Lettre au président de l’Ordre National des Médecins


Monsieur Benoît Dejemeppe
Président de l’Ordre National des Médecins
Place de Jamblinne de Meux 34 – 35
1030 Bruxelles

13 février 2022

Monsieur,

J’avais 71 ans en octobre 2021 lorsque j’ai fait un covid grave qui aurait pu me coûter la vie aux dires même de ma belle-fille cancérologue au CHU de Liège où j’ai été hospitalisé. J’estime que vous et l’Ordre des médecins que vous dirigez êtes responsables de la situation désastreuse dans laquelle je me suis trouvé et dont je paye encore les conséquences aujourd’hui par une fatigue persistante. En effet, durant le premier stade de la maladie, ces huit premiers jours où je présentais de la toux et de la fièvre, je n’ai eu accès à aucun traitement précoce et, bien évidemment, non à plus à un médecin pour me le prescrire. Au huitième jour arriva ce qui devait arriver : admission aux urgences du CHU de Liège où j’ai finalement séjourné dix jours pour me rétablir d’une inflammation excessive et d’une pneumonie consécutive à l’infection virale (une nuit aux urgences et neuf nuits dans le service des maladies infectieuses), en étant soigné par oxygénothérapie et de la dexaméthasone. À mon retour à la maison, j’ai encore disposé d’un concentrateur d’oxygène pendant cinq jours. Je précise que, en dehors de l’âge, je n’avais aucun facteur de risque et qu’au contraire, parmi d’autres mesures préventives, l’arrivée de ce virus m’avait incité à perdre les dix kilos de surpoids que j’affichais il y a deux ans.

J’ai toujours du mal à croire qu’en Belgique aujourd’hui, deux ans après le début de l’épidémie, les malades du covid en soient toujours réduits à rester chez eux sans traitement, à l’exception du paracétamol, qui ne traite que les symptômes et porte son propre lot d’inconvénients, ainsi qu’à communiquer avec leur médecin par téléphone. La majorité des médecins, sous vos injonctions, ont en fait renié leur serment d’Hippocrate et, comme vous-même, sont de ce fait responsables d’un grand nombre de morts, comme celle d’un ami de 82 ans qui était en pleine forme – Paul Lannoye, vous devez le connaître, il a notamment été député européen – et d’un nombre excessif de malades gravement atteints comme moi-même. Ceux qui, comme le docteur Alain Colignon, lui sont restés fidèles subissent des pressions invraisemblables pour rentrer dans le rang (lequel ?) et n’ont pas, ou difficilement, accès à ces molécules antivirales anodines, mais efficaces comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, comme en témoignent les nombreux pays où elles sont en vente libre et largement utilisées.

Je vous prie de faire votre mea-culpa tant qu’il est encore temps (ce serait aussi dans votre intérêt) et de recevoir le docteur Alain Colignon et les médecins qui défendent leur beau métier dans le respect du serment d’Hippocrate et dont il est de fait un respectable et respecté porte-parole.

Avec mes meilleures salutations,

Francis Leboutte

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