CE 18 JANVIER 2022, À 20h00, LE DOCTEUR ALAIN COLIGNON COMPARAITRA DEVANT LA COMMISSION D’INSTRUCTION DE L’ORDRE PROVINCIAL DU HAINAUT. NOUS AVONS REÇU LE TEXTE OÙ IL S’EXPLIQUE.
PLAINTE DU DOCTEUR MICHELE GERARD
Je plaide coupable pour l’Ivermectine et pour la vaccination !
Je vous annonce solennellement que je ne reconnais plus à l’Ordre des Médecins la compétence de décider de ma capacité à exercer la médecine.
Je continuerai à pratiquer quelle que soit l’issue de cette procédure et je n’accorderai qu’à un tribunal correctionnel la compétence de m’en priver et de me punir pour l’avoir pratiqué.
J’ai enfreint les règles que l’Ordre entend nous imposer dans le cadre de la crise sanitaire parce que je ne puis respecter des règles qui violent le Droit Naturel auquel nous devons tous un impératif respect, pandémie ou pas.
Par analogie avec le cadre procédural des tribunaux ordinaires, je souhaite donc introduire une demande reconventionnelle en premier degré de juridiction et déposer plainte contre Monsieur Dejemeppe, Président de l’Ordre national. Je serais, en effet, impuissant à établir le bien-fondé de mes actes sans démontrer le manque de pertinence des siens. Cette demande entre dans le cadre de ma défense, mais elle est unie à la demande principale par un lien de connexité.
Ma plainte est d’autant plus justifiée que Monsieur Dejemeppe refuse obstinément depuis plus d’un an d’ouvrir un débat et que pour toute réponse, il m’adresse des emails tels que celui du 5 novembre 2021 où il justifie son silence par un devoir de neutralité, alors qu’une note d’orientation, rédigée sous son autorité stipule le contraire et dit que l’indépendance de l’Ordre, vis-à-vis des organisations politiques et syndicales est une condition essentielle à l’efficacité de son action.
Il faut se souvenir que Monsieur Dejemeppe n’est pas un magistrat du siège, mais un magistrat debout qui fut contraint de s’asseoir et qu’on a installé sur notre trône un agent de l’exécutif qui fait régner sur nos consciences toute la puissance du sceptre gouvernemental !
DÉPOSITION
La plainte que le docteur Gérard a déposée contre moi a le mérite de couvrir en 6 lignes les 28 pages de questions que j’ai adressées en vain à l’Ordre des médecins qui les met à l’index depuis décembre 2020.
Je vous l’ai dit, je plaide coupable !
Oui, je prescris de l’Ivermectine, de l’Hydroxychloroquine et de l’azithromycine dans le cadre de traitements ambulatoires précoces.
Je n’ai pas suivi les recommandations de l’OMS fondées sur des études écrites par des stars du X ! J’ai suivi les courants scientifiques sérieux et notamment, l’étude réalisée en 2020, dans le service du docteur Michèle Gérard, la plaignante en la présente cause, en collaboration avec Sciensano et l’ULB. Leurs conclusions sont claires : « Par rapport aux soins de support seuls, la monothérapie à faible dose d’HCQ est associée de manière indépendante à une mortalité plus faible chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 diagnostiqués, que le traitement soit précoce ou tardif après le début des symptômes. »
Ces auteurs ont aujourd’hui changé d’avis pour des raisons qui relèvent de la pataphysique financière !
Par la pression complice qu’il exerce sur les médecins (comme il l’a fait sur moi dans un mail annexé à la présente), Monsieur Dejemeppe en faisant un barrage doctrinal aux traitements ambulatoires précoces, est responsable du décès de nombreux malades, s’il s’avère comme j’en ai la conviction que les traitements que j’ai administrés soient efficaces.
Le sieur Dejemeppe ne s’est pas davantage dressé contre la mise en place par le gouvernement du code INAMI 101135, destiné à écarter les médecins de la crise sanitaire en leur offrant 20 € chaque fois qu’ils accepteraient d’examiner un patient non pas avec leur stéthoscope, mais avec leur smartphone et de leur prescrire du Paracétamol pour traiter une maladie mortelle !
Il s’agit de fautes graves !
Oui, je suis contre la vaccination ! Je suis contre parce que le plan de vaccination que cautionne monsieur Dejemeppe par la circulaire de l’Ordre du 23 janvier 2021 et dont il nous ordonne de faire la promotion sous peine de sanctions sévères viole de nombreux arrêtés, lois et règlements imprescriptibles !
Monsieur Dejemeppe, dans un email, joint au présent dossier, qu’il m’adresse le 5 novembre 2021 à 8h41, me rappelle qu’une loi promulguée s’applique à TOUS, sans distinction. Je vais donc lui rappeler celles que sa circulaire viole.
Premièrement, la circulaire de Monsieur Dejemeppe couvre un viol inacceptable du secret professionnel.
Monsieur Philippe Boxho, vice-Président de l’Ordre National et professeur de déontologique affirme dans les colonnes du journal Le Soir que le plan de vaccination pue le totalitarisme et qu’il viole le secret professionnel. Que ne faisait-il cette déclaration dans le cadre d’une réunion du Conseil, lui qui siège sur la plus haute marche du podium ordinal Belge ?
