DANGERS DES VACCINS : CO-INVENTEUR DÉNIGRÉ, MILLIERS DE SCIENTIFIQUES IGNORÉS

En décembre dernier, Robert Malone, biologiste moléculaire et épidémiologiste, s’est exprimé au nom de milliers de médecins et autre scientifiques, signataires d’une déclaration critiquant fortement la politique vaccinale actuelle, notamment à l’égard des enfants⁽¹⁾. Malone est le pionner du développement des vaccins à ARNm. Visiblement, la déclaration est globalement ignorée des médias classiques. Quant à Malone, au lieu de prendre vraiment en compte son approche et de l’intégrer à un vrai débat autour des politiques sanitaires (débat qu’on attend toujours), la quasi-totalité de ces médias tend à discréditer cet expert (voire le fait franchement). Depuis peu, les choses vont plus loin encore, avec notamment le blocage de son compte Twitter⁽²⁾.

Les mises en garde de Malone concernent notamment la toxicité des protéines spike, produites en réponse immunitaire aux vaccins à ARN⁽³⁾; selon lui, ces protéines « provoquent souvent des dommages permanents dans les organes critiques des enfants (…) leur cerveau et leur système nerveux, leur cœur et leurs vaisseaux sanguins.⁽⁴⁾» Les messages d’alerte de ce savant, Le Monde les qualifie d’« alarmistes »⁽⁵⁾, la RTBF parle de vidéo « fallacieuse »⁽⁶⁾, la Libre Belgique et Ouest-France d’« études scientifiques bidon »⁽⁷⁾, etc.

Bien sûr, les analyses et études existantes divergent souvent, et il est difficile pour le profane de juger de la valeur des unes et des autres. Il n’est cependant que trop clair que celles qui justifient les politiques dominantes sont mises en valeur, tandis que les autres sont mises en doute. La partialité est tout particulièrement évidente, dans le cas présent : p. ex., Le Monde cite les propos de Malone rapportés ci-dessus (avant de tenter de les disqualifier), mais ne dit pas un mot de la déclaration et de ses milliers de signataires. On y trouve pourtant des gens comme le virologue Geert Vanden Bossche (peu suspect d’être « antivax », il a même travaillé pour la Bill et Melinda Gates Foundation)⁽⁸⁾ et l’immunologue Marc Wathelet (bien présent dans les médias belges jusqu’à ce que ses prises de position contredisent les politiques dominantes)⁽⁹⁾, ainsi que bien d’autres experts⁽¹⁰⁾.

Reconnaissance suivant la politique, non les faits

Concernant les découvertes de Malone, Le Monde et Libération écrivent qu’il « se présente comme l’inventeur des vaccins à ARN messager⁽¹¹⁾ » ou « est présenté »⁽¹²⁾ comme tel, 20 Minutes va dans le même sens⁽¹³⁾, etc. On se réjouit tout de même que, dans l’article indiqué, Le Monde reconnaît Malone comme pionnier dans ce domaine et que Libération fait de même dans un autre article⁽¹⁴⁾. C’est néanmoins la moindre des choses : Nature, revue scientifique de référence, confirme clairement le rôle important de ce scientifique dans la découverte concernée⁽¹⁵⁾, même si les données autorisent visiblement à parler de co-inventeur. On risque sans doute très peu à parier que si cet expert cautionnait les politiques actuelles, c’est le statut d’inventeur tout court qu’on afficherait ostensiblement.

Autre tendance médiatique : mettre en avant, en premier lieu, le fait que Malone travaille au développement d’un autre type de vaccin, pour des entreprises pharmaceutiques indiennes (choix somme toute défendable, du fait de sa récusation des vaccins à ARNm).⁽¹⁶⁾ L’information a son importance et il faut la donner, mais le même genre d’observation est valable pour l’ensemble des chercheurs en fonction, la recherche étant financée en quasi-totalité par l’industrie. Mais là encore, quand il s’agit d’experts appuyant les politiques, on n’insiste pas outre mesure, très loin s’en faut, sur leurs liens avec les pharmaceutiques.

40 fois plus de victimes ?

Autre raison pour laquelle Malone dérange au plus haut point : il a aussi participé à une étude dont les résultats, s’ils se confirmaient, seraient accablants, à l’égard des politiques vaccinales actuelles. Selon cette étude, qui pointe la passivité de la pharmacovigilance aux USA (mais il en va de même en Europe⁽¹⁷⁾), les cas de décès liés aux vaccinations contre le Covid sont sous-déclarés d’un facteur 41…⁽¹⁸⁾ (Précisons qu’en Belgique, nous sommes à 260 morts officiels⁽¹⁹⁾). En outre, selon une série d’autres études, portant sur les effets indésirables des médicaments en général, seul entre 1 à 10% de ces effets sont enregistrés, y compris concernant certains effets graves⁽²⁰⁾. Quelques recherches dans les « grands » médias montrent que ce type d’études y est reçu avec le même degré d’attention que les autres faits abordés ici…