risque lié à la vaccination chez les jeunes de moins de 25 ans : il est de 50 cas de cardiopathie pour 100 000 contre 15 cas de forme sérieuse de la COVID-19 pour 100 000.
    Le risque vaccinal est donc plus de trois fois supérieur à celui encouru face à la COVID-19(2).
    Tout aussi significative et interpellant est la situation en termes d’hospitalisation et de mortalité. Toujours selon le CDC, les données cumulées de février 2020 à mai 2021 sont les suivantes : pour les jeunes de 0 à 17 ans, sur 100 personnes, le risque d’hospitalisation est de 0,29 et le risque de décès de 0,00. Où est l’objectivité quand on prétend qu’un risque est faible alors qu’il est proche de 0 et que d’autre part on tait un risque nettement plus élevé lié à la vaccination ?
  3. Ce qui précède n’inclut forcément pas les effets à long terme qui ne sont susceptibles de se manifester qu’après de longs mois, voire de nombreuses années. L’expérience vécue avec le vaccin Dengvaxia contre la dengue, produit par Sanofi-Pasteur, montre bien l’importance de faire preuve de circonspection. Un mécanisme, mis en évidence en 1977(3), appelé « infection facilitée par les anticorps », au cours duquel les anticorps aident le virus au lieu de l’inactiver, a entraîné la mort de 600 enfants sur les 800 000 vaccinés…(4) Ce mécanisme de facilitation de l’infection par les anticorps est connu chez les coronavirus. C’est ce qui a empêché la production de vaccins contre le SARS-Cov‑1 de 2002(5). Il est inconcevable d’ignorer ce précédent pourtant bien documenté !
  4. D’autres effets potentiels à long terme sont évoqués par des scientifiques indépendants. On évoquera à ce propos le risque d’impact futur sur la fertilité et la reproduction(6).
  5. Enfin, il faut insister sur un aspect essentiel de la problématique particulière qu’engendre l’utilisation de vaccins génétiques (à ADN ou ARN), comme le fait le généticien moléculaire Christian Vélot, président du Conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le génie génétique). La vaccination de ce type fait courir le risque d’augmenter la production de variants par recombinaison (entre le matériel génétique et le génome d’un virus infectant).
    En outre, un effet indésirable considéré officiellement comme impossible est l’intégration de l’ARN vaccinal dans le génome des cellules humaines après rétro-transcription en ADN. Une étude récente (Zhang et al, 2021) remet en cause cette certitude(7). Le doute est donc permis et nécessite à tout le moins de nouvelles investigations pour infirmer ou confirmer cette hypothèse inquiétante.

Il est essentiel de rappeler ici que les vaccins actuellement autorisés bénéficient d’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché, les essais cliniques de phase III étant toujours en cours.

Pour le vaccin BioNTech/Pfizer, le délai pour la confirmation d’efficacité est fixé au mois de décembre 2023 ; pour le vaccin Moderna, l’échéance est fixée au mois de décembre 2022.

On est donc en droit d’affirmer en ce moment que les personnes vaccinées par ces vaccins biotechnologiques sont de purs cobayes.

Contrairement à ce que prétendent les autorités sanitaires qui préconisent la vaccination des enfants contre la COVID-19, l’attitude responsable consiste à renoncer à cette vaccination, étant donnés les risques, les incertitudes et les craintes fondées quant aux conséquences à long terme. Comme déclaré avec force par les scientifiques signataires du groupe COVIDRATIONNEL, rien ne justifie la vaccination systématique des enfants et adolescents contre la COVID-19.

La communication actuelle en cours a instrumentalisé les enfants et les adolescents à des fins qui ne les concernent pas directement, au mépris de la Constitution, qui précise en son article 22bis que, dans toute décision qui le concerne, l’intérêt de l’enfant est pris en considération de manière primordiale.

En conclusion, nous vous adjurons de prendre en considération les faits largement étayés que nous évoquons dans cette lettre. Enfin, nous vous rappelons que, comme dit le vieil adage : « dans le doute, abstiens-toi », surtout quand c’est la santé et l’avenir de nos enfants qui sont en jeu.

Aryan Afzalian (Docteur en sciences appliquées, ingénieur civil)
Fatiha Aïd Saïd (Naturopathe)
Denis Brusselmans (Avocat spécialisé environnement)
Corine Dehaes (Philologue, enseignante)
Geneviève Hilgers (Historienne)
Alain Jossart (Assistant social)
Paul Lannoye (Docteur en sciences physiques, député européen honoraire)
Emmanuel Mignolet (Docteur en biochimie)
Pierre Stein (Président Grappe asbl)
Valérie Tilman (Philosophe, enseignante)
Thierry Vanderlinden (Juriste)
Carole Vanoeteghem-d’Ursel (Les Hamsters)

Notes et références
  1. Voir à ce sujet la prise de position solidement argumentée du groupe COVIDRATIONNEL, publiée sur son blog et signée par six universitaires belges, dont l’ancien Recteur de l’Université de Liège, le virologue Bernard Rentier.
  2. Center for disease control and prevention: www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/cases-updates/burden.html
  3. Halstead & O’Rourke, 1977
  4. Carol Isoux : « Autopsie d’un vaccin. La course entre labos au risque du scandale sanitaire », revue XXI, numéro 52, automne 2020
  5. J.L.Bourdineaud, CRIIGEN, www.criigen.org, juillet 2021
  6. Dr Janci Chunn Lindsay, biologiste moléculaire et toxicologique. Audition devant le Comité consultatif Vaccination des CDC à Atlanta, www.jenniemargulis.net
  7. L. Mucchieli : « COVID-19, vaccins expérimentaux, stratégie vaccinale : entretien avec Christian Vélot », www.lames.cnrs.fr
  8. Zhang L. et al: Reverse-transcribed SARS-CoV‑2 RNA can integrate into the genome of cultured human cells and can be expressed in patient-derived tissues. Proc Natl Acad Sci USA, 2021.

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