La plupart des mesures coercitives non pharmacologiques prises pour lutter contre le Covid-19 n’ont pas de bases ou de preuves scientifiques solides d’efficacité démontrée. Sur le long terme, elles constitueraient pourtant un facteur de maltraitance psychologique pour de nombreux citoyens et sont contraires à la constitution. Nous revenons ici sur le cas des masques que nous allons développer et préciser, et montrons, études scientifiques à l’appui, qu’un allégement des mesures plus respectueux de la santé psychique et des droits fondamentaux des personnes pourrait être pris. Cet allégement ne semblerait pas impacter la sécurité de chacun. Nous proposons finalement une feuille de synthèse en fin d’article qui est également disponible en format PDF ici.
Voici, d’abord, quelques points essentiels, que la science a prouvés en un an, et qui changent la donne, mais qui semblent encore trop largement ignorés ou méconnus :
Les asymptomatiques ont une charge virale trop faible pour être contagieux(1) (par contre, les porteurs qui vont avoir des symptômes, et qui seront donc identifiables, sont contagieux sur une courte période dite présymptomatique. Les présymptomatiques ne toussent pas, la toux étant le mécanisme de contamination dont le masque protège principalement) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9). L’hypothèse des asymptomatiques contagieux revient à dire que toute personne en bonne santé est un malade qui s’ignore ou qu’elle est présumée coupable. Rappelons que cette hypothèse est à la base du port du masque généralisé. Elle est sans doute, aussi, un argument pour justifier le confinement de toute la population. L’invalidation de cette hypothèse des asymptomatiques contagieux explique, peut-être, en partie, le manque de corrélation positive observé dans la vie réelle du confinement sur la diminution des hospitalisations et des décès par des études scientifiques de plus en plus nombreuses, et maintenant en Amérique où des états totalement ouverts et sans aucune restriction, comme au Texas depuis de nombreuses semaines, voient leurs cas et leurs décès chuter de façon spectaculaire au cours de la même période.
Le virus se propage par fines gouttelettes aérosols qui passent à travers les pores du masque qui sont jusqu’ à 1000 fois plus grands que le virus (Fig. 1, les masques de types FFP2 plus efficaces filtrent eux une partie des aérosols plus grands que 600 nm, le virus lui fait de 60 à 140 nm) et se propageraient même au-delà des distances sociales (10). Cette transmission de type aérosol, qui pourrait d’ailleurs expliquer le phénomène des supercontaminateurs, semble de plus en plus être le mode principal de la transmission(11) (12) (13) (14). Heureusement, il y a la notion de seuil(15) : 1 virus ne suffit pas, il en faut beaucoup plus pour être contaminé(16) (17) (18) (19).
Quelles en sont les implications ?
Toutes les études scientifiques et les observations le confirment(20) (21) (22) (23), le risque de contamination au Covid-19 à l’extérieur est extrêmement faible. Il faut environ 1 million de virus par ml dans nos bronches pour que le seuil de contamination au SARS-Cov‑2 soit atteint (24) (25) (26) (27). Ce seuil ne peut pas être atteint par aérosols à l’extérieur, c’est une question de volume(28).
Un autre cas est celui des enfants rarement symptomatiques et donc très peu contagieux(29) (30). Le port du masque en extérieur ou pour les enfants semble donc se faire en dépit de toute balance bénéfice-risque et bon sens. Car si les preuves scientifiques pour l’utilité du masque généralisé à toute la population manquent (31) (32) (33) (34) (35), les risques de son impact négatif sur la santé physique et mentale ont été démontrés, par exemple (36) (37) (38) (39) (40) et Table 1. Le port du masque, le confinement, la pratique de la distanciation sociale, et le stress et l’isolation associés peuvent de plus affaiblir notre système immunitaire (41) (42) (43), et pourraient donc contribuer à augmenter, paradoxalement, le risque de formes sévères (et donc beaucoup plus contagieuses), d’hospitalisations, de décès et de contagions, surtout dans les populations qui ne sont pas à risque pour lesquelles le bénéfice de ces mesures n’est pas démontré (44) (45) (46) (47) (48) (49) (50)(51). Il pourrait d’ailleurs être utile de penser à renforcer son système immunitaire entre autres par de la vitamine D, C et du Zinc et pourquoi pas un peu d’huile essentielle de Laurier Noble ou de Ravintsara (52), par exemple en cas d’un contact plus à risque.
