La Police de la Santé

Dans son chef-d’œuvre « 1984 », Georges Orwell décrit un monde, lequel ressemble, chaque jour davantage, à celui vers lequel nous allons.

Il ne doit plus se trouver grand monde pour imaginer sincèrement que nous sommes dans une réelle démocratie, à supposer que nous l’ayons jamais été: la particratie est la fin de la démocratie, pas sa condition. Seul le tirage au sort donne une image réelle, mouvante et libre d’une population.

Dans cette dictature, la vérité s’incarne dans un Ministère de la Vérité à savoir, notre Exécutif, lequel a étouffé la Justice qui ne peut plus guère lui opposer de résistance, et, le Parlement qui vote comme l’exécutif lui demande. Miracle de la particratie, relayée par les merdias subventionnés. Les soviétiques, en lisant la Pravda ou en écoutant Radio Moscou savaient, eux, que ce n’était que propagande.

Le Ministère de la Vérité n’est jamais qu’une petite pièce au sein du Grand Complot Mondial, tel que vu par l’antihéros de James Bond, Monsieur Klaus Schwab , le Moïse du Great Reset. Le Sarastro de la Nuit du Nouvel Ordre Mondial, de l’Ordo ab Chaos.

Ce même Ministère de la Vérité peut compter sur des relais efficaces, dont l’Ordre des Médecins de Belgique. Sans vergogne, ce dernier sort très largement de son domaine, la déontologie. En 2021, il s’institue comme vestale de ce qu’il appelle joliment le « consensus scientifique », s’abritant de manière bien pataude, derrière l’Académie Royale de médecine de Belgique, et également, sur Sciensano. L’OMS étant devenue la filiale, sans doute un peu trop voyante des gangsters familiaux Vil Gates/ Rockefeller que pour servir encore de référence neutre et crédible.

Il est donc intéressant de se pencher sur Sciensano qui trône sur la notion de « santé » dans ce pays, et sert de légitimité à notre cher Gouvernement. Faut-il rappeler que ce dernier a été condamné le 31 mars pour avoir piétiné pendant plus d’un an et la Loi et la Constitution ? Et qu’il continue !
La pantalonnade des masques, l’interdiction hydroxychloroquine, et plus largement l’interdiction de tout traitement sérieux du COVID 19 ont permis la destruction du tissu social, une crise économique majeure et le sacrifice de la jeunesse. En attendant mieux…


Un résultat admirable qui n’aurait pas pu être réalisé si le Gouvernement n’avait pas bénéficié d’une « caution » dans le rouage politique et administrativo-scientifique que constitue Sciensano.

Cette noble institution est totalement contrôlée par le gouvernement, qui fait et défait ses directeurs à sa guise. Donc, « la voix de son maître ». Normal ; elle a été dirigée par un vétérinaire connu pour ses grandes capacités en virologie humaine. Il semble cependant que ce dernier n’ayant pas donné toute satisfaction devait être remplacé. Il l’a été par Monsieur Christian Léonard.

En tant que médecin, j’ai questionné Monsieur Léonard, le Professeur Léonard à propos de la composition précise des vaccins mis en circulation et dont le gouvernement et l’Ordre des Médecins considèrent qu’ils sont la seule réponse appropriée à cette nouvelle peste, qui fait entre 0,05 % et 0,15 % de décès… même sur base de statistiques faussées et d’une littérature scientifique, maintenant complètement dirigée par Big Pharma.

Le Pr Léonard m’a fait savoir par letttre recommandée que ma question était impertinente. La fin de sa lettre en réponse à ma question est un mélange de balourdise fonctionnaire et de mépris paternaliste, le tout enrobé dans une atmosphère de secret de Polichinelle.

Voici la fin de sa lettre ; les paragraphes précédents étant totalement inintéressants, rédigés en style apparatchik, avec des raisonnements et des références circulaires, tout cela semblant correspondre à la normalité chez Sciensano.

