Contribution extérieure

Le pervers, le fanatique et l’idiot

En ces temps, l’homme va être obligé de penser en termes religieux. Non dans le sens d’une religion qui enferme ; nous sommes déjà quasi engloutis par la matière. Mais dans le sens d’une religion qui permet de penser la transcendance, le monde symbolique. Ce que nos ancêtres ont toujours fait mais auquel le règne du quantifiable nous a rendus de plus en plus étranger. Il est révélateur que le nouveau — et ultime ? — totalitarisme ait pour emblème la croix du Christ. Nos contemporains n’y pensent plus, mais c’est bien elle qui est affichée sur les ambulances et les pharmacies. La marque de l’Antéchrist est de se présenter sous le nom du Messie. « Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens », Matthieu (24:5). Nous avons parlé ici, sous le sceau de l’humour, d’un Antéchrist qui se prénomme Emmanuel(1) mais dont, étrangement, si l’on remplace le CR au centre de son nom par un MM, on obtient « Mammon ». C’est lui-même qui prophétisait le plus sérieusement du monde, le 17 avril 2020, dans le Financial Times (Le Temps financier, tout un symbole à nouveau) : « Je crois que notre génération doit savoir que la Bête de l’évènement est là, elle arrive, qu’il s’agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d’autres chocs. Il faut la combattre quand elle arrive avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable. » Accouru pour défendre le chef de l’État, un agent « fact-checker » (vérificateur de faits), tout à coup aussi large d’esprit qu’il peut être prompt à voir du « complotisme » partout, explique la même démarche : « On comprend alors que “la bête de l’événement” est avant tout une figure rhétorique comme le chef de l’État, amateur de références littéraires, religieuses ou intellectuelles, les affectionne. Il utilise cette expression pour suggérer l’ampleur inédite de la période actuelle […] Cette “bête de l’événement”, phrase qu’Emmanuel Macron a bel et bien prononcée, c’est donc en réalité la métaphore d’un moment historique aux conséquences profondes(2). »

D’ailleurs, pour détourner les regards, la nature même de la « Bête » n’est-elle pas d’être suffisamment maligne pour annoncer elle-même son propre retour ? Cette Bête « figure rhétorique », n’est-ce pas la trinité du grand pervers narcissique, du fanatique et de l’idiot, MM. Macron, Véran et Castex, qui se fondent pour nous entraîner dans leur cauchemar ? Car bien sûr, l’autoritarisme de la gestion du virus n’est pas dissociable de l’effondrement général dans le libéral-libertarisme.

Pour faire bref, la croix christique symbolise la condition humaine. Cette dernière naît de l’altérité. C’est la traverse de l’horizontal croisant celle du vertical. C’est le Christ souffrant mais vainqueur en son centre. La Croix symbolise toutes les autres altérités : le masculin et le féminin, le subjectif et l’objectif, la vie et la mort, le Je et le Nous, le temps et l’espace etc.(3). L’homme est pris entre les tensions qui déchirent le monde. Il est à recherche d’un équilibre précaire et jamais définitif. Tous les maux découlent du trop ou du trop peu. L’homme doit éviter ces deux écueils. Qu’il nie la mère, et le voilà basculant vers le père archaïque : le tyran, la brute tueuse. Qu’il oublie le père, et il sombre en pleine régression vers la mère archaïque : la figure consolatrice et englobante jusqu’à l’étouffement de sujet. C’est justement là où nous sommes. Le totalitarisme de la mère archaïque est d’autant plus pervers qu’il se présente sous un masque souriant et consolateur, alors que les avertissements contre la propension violente du père tyran sont partout martelés. Il est naturel pour le capitalisme-libéral de vouloir détruire la figure d’un père dont le rôle est de séparer l’enfant de la mère. Et ce basculement vers Big Mama est d’autant plus puissant que l’homme s’imagine toujours dans la société patriarcale à l’ancienne.

La mère archaïque est la nature absolutisée : mater, materia, matière et matrice. Elle est Le Maître de la Terre de Robert Hugh Benson(4). Mammon ne se confond avec Maman que sémantiquement. C’est la société du care, du « soin » en anglais. C’est aussi devenu logiquement une idéologie dont l’emblème de l’association-phare est tout aussi logiquement un cercle, une bulle. La Kommandantur de ce totalitarisme revient donc à l’hôpital. Le gentil hôpital, c’est tellement plus rassurant que les méchantes police ou armée. Le Mal ne peut-il pas n’être qu’une résurgence de la « réaction » comme le serinent les mass media ? Mais le Diable est par définition un séducteur qui sait changer de masque. L’hôpital, un péril contre lequel Charles Péguy alertait déjà les hommes modernes voici un siècle : « Leur idéal, s’il est permis de parler ainsi, est un idéal d’État, un idéal d’hôpital d’État, une immense maison finale et mortuaire, sans soucis, sans pensée, sans race(5). » Rien de plus normal que dans un monde réduit au physiologique, la « santé » soit la dernière à faire sens. Elle se mue donc en religion. Le masque islamique, nikab, vecteur de division — son acceptation exprime pour les uns la tolérance tandis que pour les autres il acte la soumission des femmes — devient l’obligation pour tous. Le nivellement se fait ainsi par le bas au nom du Sanitaire. Pour paraphraser le théologien Jacques Ellul : 