À l’intérieur, la contamination par aérosol est possible s’il n’y a pas d’aération suffisante. Il faudrait typiquement être en contact avec une personne à haute charge virale pendant suffisamment longtemps (typiquement > 10 minutes. Le masque et la distanciation sociale ne seraient que peu efficaces, sauf pour les symptomatiques qui toussent (53) (54) (55) (56) (57) (58) qui devraient eux être isolés, et masqués, de préférence avec un masque FFP2, en cas de déplacement indispensable. Un masque standard n’offrant pas de protection réelle contre les aérosols plus petits que 3 um (59) (60) (61) et même un masque FFP2, moins respirable, n’offrant qu’une protection imparfaite, la protection en vie réelle dépendant d’ailleurs beaucoup des conditions d’utilisations (62), une meilleure solution serait l’aération ou la purification de l’air (il existe par exemple des filtres HEPA, ozone, et UVC très efficaces) pour que le seuil ne soit jamais atteint à l’intérieur.
En conclusions, si selon les dires même de l’OMS (63) (64), le port du masque médical de type FFP2 (les masques non médicaux auraient eux une efficacité limitée et pourraient même augmenter les risques d’infection si mal utilisés(65)) a une utilité pour le personnel soignant directement en contact avec les malades, les malades symptomatiques et aussi sans doute pour les personnes à risques comme protection supplémentaire, le port généralisé pour les personnes ne présentant pas de symptômes apparents de la maladie n’a pas ou peu de justifications scientifiques (66) (67) (68) (69) (70) (71). L’OMS, après s’être prononcé contre (72), semble l’accepter (73), en raison de la forte demande des états pour rassurer les populations, comme une mesure plutôt de l’ordre psychologique (74), voire d’un talisman qui rassure(75), et malgré la faible contagiosité des asymptomatiques (76) (77) (78) (79) (80) (81) (82) (83). Un tout dernier article du MIT vient remettre en cause la distanciation sociale, car la transmission se faisant par aérosol franchirait donc allégrement ces distances(84). Si la science semble avoir tué la nouvelle normalité, combien de temps faudra-t-il avant que les masques ne tombent ?
Aryan Afzalian
Ingénieur civil et Docteur en Sciences Appliquées. Chercheur spécialisé dans le domaine de la physique quantique atomistique appliquée à la modélisation de la nano- et bio-électronique et auteur du site https://auxamescitoyennes.com/
Nour de San
Consultante indépendante. Docteur en médecine, spécialisée en biologie clinique (immunologie et microbiologie), anciennement responsable de la gestion des risques en découvertes et développement de l’unité Vaccine de GSK. Chargée de mission en support à la gestion de la crise COVID à l’hôpital Erasme d’avril 2020 à mai 2021.
Florence Parent
MD – PhD, Santé publique et pédagogie médicale, auteur d’ouvrages en Éducation médicale.
Martin Zizi
MD-PhD, Biophysicien, Professeur de Physiologie (KULeuven et VUB), ancien Directeur épidémiologique du Département de la Défense, ancien Directeur Scientifique et Président de Comité d’Éthique, ancien Conseiller UN pour le désarmement biologique et bio-inspecteur Unscom.
Feuille de synthèse sur les masques :
Covid-19 : Le port du masque que disent les études scientifiques :
Cette note a un but purement informatif. Elle est basée sur la littérature scientifique et une interprétation de la balance bénéfice-risque. Elle a pour vocation d’aider tout un chacun à mieux comprendre les mécanismes de transmission et connaître les bénéfices et risques du port du masque, dans l’espoir que chaque personne puisse utiliser cette connaissance pour se protéger au mieux. Elle ne tient pas compte, ni n’est là pour se substituer à la juridiction légale spécifique à chaque pays, mais se veut un message aux autorités leur demandant de considérer que des mesures plus respectueuses de la santé psychique et des droits fondamentaux des personnes pourraient être prises. Cet allégement n’aurait probablement pas d’impact sur la sécurité de chacun.