(…)

En ce qui concerne la composition précise de ces vaccins, je ne vois pas en quoi cette information très technique et pour partie secrète pourrait favoriser « l’éclairage » du consentement du patient. Il me semble que vous êtes en première ligne pour promouvoir la littératie en santé du patient et donner forme et contenu à son consentement éclairé, le renvoyer vers un site scientifique ne me semblerait pas correspondre avec la déontologie médicale.
Enfin, en ce qui concerne mes relations avec les académies royales de médecine et des sciences,
je crains que vous soyez insuffisamment informé de nos accords pour vous exprimer à cet égard. (…)

Dans un français qu’il maîtrise aussi mal que ses nerfs, il laisse voir … qu’il ne veut rien laisser voir. Le Pr Léonard n’est aucunement intéressé au respect de la Loi. Il est vrai qu’il n’est pas médecin, heureusement.

Mais n’oublions pas que nous sommes ici dans une succursale du Ministère de la Vérité…

Le Professeur Léonard méprise les lois sur les droits des patients de 2002 qui font obligation aux médecins de répondre à un ensemble de questions pour obtenir le consentement éclairé du patient. Parmi ces questions : le bénéfice et les effets secondaires du traitement proposé. Comme il s’agit d’une information «  très technique et pour partie secrète », et les médecins, et les patients devront donc se contenter des certitudes de Big Pharma et de son représentant local, Sciensano. Voilà qui nous rassure énormément…

Surtout ceux qui ont eu le bonheur de bénéficier de la petite merveille d’Astra Zeneca, portée sur les fonts baptismaux et de notre gouvernement et de son rouage Sciensano.
À la bonne vôtre, Messieurs Dames les vaccinés !

Il n’est pas certain que les bénéficiaires des empressements de Pfizer et Moderna aient beaucoup à se réjouir dans les mois et les années qui viennent. De toute façon, ils auront droit à de nouvelles « vaccinations » puisque les variants indiens sont déjà hors de portée de la protection, soi-disant octroyée par le premier round vaccinal.

Le Pr Léonard est inconscient de son grand talent d’amuseur public dans cette sinistre farce. A l’instar du Gouvernement qui se cache derrière Sciensano, qui tente, lui, de se cacher derrière l’Académie royale de médecine de Belgique, … laquelle ne cesse de dénoncer l’opacité de fonctionnement de Sciensano.

Le rôle maintenant évident du Pr Léonard (la seule chose transparente chez Sciensano) est de dresser entre le public vulgaire, médical ou non, d’épais paravents tissés dans l’étoffe d’ « accords » et de « secrets ».

Voilà l’institution respectable derrière laquelle s’abrite, hélas, également des médecins qui volontairement ou involontairement se font les haut-parleurs de ce qu’on ne peut appeler autrement qu’une Inquisition, avec ses bûchers pour ceux qui oseraient contester le Ministère de la Vérité.

Orwell avait nommé le bras armé de celui-ci : la « Police de la Pensée ».
En harmonieux tandem avec l’0rdre voici revenu le Comité de Salut Public de 1793, avec son bras armé, le Procureur Fouquier ‑Tainville : « La République n’a pas besoin de savants ». Le Procureur Fouquier ‑Tainville était donc un précurseur du « consensus scientifique » : il fut lui-même exécuté en 1795.

Tout cela est très logique, historiquement parlant. Il faut quand même noter que pour arriver à de tels résultats, il a fallu la complicité active et pérenne d’un acteur qu’on ménage en général : l’électeur. Celui-ci doit se souvenir aussi de sa part écrasante de responsabilité dans le désastre actuel.

En 2021, le Ministère de la Vérité a une « Police de la Santé » : Sciensano.

Il n’y a rien de bien étonnant à ça, le professeur Léonard n’est pas un médecin, même pas un scientifique. C’est un flic de formation.

Quelqu’un qui sait donc obéir, et se faire obéir… Un excellent choix du gouvernement.

Docteur Yves Couvreur

Membre de Réinfocovid

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