L’article 458 du Code Pénal, ni abrogé ni suspendu par une disposition modificative de la Loi du 14 août 2021 relative aux mesures de police administrative lors d’une situation d’urgence épidémique, reste d’application générale et s’applique à monsieur Dejemeppe comme à tous les citoyens belges.
Etant solidaire du point de vue du Dr Boxho, je dépose l’article du Soir au dossier d’instruction et je me pose la question de savoir si son actuel revirement est lié aux effets d’une subite schizophrénie ou aux effets de pressions insoutenables ?
J’accuse monsieur Dejemeppe de couvrir ce viol inacceptable du secret professionnel !
Je regrette l’absence du docteur Philippe Boxho, alors que j’avais demandé qu’il témoigne ici même. Son absence est un inqualifiable déni de justice !
La circulaire de Monsieur Dejemeppe nous ordonne de couvrir un exercice illégal de l’Art de Guérir.
L’Article 2 de l’Arrêté Royal n°78 du 10 novembre 1967 dit que la vaccination est sans ambiguïté un acte médical et que sa pratique par une personne qui n’est pas docteur en Médecine, Chirurgie et Accouchements, est constitutive d’un exercice illégal de l’Art Médical
En vertu de cet article, ni abrogé ni suspendu par une disposition modificative de la Loi du 14 août 2021 susmentionnée, l’Etat pratique illégalement l’Art de guérir. Le Ministre supprime en effet le médecin, maillon obligatoire de la chaîne qui va d’un traitement commercialisé à sa prescription. Une anamnèse personnelle, un examen soigneux du patient et une information intelligible doit précéder le recueil d’un consentement, passage obligé avant toute administration ou toute prescription de vaccination.
Cette loi s’impose à tous ! Monsieur Dejemeppe avait le devoir d’en rappeler l’impérative nécessité à tous les médecins ! J’affirme dès lors que monsieur Dejemeppe a commis une faute en ne dénonçant pas cet exercice illégal, comme le lui ordonne en son alinéa 4, l’article 6 de l’Arrêté Royal n°79 du 10 novembre 1967.
La circulaire de Monsieur Dejemeppe couvre un traitement totalement irrespectueux du patient.
Monsieur Benoît Dejemeppe rappelait dans son email du 5 novembre que la vaccination n’était imposée à personne.
De qui se moque Monsieur Dejemeppe ?
Ignore-t-il que le consentement d’une majorité des Belges vaccinés a été obtenu sous l’effet de pressions médiatiques, morales, culturelles et sociales en contravention avec la loi du 22 août 2002 qui autorise un patient à ne pas consentir à un traitement lui-proposé. Le patient ne peut être privé de son autonomie, ce que confirme l’article 20 du nouveau code de déontologie.
Monsieur Dejemeppe oublie également les articles 1108 et suivants du code civil qui frappent de nullité les consentements obtenus par dol ou par violence, articles sur lesquels insistait tant, Maître Pierre Van Ommeslaghe, mon professeur d’obligations qui dut également être le sien ?
Notre Président fait fi de la résolution 2361 du Conseil de l’Europe qui condamne fermement les manœuvres discriminatoires dont sont victimes aujourd’hui les non-vaccinés, résolution non-contraignante pour un magistrat du siège mais bien pour un magistrat ordinal qui n’est pas soumis au principe de légalité des délits et peut donc imposer aux médecins des principes moraux qui ne sont pas contraignants.
Comment Monsieur Dejemeppe peut-il tolérer les propos d’Alexander De Croo qui déclarait le 20 septembre 2021, que « Cette épidémie devenait une épidémie des non-vaccinés. » et qui accusait les derniers réfractaires à la vaccination de « mettre les autres en danger » alors qu’il est tout aussi légal de refuser le vaccin que de refuser les derniers sacrements ?
Va-t-on en Belgique emmerder les non-vaccinés, avec la bénédiction de l’Ordre, comme le propose le petit Bonaparte Français ?
J’accuse Monsieur Dejemeppe d’avoir une fois de plus manqué à tous ses devoirs.
Je m’opposerai donc sans relâche à la vaccination telle qu’elle est organisée par un Etat de non-Droit, validée par un Ordre sous influence.
Je souhaite contribuer à la reconstruction d’une Nation qui se permet aujourd’hui d’interdire à un époux, un fils, une mère, un frère, de tenir la main d’un parent qui meurt solitaire dans la chambre d’un hospice et qui pousse avec son dernier soupir, un ultime mot d’amour que personne n’entendra !
L’Ordre doit nettoyer les écuries d’Augias, sans se soumettre comme l’a fait Hercule aux caprices d’Omphale !
L’Ordre en a la Force, l’Ordre en a le pouvoir ! L’Ordre en a le devoir sacré !
INVENTAIRE
- Email de Monsieur Dejemeppe du 5 novembre 2021
- Email du 7 mai 2020
- Article du SOIR signé Philippe Boxho.