Je porte le masque, je suis :
- Un Malade avec Symptôme: Nécessaire 👍 (Je protège les autres de mes exhalations directes: gouttelettes de salive quand je tousse par exemple).
- Le Personnel soignant directement au chevet des malades: Nécessaire 👍 (Je me protège des exhalations directes des malades).
- Une Personne ne présentant aucun symptôme : 👎 Inutile (Pas d’efficacité prouvée, asymptomatiques pas contagieux 1 , risques prouvés sur la santé physique et mentale et affaiblissement du système immunitaire, risque si mauvaise utilisation).
- Une personne à risque et qui a peur: 👍 utile avec modération ( Porter le masque, de préférence FFP2, comme précaution ultime et pour se rassurer peut faire sens surtout dans les lieux clos quand les distanciations sociales ne sont pas possibles. Dès que possible, je l’enlève pour ne pas risquer d’affaiblir inutilement mon système immunitaire. Je pense d’ailleurs à renforcer ce dernier par de la vitamine D, C et du Zinc et pourquoi pas un peu d’huile essentielle de Laurier Noble ou de Ravintsara, par exemple si j’ai eu un contact plus à risque (Je demande bien conseil à un professionnel de santé, par ex. mon pharmacien ou mon médecin de famille pour les dosages et utilisations).
De quoi protège le masque, de quoi ne protège-t-il pas?
- Il me protège si une personne malade symptomatique et donc à haute charge virale me tousse directement dessus, ce qui représente une très faible proportion des contaminations.
- Le masque ne me protège pas de la contamination indirecte via les mains, ni celle par fines gouttelettes aérosols qui passent à travers les pores du masque ( jusqu’à 1000 × plus grands que le virus; en intérieur, le masque de type FFP2 filtre une partie des aérosols). Ce sont les modes principaux de contamination. Heureusement, il y a la notion de seuil (85).
- La fenêtre de contagion du Covid est d’environ 2 jours avant à 5 jours après l’apparition des premiers symptômes de la maladie, on parle respectivement de malades présymptomatiques et symptomatiques. Il n’y a que durant cette période qu’une personne présente une charge virale suffisante pour être contagieuse. Les asymptomatiques ont eux une charge virale trop faible (environ 20 × moindre), et plusieurs études ont montré l’absence de transmission des asymptomatiques, même à leur proches au sein du foyer familial, et cela avec ou sans masque. C’est bien entendu lié à la notion de seuil développé ci-dessous. Les présymptomatiques, eux, typiquement ne toussent pas, ils peuvent contaminer notamment par aérosols pour lesquels le masque est inefficace.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the community, during home care and in health care settings in the context of the novel coronavirus (2019-nCoV) outbreak. Geneva, Switzerland; 2020. https://apps.who.int/iris/handle/10665/330987
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context of COVID-19. Interim guidance 5 June 2020. https://apps.who.int/iris/handle/10665/332293 : Many countries have recommended the use of fabric masks/face coverings for the general public. At the present time, the widespread use of masks by healthy people in the community setting is not yet supported by high quality or direct scientific evidence and there are potential benefits and harms to consider (see below).
