Kenji Yamamoto a publié, le 5 juin dernier, dans le Virology Journal, « Adverse effects of COVID-19 vaccines and measures to prevent them ». S’appuyant sur l’étude publiée, le 4 février 2022, dans The Lancet par les chercheurs suédois Peter Nordström, Marcel Ballin et Anna Nordström, « Risk of infection, hospitalisation, and death up to 9 months after a second dose of COVID-19 vaccine: a retrospective, total population cohort study in Sweden.(1) », il montre que l’article en question explique que l’immunité conférée par la vaccination diminue largement avec le temps.
Cependant, quand les auteurs suédois concluent que l’affaiblissement rapide de l’immunogénicité induite par le vaccin implique d’orienter les stratégies vaccinales en direction d’une troisième dose de rappel, et ce spécifiquement pour les personnes qui présentent des risques graves de COVID-19, Yamamoto estime plutôt que « par mesure de sécurité, les nouvelles vaccinations de rappel doivent être interrompues » et que « la vaccination COVID-19 est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients en état critique ». Il alerte notamment sur le risque élevé d’altérations cliniques engendrant des effets secondaires néfastes.
Voici un résumé de son article :
« Récemment(2), The Lancet a publié une étude sur l’efficacité des vaccins COVID-19 et la diminution de l’immunité avec le temps. L’étude a montré que la fonction immunitaire des personnes vaccinées 8 mois après l’administration de deux doses de vaccin COVID-19 était inférieure à celle des personnes non vaccinées. Selon les recommandations de l’Agence européenne des médicaments, des injections de rappel fréquentes du COVID-19 pourraient avoir un effet négatif sur la réponse immunitaire et ne sont peut-être pas réalisables. La diminution de l’immunité peut être causée par plusieurs facteurs tels que la N1-méthylpseudouridine, la protéine spike, les nanoparticules lipidiques, le renforcement dépendant des anticorps et le stimulus antigénique d’origine. Ces altérations cliniques peuvent expliquer l’association signalée entre la vaccination par COVID-19 et le zona. Par mesure de sécurité, les nouvelles vaccinations de rappel doivent être interrompues. En outre, la date de la vaccination devrait être consignée dans le dossier médical des patients. Plusieurs mesures pratiques pour prévenir une diminution de l’immunité ont été rapportées. Il s’agit notamment de limiter l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris l’acétaminophène pour maintenir la température corporelle profonde, l’utilisation appropriée d’antibiotiques, l’arrêt du tabac, le contrôle du stress et la limitation de l’utilisation d’émulsions lipidiques, y compris le propofol, qui peut entraîner une immunosuppression périopératoire. En conclusion, la vaccination COVID-19 est un facteur de risque majeur d’infections chez les patients en état critique. »
L’article complet de Kenji Yamamoto est disponible ci-joint : Yamamoto, K. Adverse effects of COVID-19 vaccines and measures to prevent them. Virol J 19, 100 (2022). https://doi.org/10.1186/s12985-022–01831‑0
L’article complet de Peter Nordström, de Marcel Ballin et de Anna Nordström est disponible ci-joint : Nordström P, Ballin M, Nordström A. Risk of infection, hospitalisation, and death up to 9 months after a second dose of COVID-19 vaccine: a retrospective, total population cohort study in Sweden. Lancet. 2022;399:814–23. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(22)00089–7.
- (risque d’infection, d’hospitalisation et de décès jusqu’à 9 mois après l’administration d’une seconde dose du vaccin COVID-19 : une étude rétrospective de cohorte de la population totale en Suède)
- https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12985-022–01831‑0