« Ce n’est pas la médecine qui nous asservit mais le sacré transféré à la médecine(6)».

Ce système théocratique pervers prend une forme d’autant plus sombre, fanatique, fondamentaliste, qu’elle n’est pas identifiée comme telle. Notre environnement peuplé de personnes défilant avec des masques chirurgicaux relevés jusqu’à la prunelle des yeux ressemble à un univers d’hôpital. Une nouvelle litanie envahit l’espace public et privé. Un défenseur de la politique australienne écrivait dernièrement : « L’Australie a fait le choix de faire passer la santé d’abord, de préserver des vies, de laisser les médecins jouer un rôle dans des décisions qui relèvent de la santé publique. Ils ont fait passer le collectif avant l’individu, la science avant la politique. ». Par peur, lâcheté, médiocrité et puérilité, le citoyen abandonne son devoir à l’institution. Il est le parfait sujet totalitaire décrit par Hannah Arendt. L’horreur est faite de gens gentils mais surtout obéissants. Ceux-là qui font une confiance enfantine à l’autorité, aux « spécialistes », et qui parallèlement sermonnent les réfractaires, avant de les désigner comme bouc-émissaires. Ces « bienveillants » sont prêts à troquer leur liberté contre une chambre d’hôtel confortable après avoir été « cas contact ». Et même sans : 13 millions de Français souhaiteraient cet hiver des nouveaux confinements et couvre feux. Pire : une majorité serait même favorable à un confinement des personnes non-vaccinées(7). La masse est peuplée de salauds, de lâches, de délateurs et de collabos qui feraient, s’ils le pouvaient, lyncher les résistants. Au cours de ces deux années écoulées, nous avons bien vu comment ces personnages soupe au lait, dominés par leurs émotions, se transforment vite en méchants calomniateurs. Antonin Artaud remarquait que « l’action du théâtre comme celle de la peste est bienfaisante, car poussant les hommes à se voir tels qu’ils sont, elle fait tomber le masque, elle découvre le mensonge, la veulerie, la bassesse, la tartufferie(8) ». Refusant de laisser sa place, le vieux poussin repus et apeuré est prêt à sacrifier la jeunesse pour continuer à s’empiffrer dans son cocon : 

« Nous assistons depuis plusieurs années à une forme de plébiscite, voire de sacralisation du confort domestique »

explique le journaliste Vincent Cocquebert, auteur de l’ouvrage La Civilisation du cocon (Arkhê)(9)». Les mass media, qui ont pour le coup tous tombé le masque, l’encouragent dans sa bassesse. En 1973, bien avant le basculement dans le recroquevillement numérique, le philosophe Gustave Thibon sentait déjà venir cet effondrement de l’esprit : « Et d’ailleurs imaginons dans quel état de panique effroyable serait plongé l’homme moderne, si prompt à s’émouvoir au moindre faux pas de la science ou quand surgit la moindre épidémie — une vague grippe qui arrive des profondeurs de l’Asie et qui, en définitive, ne tue que des gens bien près de mourir de toute façon, parce qu’ils sont assez vieux ou assez faibles pour cela — eh bien, s’il surgissait une épidémie, comme par exemple la peste noire du Moyen Âge, qui a fait 35 millions de victimes, à peu près le tiers de la population, je crois que nos contemporains n’y résisteraient pas… ceux que la peste aurait épargnés mourraient quand même — de terreur(10)! »

Le monde dénué de sens est surtout dans la panique métaphysique face à la mort. Suivant la formule, troquant un peu de sécurité, très temporaire, contre la liberté: ils perdront les deux. Selon toutes probabilités, persuadé d’être l’ennemi irréductible de « tous les fascismes », ce Français habitant en Australie cité plus haut dévoile la matrice même du processus totalitaire : l’abandon de la liberté au bénéfice de la science. Au XXème siècle, c’était le nazisme et son eugénisme racial, le communisme et son socialisme scientifique, et le fascisme et son manifeste futuriste, au XXIème c’est le libéralisme et son fruit le covidisme. Dans tous les cas c’est le même réductionnisme ; l’homme est réduit au physiologique : il n’est plus que nature et culture(11).