- A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV‑2 carriers, Respir Med. 2020 Aug; 169: 106026. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7219423/: 455 contacts who were exposed to the asymptomatic COVID-19 virus carrier became the subjects of our research. The median contact time for patients was four days and that for family members was five days. All CT images showed no sign of COVID-19 infection. No severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV‑2) infections was detected in 455 contacts by
nucleic acid test. In summary, all the 455 contacts were excluded from SARS-CoV‑2 infection and we conclude that the infectivity of some asymptomatic SARS-CoV‑2 carriers might be weak. - Contact Settings and Risk for Transmission in 3410 Close Contacts of Patients With COVID-19 in Guangzhou, China. https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-2671: Infection max dans foyer (10x plus que à l’hôpital et 100x plus que dans transport en commun) et augmente fortement avec la force des symptomes (asymptomatiques 10 à 20 fois moins contagieux) et la toux.: Among 3410 close contacts, 127 (3.7% [95% CI, 3.1% to 4.4%]) were secondarily infected. Of these 127 persons, 8 (6.3% [CI, 2.1% to 10.5%]) were asymptomatic. Of the 119 symptomatic cases, 20 (16.8%) were defined as mild, 87 (73.1%) as moderate, and 12 (10.1%) as severe or critical. Compared with the household setting (10.3%), the secondary attack rate was lower for exposures in health care settings (1.0%; odds ratio [OR], 0.09 [CI, 0.04 to 0.20]) and on public transportation (0.1%; OR, 0.01 [CI, 0.00 to 0.08]). The secondary attack rate increased with the severity of index cases, from 0.3% (CI, 0.0% to 1.0%) for asymptomatic to 3.3% (CI, 1.8% to 4.8%) for mild, 5.6% (CI, 4.4% to 6.8%) for moderate, and 6.2% (CI, 3.2% to 9.1%) for severe or critical cases. Index cases with expectoration were associated with higher risk for secondary infection (13.6% vs. 3.0% for index cases without expectoration; OR, 4.81 [CI, 3.35 to 6.93]).
- Analysis of Asymptomatic and Presymptomatic Transmission in SARS-CoV‑2 Outbreak, Germany, 2020, EID Journal, 27 (4), April 2021, https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/4/20–4576_article: We determined secondary attack rates (SAR) among close contacts of 59
asymptomatic and symptomatic coronavirus disease case-patients by presymptomatic and symptomatic exposure. We observed no transmission from asymptomatic case-patients and highest SAR through presymptomatic exposure. Rapid quarantine of close contacts with or without symptoms is needed to prevent presymptomatic transmission. - Coronavirus Disease Outbreak in Call Center, South Korea, EID Journal,Volume 26, Number 8—August 2020: https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/8/20–1274_article#r6: We describe the epidemiology of a coronavirus disease (COVID-19) outbreak ina call center in South Korea. We obtained information on demographic characteristics by using standardized epidemiologic investigation forms. We performed descriptive analyses and reported the results as frequencies and proportions for categoric variables. Of 1,143 persons who were tested for COVID-19, a total of 97 (8.5%, 95% CI 7.0%–10.3%) had confirmed cases. Of these, 94 were working in an 11th-floor call center with 216 employees, translating to an attack rate of 43.5% (95% CI 36.9%–50.4%). The household secondary attack rate among symptomatic case-patients was 16.2% (95% CI 11.6%– 22.0%). Of the 97 persons with confirmed COVID-19, only 4 (1.9%) remained asymptomatic within 14 days of quarantine, and none of their household contacts acquired secondary infections. Extensive contact tracing, testing all contacts, and early quarantine blocked further transmission and might be effective for containing rapid outbreaks in crowded work settings.
- Cheng H, Jian S, Liu D, et al. Contact Tracing Assessment of COVID-19 Transmission Dynamics in Taiwan and Risk at Different Exposure Periods Before and After Symptom Onset. JAMA Intern Med. 2020;180(9):1156–1163. doi:10.1001/jamainternmed.2020.2020:
https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2765641 : In this case-ascertained study of 100 cases of confirmed COVID-19 and 2761 close contacts, the overall secondary clinical attack rate was 0.7%. The attack rate was higher among contacts whose exposure to the index case started within 5 days of symptom onset than those who were exposed later. Among the 91 close contacts of the 9 asymptoma tic cases, no secondary transmission was observed. - Post-lockdown SARS-CoV‑2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China Étude sur les asymptomatiques PCR-positifs à Wuhan. Cao et al, dans la revue Nature https://www.nature.com/articles/s41467- 020–19802‑w
- A guideline to limit indoor airborne transmission of COVID-19, M. Z. Bazant and J. W. M. Bush: PNAS April 27, 2021 118 (17) e2018995118; https://doi.org/10.1073/pnas.2018995118 MIT study on airborne transmission.
