En réponse à la dépêche de l’AFP publiée dans la presse française du 19 Juillet 2022.
En réponse à la dépêche de l’AFP du 19 Juillet 2022 qui appelle les femmes ayant subi des troubles menstruels suite à la vaccination contre la Covid-19, à faire une déclaration sur le portail du ministère chargé de la Santé: signalement.social-sante.gouv.fr
Cette dépêche est reprise par les grands médias français dont BFM, le Figaro, Cnews, France Info, ou Le Monde… mais pas le journal Libération.
Le collectif « Où est mon cycle » remercie les institutions et la presse de se saisir d’un sujet majeur : les conséquences de la vaccination contre la Covid-19 sur les cycles menstruels et sur la fertilité féminine.
Depuis de nombreux mois, dans le déni de cette même presse, il est important de rappeler que le 7 Janvier 2022, l’AFP annonçait que la vaccination ne provoquait pas de « changement cliniquement significatif » du cycle menstruel, dans le silence de la médecine, dans le silence des institutions, Mélodie Feron, qui a elle même vécu des effets secondaires invalidants, récolte des témoignages de femmes en détresse.
Le collectif « Où est mon cycle » rassemble à présent plus de 5000 «témoignages de femmes attestant de troubles de leur cycle menstruel suite à la vaccination contre la Covid-19».
Le compte Instagram du collectif (bientôt 15,000 abonnés) est devenu un véritable espace d’expression pour ces femmes laissées seules face à un brutal bouleversement de leur vie. Loin du complotisme, loin du covido-scepticisme, ces femmes sont allées se faire vacciner, pensant pouvoir de nouveau travailler, sortir, voyager, ou pour simplement se protéger et protéger leurs proches. Les témoignages récoltés dépassent largement le cadre de l’aménorrhée temporaire (de quelques jours à plusieurs mois), ils mentionnent des hémorragies permanentes et extrêmement invalidantes, des douleurs intenses menant jusqu’à des hystérectomies et des cas de ménopauses précoces pour des jeunes filles.
Face à une campagne de vaccination inédite, et ayant pour objectif de toucher l’entièreté de la population, il est inacceptable de vouloir banaliser ou minimiser les conséquences de ces injections sur la santé des femmes vaccinées. Après plus d’une année de recul, et déjà plusieurs doses de rappel, le collectif « Où est mon cycle » se félicite de voir enfin les institutions françaises se saisir de ce sujet.
Le nombre de témoignages récoltés, et l’intérêt des réseaux sociaux pour le collectif, ne sont que le reflet d’un problème d’une ampleur largement sous estimée, et qui dépasse nos frontières (le collectif compte désormais des membres dans différents pays).
En conséquence, « Où est mon cycle » compte également saisir les institutions européennes en s’adressant directement à Christelle Ratigniez Carboneil, vice présidente de L’Agence Européenne du Médicament (EMA) afin que la lumière soit faite au plus vite sur l’origine de ces troubles alarmants et que soit appliqué le principe de précaution en matière de santé des femmes.