La question des effets secondaires négligée dans le débat sur la vaccination obligatoire, malgré des synthèses scientifiques et citoyennes portées à la connaissance du public !

Parmi les raisons scientifiques et éthiques qui s’opposent à la vaccination obligatoire contre le covid-19, la question des effets secondaires est une problématique qui intéresse tout autant les non-vaccinés qui refusent les vaccins actuels que les vaccinés qui ont fait confiance aux autorités ou ceux qui n’ont pas eu d’autre choix que de se faire vacciner en raison de contraintes ou de pressions professionnelles, familiales ou sociales.

Cette question des effets secondaires a fait l’objet de nombreuses publications scientifiques axées sur tel ou tel effet : Plus de 1000 études scientifiques sur la dangerosité des vaccins Covid-19 | Recherches Covid-19 (cv19.fr) mais très peu de publications synthétiques sont actuellement disponibles pour le grand public. Pour cette raison, le travail de synthèse réalisé par la docteure en philosophie française Mariane Borie ne peut pas être passé sous silence. Ce travail de synthèse basé sur un grand nombre d’articles scientifiques et d’articles grand public devra sans doute être actualisé, précisé et complété par de nouvelles références scientifiques (ce qui est normal, puisque la science évolue chaque jour), mais il faut souligner l’ampleur et l’utilité sociale de ce travail qui, au minimum, met en évidence l’absence de certitudes scientifiques quant à l’innocuité des vaccins, les nombreux indices pointant vers leur dangerosité, et surtout les omissions coupables des médias, des politiques et des experts et institutions de santé officiels qui affirment que le bénéfice-risque de la vaccination anti-covid est incontestable.

Les arguments développés par Mariane Borie sur base des études qu’elle a référencées sont les suivants : au vu des données et des études qui suggèrent l’importance des risques sanitaires à l’échelle individuelle mais également sociétale associés à ces vaccins, au vu de l’absence de justification épidémiologique de la vaccination obligatoire, de l’échec collectif de la vaccination et du scandale de l’interdiction de traitements précoces, on peut soutenir que la vaccination obligatoire est contraire à l’éthique et au principe de prudence et qu’elle relève d’une intention de nuire. La publication de ce travail de synthèse accessible à tous met les politiciens, les parlementaires, ainsi que les experts et institutions sous influence devant leurs responsabilités : même si ce document est appelé à évoluer, à être précisé, amendé, mis à jour et complété par de nouvelles références scientifiques, ce qui ne manquera pas d’être fait (le document joint à ce texte a déjà subi quelques amendements depuis sa mise en ligne la semaine dernière et les amendements ultérieurs seront portés à la connaissance des lecteurs de Kairos), il est une tentative de synthèse extrêmement précieuse, car accessible à tous, suggérant les risques disproportionnés auxquels la politique vaccinale anti-covid expose la population, et il expose tous les acteurs politiques et scientifiques (y compris au niveau des institutions européennes et internationales) qui contribueront à l’implémentation de la vaccination obligatoire ou d’un pass vaccinal à des poursuites judiciaires, en Belgique, comme ailleurs : Mise en garde de juristes et toxicologues aux Sénateurs français : vous pourrez être tenus responsables ! — CovidHub.ch.

La synthèse de Mariane Borie n’est pas la seule qui soit accessible au grand public. Sur le même thème, on lira utilement les documents suivants rédigés par des scientifiques :

Covid-19, le rôle du gouvernement n’est plus d’imposer mais de proposer, aussi de nouvelles stratégies. La vaccination ne peut s’envisager que sur la base du consentement libre et éclairé. – Independent Scientific Institute (isis21.org) (également publié sous forme de carte blanche dans Le Vif le 18/01/21) et son annexe Cov19_vax_adverse_highlights_severe_VAERS.pdf — Google Drive qui conclut à une balance bénéfices-risques douteuse, en tout cas pour la population en dessous de 50 à 65 ans sans facteur de risque, même face au variant delta, et a fortiori face au variant omicron. On consultera également utilement cette note Note éthique et scientifique concernant l’obligation vaccinale des soignants et de l’ensemble de la population – Le blog du #covidrationnel qui consacre ses pages 3 à 6 aux effets secondaires des vaccins, et ce document tout récent Omicron, a game changer – Le blog du #covidrationnel qui démontre, après analyse du nouveau contexte épidémique lié à omicron, le caractère injustifiable de la vaccination obligatoire et d’une série d’autres mesures (voir la conclusion) en raison de l’impact minime de ce variant sur les soins intensifs. On écoutera enfin le Dr Martin Zizi (1) sur Bam ! (2) et Kairos rappeler que le variant omicron est 100 fois moins dangereux que la grippe H1N1 (le variant delta étant lui 4 fois moins dangereux que la grippe H1N1), grippe pour laquelle la légitimité d’un débat sur une obligation vaccinale et de mesures sanitaires similaires à celles prises depuis presque deux ans ne s’est jamais posée !

Le vaccin anti-covid n’est ni « altruiste » ni « solidaire » puisqu’il n’empêche pas la contamination et la transmission, qu’il semble même, selon certains scientifiques, avoir alimenté l’épidémie, et surtout qu’il met des personnes en bonne santé (y compris les jeunes) en danger potentiellement grave pour une maladie globalement peu létale (encore moins létale avec le variant omicron désormais dominant) qui ne les affecterait pas sérieusement. La question de la saturation des hôpitaux est avant tout politique : c’est une question de moyens accordés au secteur qui n’a pas à être réglée par des atteintes aux droits fondamentaux. Enfin, l’obligation vaccinale avec un produit expérimental sous prétexte d’intérêt commun (prétexte fallacieux donc, puisque d’autres politiques sont possibles) crée un précédent juridique et amorce un basculement moral qui ne restera pas sans suites sur d’autres questions qui requièrent le consentement individuel : l’intérêt général (c’est-à-dire l’intérêt de tous) voudrait donc à l’inverse que le consentement individuel reste un principe fondamental. La vaccination contre le covid-19 doit être un choix librement consenti.

Accès au PDF de Mariane Borie:


Notes et références

  1. Ancien président du Comité d’éthique et de la Commission pour l’éthique médicale au sein du département de la Défense belge, en charge des relations avec l’Ordre des Médecins entre 1997 et 2004, ancien Directeur scientifique et Chef de la Division Épidémiologie et Biostatistiques, chercheur en Biologie moléculaire et Biophysique ; il fut conseiller/expert pour les autorités belges, l’UE et l’ONU.
  2. https://www.kairospresse.be/interview-du-professeur-martin-zizi/; Pr Martin Zizi — Fin de crise… Trilogie épisode 1 — BAM! Belgian Alternative Media

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