- idem
- https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data. : Pas vraiment d’évidence pour le masque pour tous, surtout que risque de transmission par aérosol.
- Respiratory virus shedding in exhaled breath and efficacy of face masks https://www.nature.com/articles/s41591-020‑0843‑2: Intérêt du masque pour gouttelette chez symptomatiques, chez asymptomatiques faibles différences surtout pour transmission aérosol qui est observée pour les coronavirus.
- COVID-19 transmission—up in the air The Lancet Respiratory Medicine Crossref DOI link: https://doi.org/10.1016/S2213-2600(20)30514–2 Published: 2020-12 : Respiratory viruses are transmitted in three main ways. First, contact transmission, where someone comes into direct contact with an infected person or touches a surface that has been contaminated. Second, through droplet transmission of both large and small respiratory droplets that contain the virus, which would occur when near an infected person. Third, through airborne transmission of smaller droplets and particles that are suspended in the air over longer distances and time than droplet transmission. Initially it was thought that airborne transmission of SARS-CoV‑2 was unlikely, but growing evidence has highlighted that infective microdroplets are small enough to remain suspended in the air and expose individuals at distances beyond 2 m from an infected person. This knowledge is also corroborated by investiga tion of spread of cases between people who were not in direct or indirect contact, suggesting that airborne transmission was the most likely route. In July, over 200 scientists published a statement calling for international bodies to recognise the potential for airborne spread of COVID-19 as they were concerned that people would not be fully protected by adhering to the current recommendations.
- La notion de seuil : 1 virus ne suffit pas, il en faut beaucoup plus pour être contaminé. Il faut 1 million de virus par ml pour le seuil de contamination au SARS-Cov‑2. Ce seuil ne peut pas être atteint à l’extérieur par aérosol, même dans une foule, c’est une question de volume d’air. A l’intérieur, il faudrait être en contact avec une personne à haute charge virale pendant suffisamment longtemps (typiquement >10 minutes). Le masque et la distanciation sociale n’y changeraient pas grand-chose (sauf pour les symptomatiques qui toussent), le plus important serait l’aération et la purification de l’air pour que le seuil ne soit jamais atteint à l’intérieur.
- Wölfel R. et al. Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019. Nature. 2020 May;581(7809):465–469. doi : 10.1038/s41586-020‑2196‑x. Epub 2020 Apr 1. Erratum in : Nature. 2020 Dec;588(7839):E35. PMID : 32235945
- Qiu X, et al. Defining the role of asymptomatic and pre-symptomatic SARS-CoV‑2 transmission, a living systematic review. 2021 Jan 20. Clin Microbiol Infect. 2021; S1198-743X(21)00038–0. doi:10.1016/j.cmi.2021.01.011
- La Scola B et al. Viral RNA load as determined by cell culture as a management tool for discharge of SARS-CoV‑2 patients from infectious disease wards. Eur J Clin Microbiol Infect Dis. 2020 Jun;39(6):1059–1061. doi : 10.1007/s10096-020- 03913–9.
- RAG interpretation and reporting of SARS COV‑2 PCR results (Sciensano) 20201208_Advice RAG Interpretation and reporting of COVID PCR results.pdf (sciensano.be)
- Outdoor Transmission of SARS-CoV‑2 and Other Respiratory Viruses: A Systematic Review J Infect Dis. 2021 Feb 24;223(4):550–561. doi: 10.1093/infdis/jiaa742:Five identified studies found a low proportion of reported global SARS-CoV‑2 infections occurred outdoors (<10%) and the odds of indoor transmission was very high compared to outdoors (18.7 times; 95% confidence interval, 6.0–57.9). Existing evidence supports the wide-held belief that risk of SARS-CoV‑2 transmission is lower outdoors but there are significant gaps in our understanding of specific pathways.
