
La stratégie de la plupart des décideurs politiques peut se résumer en une phrase « Je veux vous faire flipper comme une boule de flipper pour arriver dans un seul entonnoir, celui de la vaccination ». Il existe un personnage de la Commedia dell’arte, Pantalone, qui est prêt à vous suggérer cette peur et vous proposer sa solution préférée. En envoyant un tel message mortifère, un effet nocebo est potentiellement possible(1) et médicalement inacceptable.
Cette stratégie de la peur et de l’entonnoir s’appelle en d’autres mots de la manipulation et de l’abus de faiblesse.Il y a manipulation quand quelqu’un fait faire à quelqu’un d’autre quelque chose, sans qu’il lui demande explicitement de le faire. La manipulation de masse peut s’apparenter à une expérience de Milgram à grande échelle. L’abus de faiblesse peut se définir comme une contrainte qui impose à quelqu’un (en l’occurrence toute une population) de faire quelque chose sans qu’il le veuille fondamentalement, en profitant de son ignorance ou de sa faiblesse physique ou mentale. Habituellement, les sectes sont poursuivies pour abus de faiblesse…
Quelques exemples d’abus de faiblesse :
- Vous voulez revivre comme avant sans contraintes? Alors faites-vous vacciner !
- Vous voulez reprendre votre liberté (alors qu’ils vous l’ont prise et que vous pleurez pour la récupérer) ? Alors faites-vous vacciner !
- Vous ne voulez plus être pestiférés en famille, au travail ? Alors faites-vous vacciner !
- Vous n’en avez pas marre de vous faire tester pour sortir, pour aller en vacances, etc ? Alors faites-vous vacciner !
- Vous voulez encore que vos enfants participent à leurs activités sportives et puissent entrer dans leur salle de sport ? Alors faites-vous vacciner !
- Avant les tests rapides étaient valables 48 heures ; maintenant ce n’est plus que 24 heures. Alors faites-vous vacciner !!!
- Vous voulez un renouvellement de votre pass dans 6 mois ? Alors faites-vous vacciner !
- Vous avez fait le COVID-19 en 2020, certifié par une prise de sang mais les instances, les experts ont décidé que ce n’était pas suffisant pour avoir un COVID Safe ticket. Les personnes qui ont fait le COVID-19 ne participe pas à l’immunité de groupe ?… On estime qu’en 2020, 1 million d’habitants en Belgique ont fait le COVID-19. 25 % des donneurs de sang à la Croix Rouge ont rencontré le virus du COVID-19, 15 % des donneurs de sang en Flandre et en Wallonie sont également immunisés contre le virus du COVID-19. Ces personnes ne rentrent pas en compte dans les calculs d’immunisation… Pourquoi, on n’en sait rien mais ce n’est pas de la science. Alors faites-vous vacciner sans rien y comprendre !
- Vous êtes dans une tranche d’âge avec peu de mortalité mais vous voulez continuer à vivre socialement, à rencontrer vos amis, Alors faites-vous vacciner, peu importe que le bénéfice-risque soit presque nul !
- Vous n’en avez pas marre de porter un masque à l’école, dans les magasins, etc ? Alors faites-vous vacciner !
Les politiques vont vous obliger à vous vacciner sans qu’eux assument les effets secondaires parce qu’il n’y a pas d’obligation légale de vaccination. Quand bien même, il y aurait une obligation légale de vaccination, nous vous souhaitons une belle partie de plaisir pour faire reconnaître les effets secondaires… La pharmacovigilance n’est déjà pas à la hauteur et l’une des rares fois où j’ai signalé, en 2009, un effet secondaire, l’organe belge de la pharmacovigilance, l’AFMPS, a perdu ma notification… Je doute fortement que ce soit involontairement parce que c’était un premier effet secondaire répertorié au Monde. Le règlement sanitaire international(2) prévoit dans un tel cas de figure qu’il fallait prévenir toute la planète et tous les pays du monde…
Ce qui est curieux, c’est il y a un autre entonnoir que les experts et les décideurs politiques ignorent ou feignent d’ignorer : l’entonnoir du traitement du COVID-19. Depuis quand n’y a‑t-il qu’un seul chemin pour aller à Rome (vers la guérison) ?
Quirico Blonda
- Dans la littérature médicale scientifique, cela s’appelle un effet nocebo à la suite d’une mauvaise nouvelle.
- L’objet et la portée du Règlement sanitaire international (2005) consistent à « prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux ». (voir : https://www.who.int/fr/publications-detail/9789241580496)