Au nom du Progrès, la liberté qui le spécifie est renvoyée au « monde d’avant ». Discerner le bien du mal, le vrai du faux, le laid du beau, c’est « réac ». « Le cerveau est un ordinateur fait de chair » martèle le docteur fou Laurent Alexandre adoré des mass media. L’homme moderne c’est « Homo deus », best seller mondial dont l’auteur, Yuval Noah Harari, est reçu avec tous les honneurs par les chefs d’États libéraux dont bien sûr Emmanuel Macron. Une telle proposition aurait été conçue comme le sacrilège ultime par l’homme ancien. Elle est aujourd’hui la norme. C’est en phase avec ce nouveau grand récit que nous avons pour président celui qui n’a non pas dépassé mais accompli l’œdipe. Résultat décrit par la psychologie : l’homme golem, c’est-à-dire un sujet non achevé qui n’a pas accompli son individuation. Toute son énergie s’en trouve libérée pour employer sa puissance cognitive. Ainsi il sidère le quidam et séduit l’imbécile. Mais malgré cette figure quasiment parfaite pour incarner la start-up nation, la déferlante de mauvaises nouvelles qu’il a été chargé d’annoncer peut en faire désormais un candidat usé. Surtout, nonobstant ses qualités presque idéales pour le système, s’il n’est pas père, il conserve le défaut majeur d’être un mâle : celui qui indique, aux hommes comme aux femmes, le chemin du détachement, de l’absence, et au bout, de la mort. En ce sens la candidate Valérie Pécresse présente bien des atouts pour lui succéder. D’abord elle est son clone idéologique. Ensuite, qu’elle soit une covidiste à la promesse plus totalitaire encore que son peut-être prédécesseur fait d’elle une championne. Elle déclarait ainsi envisager de confiner les non-vaccinés. Le système l’a entendu. La voici propulsée en quelques semaines de prétendante improbable au rang de favorite. Surtout, elle est une femme. Icône progressiste, la dirigeante de la Nouvelle-Zélande a transformé son pays en véritable dictature sanitaire policière. Un homme aurait-il pu aller aussi loin, aussi fort ?

Je ne suis pas un adepte de Rudolf Steiner. Je suis trop un sombre rationaliste pour adhérer complètement à sa théorie anthroposophique. Mais en ces temps logiquement anti-dialectiques — nier l’Autre dans son altérité est une expression de l’unification du monde — on ne rappellera jamais que la vérité d’où qu’elle vienne reste la vérité : comme l’a écrit Saint Clément d’Alexandrie, même au Diable « il arrive de dire des vérités » et « « il ne faut pas sottement condamner d’avance les paroles à cause de celui qui les prononce(12) ». Je pense vraiment que Rudolf Steiner était visionnaire quand il déclarait voici un siècle : 

« Autrefois, au concile de Constantinople, l'esprit a été éliminé, on a institué un dogme : l'homme n'est fait que d'une âme et d'un corps, et parler de l'esprit devint une hérésie. On aspirera sous une autre forme à éliminer l'âme, la vie de l'âme. Et ce temps viendra, dans un avenir pas très lointain où l'on dira : parler d'esprit et d'âme, c'est pathologique ; seuls sont bien portants les gens qui ne parlent que du corps. On considèrera comme un symptôme pathologique le fait qu'un être humain se développe d'une façon telle qu'il en vienne à penser qu'il existe un esprit et une âme. Ces gens seront considérés comme des malades, et l'on trouvera, soyez-en sûrs, le remède qui agira sur ce mal. Dans le passé, on a éliminé l'esprit (la foi dans un principe spirituel individuel). On éliminera l'âme au moyen d'un médicament. En partant d'une “saine vue des choses”, on trouvera un vaccin grâce auquel l'organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que le corps n'en vienne pas à penser qu'il existe une âme et un esprit. Les deux courants, les deux conceptions du monde s'opposeront radicalement. […] L'une réfléchira à la manière d'élaborer des concepts et des représentations qui soient à la mesure de la réalité véritable, de la réalité d'âme et d'esprit. Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps “sains”, c'est-à-dire constitués de telle façon qu'ils ne parleront plus de ces "sottises" que sont l'âme et l'esprit, mais, parce qu'ils sont “sains” ils parleront des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitué les planètes et le soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps. On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l'humanité des âmes(13). »