- https://www.lci.fr/sante/video-covid-19-le-port-du-masque-a-l-exterieur-est-il-utile-2162627.html: Risque de contagion très faible en extérieurs.
- https://www.youtube.com/watch?v=mrXBinu3Swo : Le port du masque en extérieur ne sert à rien! » Dr Blachier, études à l’appui! 26 Avril 2021. Il dit encore: Très peu de contaminations se font en extérieur, d’après plusieurs études.On devrait dire aux gens de se retrouver dehors plutôt qu’à l’intérieur. Le port du masque en extérieur ne sert à rien! Dr Blachier – Épidémiologiste. Émission : Les Grandes Gueules Chaîne : RMC STORY / RMC (Radio).
- https://www.tdg.ch/les-effusions-de-joie-a-moutier-ne-font-pas-exploser-les-cas-830669237575?fbclid=IwAR11X7WwnJB7b2jF1aMOSvzbt2NkccPd9livLPi5RJDVH4BnHjjx7BzzRFM « Jacques Gerber, ministre jurassien de la Santé, le confirme: «Ce dimanche, nous avons enregistré six cas, contre une vingtaine en fin de semaine. Nous sommes clairement en descente. Il n’y a donc pas d’explosion. C’est un cas d’école.» Aucune flambée non plus à Moutier et dans le Jura bernois, avec même une diminution des cas. » (Vincent V.)
- Wölfel R. et al., op. cit.
- Qiu X, et al., op. cit.
- La Scola B et al., op. cit.
- RAG interpretation and reporting of SARS COV‑2 PCR results, op. cit.
- https://www.youtube.com/watch?v=mrXBinu3Swo , op. cit.
- Association between living with children and outcomes from covid-19: OpenSAFELY cohort study of 12 million adults in England, BMJ 2021; 372. (Published 18 March 2021), https://doi.org/10.1136/bmj.n628 : Among 9 334 392adults aged 65 years and under, during wave 1, living with children was not associated with materially increased risks of recorded SARS-CoV‑2 infection, covid-19 related hospital or intensive care admission, or death from covid-19. In wave 2, among adults aged 65 years and under living with children was associated with a very small increased risk, e.g., inthe number of hospital admissions of 1–5 per 10 000 people from 160 to between 161 and 165 (children aged 0–11) and with an increase of an increase of 2–6 per 10 000 (children aged 12–18 years).
- https://www.lefigaro.fr/vox/societe/il-faut-urgemment-mettre-fin-au-port-du-masque-pour-les-enfants-20210525?fbclid=IwAR2x3N2f4kZHTRiOV97HosF1AGb2WlJcdZQeQmsFR3aA9F5VZN4cTkAZjDk : Masquer les enfants pour une maladie qui ne les concerne pas signifie notre défaite de la pensée et notre perte de dignité. Psychologues, pédiatres et pédopsychiatres, nous sommes nombreux à être très inquiets de la hausse des hospitalisations et des troubles que développent les jeunes enfant s depuis le premier confinement. Jusqu’à six fois plus d’admissions en pédopsychiatrie.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- Respiratory virus shedding in exhaled breath, op. cit.
- MacIntyre C.R., Seale H., Dung T.C., Hien N.T., Nga P.T., Chughtai A.A. A cluster randomised trial of cloth masks compared with medical masks in healthcare workers. BMJ open. 2015;5. This study is the first RCT of cloth masks, and the results caution against the use of cloth masks. This is an important finding to inform occupational health and safety. Moisture retention, reuse of cloth masks and poor filtration may result in increased risk of infection.
- Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era, N Engl J Med 2020; 382:e63 DOI: 10.1056/NEJMp2006372. Article sur l’usage généralisés du masque en milieux hospitalier. We know that wearing a mask outside health care facilities offers little, if any, protection from infection. Public health authorities define a significant exposure to Covid-19 as face-to-face contact within 6 feet with a patient with symptomatic Covid-19 that is sustained for at least a few minutes (and some say more than 10 minutes or even 30 minutes). The chance of catching Covid ‑19 from a passing interaction in a public space is therefore minimal. In many cases, the desire for widespread masking is a reflexive reaction to anxiety over the pandemic. There may be additional benefits to broad masking policies that extend beyond their technical contribution to reducing pathogen transmission. Masks are visible reminders of an otherwise invisible yet widely prevalent pathogen and may remind people of the importance of social distancing and other infection-control measures.
