Histoire de Codeco n°8

Conférence de presse du 19 mars 2021

600 jours depuis la conférence de presse du 15 avril 2020, où nous introduisions dans la salle « une question biaisée politiquement », ce qui « n’est pas l’habitude des journalistes », dixit Sophie Wilmès. L’habitude des journalistes, c’est en effet de poser les questions que les politiciens attendent et de commenter leurs décisions, plutôt de chercher la vérité. Pas question de déranger, les médias de masse ne jouent aucunement le rôle de 4ème pouvoir, mais s’emploient à fabriquer le consentement. N’étant pas adepte de ces collusions, le pouvoir politique nous fermera les portes des conférences de presse pendant plus de huit mois. C’était sans compter sur notre détermination…

Tous les lundis, mercredis et vendredis, Kairos publiera les 17 conférences de presse auxquelles nous avons assisté. Plus de 20 questions restées sans réponse. En face, pas de doutes, de questionnements, de volonté de comprendre, mais une fin fixée, rigide, qui justifie tous leurs moyens. 

Imaginez un seul instant si toutes ces questions avaient été débattues démocratiquement. Pensez-vous que nous en serions là aujourd’hui ?

-Alexandre Penasse : Qui représentez-vous, Monsieur De Croo ?

-Alexander De Croo : Le gouvernement fédéral et les gouvernements qui faisaient partie du comité de concertation.

-AP : […] qui représentent le peuple belge. Ma question est : si vous êtes le ministre de tous les belges, pourquoi n’écoutez-vous pas ceux qui pensent autrement que vous, pourquoi basez-vous vos décisions sur une poignée de scientifiques alors que je vous ai déjà indiqué l’erreur soulevée par de nombreux scientifiques et médecins que je rencontre en tant que journaliste, de baser le comptage sur des tests PCR dont les cycles d’amplification sont beaucoup trop grands. Je ne comprends pas pourquoi toute voix dissidente est censurée, et je respecte et comprends votre position, mais normalement en démocratie, il doit pouvoir y avoir du débat et toutes les positions différentes doivent pouvoir être entendues. Ma question est, pour monsieur Vandenbroucke aussi, pourquoi toute voix dissidente est censurée ?

-ADC : Monsieur j’ai compris votre question. C’est assez grave ce que vous dites : Où est la censure ? Où est-ce que vous voyez de la censure ? Est-ce qu’il y a quelque part une voix que j’aurais censurée ? Nous vivons dans un pays libre où les gens peuvent s’exprimer, peuvent poser des questions. J’essaye au maximum d’aller au dialogue et je ne vois pas vraiment où vous parlez de censure.

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