Je précise que je lis ce texte de manière symbolique, comme m’en défendra l’agent du Monde. Je ne pense pas qu’un vaccin puisse matériellement chasser l’âme du corps. En revanche, je crois que le processus vaccinal en cours participe à cette volonté. Cela précisé, j’observe qu’un siècle plus tard le pape François affirme l’inverse : « Se faire vacciner est un acte d’amour » (Rome, 18 août 2021). Les Évêques de France suivront. Jacques Ellul, toujours, interrogeait ce : « singulier paradoxe : alors que le message du Christ est foncièrement subversif (…) le christianisme a été lui-même été subverti au point de devenir l’exact contraire de son impulsion première, c’est-à-dire un ordre social, une caution apportée au pouvoir politiques et aux puissances économiques, une morale conservatrice… ». L’Église se targue d’avoir été une force de résistance au réductionnisme communiste. N’est-ce pas elle qui devrait être en pointe pour résister au réductionnisme « sanitaire » ? « Chacun exige que le progrès mette fin aux souffrances du corps, maintienne le plus longtemps possible la fraîcheur de la jeunesse, et prolonge la vie à l’infini. Ni vieillesse, ni douleur, ni mort. Oubliant ainsi qu’un tel dégoût de l’art de souffrir est la négation même de la condition humaine(14). » rappelait le prêtre dissident Ivan Illich. Mais n’est-ce pas là le rôle même de l’Église que d’oser cette parole ? Surtout, on perçoit bien dans l’injonction papale à la piqûre, venir la « religion perverse» ; celle qui consiste à dire : « Fais cela, c’est Dieu qui te l’ordonne. » Ou l’instrumentalisation du spirituel à des fins de soumission.

C’est bien connu : il est rare que le vice ne se masque pas de la vertu. Ces clercs s’imaginent comme toujours qu’en collaborant au pouvoir séculier ils vont s’en attirer les bonnes grâces. C’est pourtant le destin métaphysique de l’Église que d’être détruite, de l’extérieur comme de l’intérieur. Le monde réduit au physiologique ne peut que l’anéantir. Refuser de l’accompagner dans sa mort, c’est là la véritable trahison.

Constantin Mirabel

Notes et références
  1. Emmanuel est un prénom dérivé de l’hébreu qui signifie « Dieu est parmi nous ». C’est un nom donné au Christ.
  2. « Macron et “l’arrivée de la Bête” (de l’Apocalypse) : comment remonter le fil de cette petite phrase », Les Décodeurs du Monde, 22 mai 2020.
  3. Il se trouvera bien évidemment immédiatement après l’énoncé de cette idée un petit perroquet endoctriné qui, se pensant libre, me retoquera avec morgue que c’est là une vue typiquement « européo-centrée ». Imbécile ! Le symbole du Ying et du Yang, par exemple, exprime cette même essence du spirituel.
  4. Lire Emmanuel Macron est-il l’Antéchrist ? ici.
  5. Charles Péguy, « Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne » (1914, posthume), dans Œuvres complètes de Charles Péguy, éd. La Nouvelle Revue française, 1916–1955.
  6. Jacques Ellul (1912–1994), « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique », in Les nouveaux possédés, 1973.
  7. « 60% des Français se disent d’accord pour reconfiner uniquement les personnes non vaccinées, d’après une étude Opinion 2022, réalisée par Elabe pour BFMTV et L’Express en partenariat avec SFR et diffusée ce jeudi. » 18 novembre 2021.
  8. Antonin Artaud, Le Théâtre et son double, 1938.
  9. « 19% des Français ne rêvent que d’une chose : un nouveau confinement » in Marianne, 10 décembre 2021. https://www.marianne.net/societe/sante/peur-ou-nostalgie-qui-sont-ces-20-de-francais-qui-revent-dun-nouveau-confinement
  10. Gustave Thibon, L’homme devant la nature, 1973.
  11. Pour préciser, l’homme n’est plus ici compris que comme corps et psychologie; sa dimension transcendante, dont découle son libre arbitre lui est dénié. Or, « un homme n’est libre, debout et donc Vivant, au sens fort du terme, que s’il consent à se demander pourquoi — pour quels principes, quels idéaux, quel bien supérieur — il serait prêt, le cas échéant, à engager sa vie et à riquer un peu sa sacro-sainte santé. À moins, nous sommes déjà morts. N’est sacré, en cela, que ce pour quoi on serait éventuellement prêt à sacrifier et à se sacrifier, donc à surmonter notre asservissement au vivre pour vivre. Tout ce qui est grand en l’homme dérive de cette disposition d’âme », in Alexandra Laignel-Lavastine, La Déraison sanitaire. Le Covid-19 et le culte de la vie par-dessus tout, Le Bord de l’eau, 2020.
  12. Stromate VI, VIII 66,3 et 5, Le Cerf, 1999.
  13. Rudolf Steiner (1861–1925), La chute des esprits ténèbres, 1917.
  14. « L’obsession de la santé parfaite », in Le Monde diplomate, mars 1999.

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