- Aerosol Filtration Efficiency of Common Fabrics Used in Respiratory Cloth Masks. https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.0c03252.
- Kao T.W., Huang K.C., Huang Y.L., Tsai T.J., Hsieh B.S., Wu M.S. The physiological impact of wearing an N95 mask during hemodialysis as a precaution against SARS in patients with end-stage renal disease. J Formos Med Assoc. 2004;103:624–628. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15340662/ : Thirty nine patients (23 men; mean age, 57.2 years) were recruited for participation in the study. Seventy percent of the patients showed a reduction in partial pressure of oxygen (PaO2), and 19% developed various degrees of hypoxemia. Wearing an N95 mask significantly reduced the PaO2 level (101.7 +/- 12.6 to 92.7 +/- 15.8 mm Hg, p = 0.006), increased the respiratory rate (16.8 +/- 2.8 to 18.8 +/- 2.7/min, p < 0.001), and increased the occurrence of chest discomfort (3 to 11 patients, p = 0.014) and respiratory distress (1 to 17 patients, p < 0.001). Baseline PaO2 level was the only significant predictor of the magnitude of PaO2 reduction (p < 0.001). Conclusion: Wearing an N95 mask for 4 hours during HD significantly reduced PaO2 and increased respiratory adverse effects in ESRD patients.
- Beder A., Buyukkocak U., Sabuncuoglu H., Keskil Z.A., Keskil S. Preliminary report on surgical mask induced deoxygenation during major surgery. Neurocirugia (Astur) 2008;19:121–126. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18500410/ : This study was undertaken to evaluate whether the surgeons’ oxygen saturation of hemoglobin was affected by the surgical mask or not during major operations. Repea ted measures, longitudinal and prospective observational study was performed on 53 surgeons using a pulse oximeter pre and postoperatively. Our study revealed a decrease in the oxygen saturation of arterial pulsations (SpO2) and a slight increase in pulse rates compared to preoperative values in all surgeon groups. The decrease was more prominent in the surgeons aged over 35.
- Ong J.J.Y., Bharatendu C., Goh Y., Tang J.Z.Y., Sooi K.W.X., Tan Y.L. Headaches Associated With Personal Protective Equipment – A Cross-Sectional Study Among Frontline Healthcare Workers During COVID-19. Headache. 2020;60:864–877. [PubMed] [Google Scholar] : Coronavirus disease 2019 (COVID-19) is an emerging infectious disease of pandemic proportions. Healthcare workers in Singapore working in high-risk areas were mandated to wear personal protective equipment (PPE) such as N95 face mask and protective eyewear while atten ding to patients. Most healthcare workers develop de novo PPE-associated headaches or exacerbation of their pre-existing headache disorders.
- https://www.levif.be/actualite/belgique/nous-denoncons-l-impact-negatif-du-port-du-masque-obligatoire-a-l-ecole-carte-blanche/article-opinion-1406989.html
- Notes et présentation de l’intervention du Dr Vanden Bossche au Sommet sur la vaccination qui a eu lieu dans l’Ohio entre le 1 et le 3 mars 2021, organisé par le Biogate Scientific Center Pvt Ltd.
- Kieran Dee, Daniel M Goldfarb, Joanne Haney, Julien A R Amat, Vanessa Herder, Meredith Stewart, Agnieszka M Szemiel, Marc Baguelin, Pablo R Murcia, Human rhinovirus infection blocks SARS-CoV‑2 replication within the respiratory epithelium: implications for COVID-19 epidemiology, The Journal of Infectious Diseases, 2021;, jiab147, https://doi.org/10.1093/infdis/jiab147: Virus-virus interactions influence the epidemiology of respiratory infections. However, the impact of viruses causing upper respiratory infections on SARS-CoV‑2 replication and transmission is currently unknown. Human rhinoviruses cause the common cold and are the most prevalent respiratory viruses of humans. Interactions between rhinoviruses and co-circulating respiratory viruses have been shown to shape virus epidemiology at the individual host and population level. Here, we examined the replication kinetics of SARS-CoV‑2 in the human respiratory epithelium in the presence or absence of rhinovirus. We show that human rhinovirus triggers an interferon response that blocks SARS-CoV‑2 replication. Mathematical simulations show that this virus-virus interaction is likely to have a population-wide effect as an increasing prevalence of rhinovirus will reduce the number of new COVID-19 cases.
- Masks Are Neither Effective Nor Safe: https://pdmj.org/papers/masks_are_neither_effective_nor_safe/index.html : A Summary Of The Science A review of the peer-reviewed medical literature examines impacts on human health, both immunological, as well as physiological. The purpose of this paper is to examine data regarding the effectiveness of facemasks, as well as safety data. The reason that both are examined in one paper is that for the general public as a whole, as well as for every individual, a risk-benefit analysis is necessary to guide decisions on if and when to wear a mask.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV‑2 carriers, op. cit.
- Contact Settings and Risk for Transmission in 3410 Close Contacts of Patients With COVID-19 in Guangzhou, op. cit.
- A guideline to limit indoor airborne transmission of COVID-19, op. cit.
- COVID-19 transmission—up in the air The Lancet Respiratory Medicine Crossref DOI, op. cit.
- Wölfel R. et al., op. cit.
- La Scola B et al., op. cit.
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7334662/
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data. op. cit.
- Respiratory virus shedding in exhaled breath and efficacy of face masks. op. cit.
- MacIntyre C.R., Seale H., Dung T.C., Hien N.T., Nga P.T., Chughtai A.A., op. cit
- Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era, op. cit.
- Respiratory virus shedding in exhaled breath and efficacy of face masks, op. cit.
- MacIntyre C.R., Seale H., Dung T.C., Hien N.T., Nga P.T., Chughtai A.A., op. cit
- Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era, op. cit.
- Aerosol Filtration Efficiency of Common Fabrics Used in Respiratory Cloth Masks. https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.0c03252.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- Aerosol Filtration Efficiency of Common Fabrics Used in Respiratory Cloth Masks. https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.0c03252.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data. op. cit.
- Respiratory virus shedding in exhaled breath and efficacy of face masks, op. cit.
- MacIntyre C.R., Seale H., Dung T.C., Hien N.T., Nga P.T., Chughtai A.A., op. cit
- Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- idem
- Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks, op. cit.
- World Health Organization. Advice on the use of masks in the context, op. cit.
- A study on infectivity of asymptomatic SARS-CoV‑2 carriers, , op. cit.
- Contact Settings and Risk for Transmission in 3410 Close Contacts of Patients With COVID-19 in Guangzhou, op. cit.
- Analysis of Asymptomatic and Presymptomatic Transmission in SARS-CoV‑2 Outbreak, , op. cit.
- Coronavirus Disease Outbreak in Call Center, South Korea, op. cit.
- Cheng H, Jian S, Liu D, et al., op. cit.
- Post-lockdown SARS-CoV‑2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, , op. cit.
- A guideline to limit indoor airborne transmission of COVID-19, , op. cit.
- La notion de seuil : 1 virus ne suffit pas, il en faut beaucoup plus pour être contaminé. Il faut 1 million de virus par ml pour le seuil de contamination au SARS-Cov‑2. Ce seuil ne peut pas être atteint à l’extérieur par aérosol, même dans une foule, c’est une question de volume d’air. A l’intérieur, il faudrait être en contact avec une personne à haute charge virale pendant suffisamment longtemps (typiquement >10 minutes). Le masque et la distanciation sociale n’y changeraient pas grand-chose (sauf pour les symptomatiques qui toussent), le plus important serait l’aération et la purification de l’air pour que le seuil ne soit jamais atteint à l’intérieur.