C’est pas dramatique, mais on vous y prépare…

Donner le sentiment d’urgence, face à la « dégradation des statistiques pandémiques(1) »… L’occasion d’appliquer pour la première fois la loi pandémie, test grandeur nature pour une mise en coupe réglée des Belges, avec « l’objectif de « re-sensibiliser » toute la population au fait que le virus n’a pas disparu ».(2) Faudrait tout de même pas qu’on oublie que non vaccinés, nous pouvons à tout moment mourir du Covid. Une « équipe de 11 millions », cette fois-ci véritablement, obéissante et servile.

Alors que nous avançons depuis presque deux ans, appuyés par de nombreux témoignages, que les tests PCR tels qu’ils sont utilisés en Belgique et partout dans le monde, ne sont pas adaptés pour diagnostiquer les malades du Covid, la propagande vaccinale a pu se mettre en place grâce à ces « cas » faussés, la mainmise étatique sur la pratique des médecins généraux, l’affirmation de l’absence de traitements alternatifs, l’angoisse, la culpabilisation et la stigmatisation…

Les faire-parts comme boussoles pour gérer la Belgique (Conférence de presse du 27 février 2021)

- Question d’Alexandre Penasse: « Toutes les mesures politiques sont basées sur des chiffres qui viennent de test PCR dont M. Van Laethem a dit que le cycle d’amplification était beaucoup trop haut, il l’a dit dans Ceci n’est pas un complot. Est-ce que vous allez enfin tenir compte d’avis d’autres scientifiques, d’autres études qui disent qu’il faut prendre des cycles d’amplification beaucoup plus bas et qu’on ne confondra plus cas positif et malade du Covid ? Parce que là en termes de coûts-bénéfices, c’est un peu catastrophique ce qui est en train de se passer? »

- Réponse d’Alexander De Croo: « Monsieur, vous pouvez douter de beaucoup de choses, et de beaucoup de faits. Mais si vous lisez les journaux, vous allez voir que dans les journaux il y a une chose que l’on voit beaucoup plus, et c’est des faire-parts. On voit beaucoup plus de faire-part dans les journaux. Alors vous pouvez douter de beaucoup de choses, mais ça, c’est une réalité. C’est une réalité que l’on ne peut pas nier ».

Ces « vaccins », en phase expérimentale, dont on recule progressivement l’âge d’inoculation pour s’approcher du nouveau-né, les femmes étant déjà et de façon inédite encouragées à se faire vacciner avec un produit dont on ne connaît que très peu les risques associés, et qu’on veut donner de force aux soignants, plus applaudis pour l’occasion. Ces vaccinés, dont les décrypteurs patentés de « fake news » nous affirmaient début septembre, sans connaître les chiffres, qu’il était faux d’énoncer qu’ils grossissaient les rangs des patients Covid hospitalisés(3), alors qu’à peine deux mois plus tard, ils nous annonçaient que « la réponse immunitaire est moins importante ET diminue plus vite après la vaccination. C’est la raison pour laquelle une 3e dose est proposée aux 65 ans et plus. Ces infections dites « de percée » sont aussi un signal d’alerte qui montre que le virus circule intensément »(4).

Pas d’étonnement à ce qu’à la clinique de Gosselies, sur 20 cas covid, 10 proviennent de l’unité gériatrie et sont vaccinés. Répétez : la vaccination vous protège. Même si elle ne vous protège pas.

Le réel est donc toujours là pour confirmer leurs attentes. Si les gens mouraient l’année passée, c’est parce qu’ils n’étaient pas vaccinés, et non en raison de leur faiblesse immunitaire découlant de comorbidités ; si les vaccinés meurent aujourd’hui, c’est parce que la réponse immunitaire diminue après la vaccination, en raison notamment de comorbidités, jamais à cause du « vaccin ». Si le vaccin, solution unique, n’est pas efficace, c’est parce que les variants arrivent, nombreux et plus contagieux, et que la cause est donc à trouver dans la troisième dose pas encore faite. Si les « remèdes » risquent d’être pires que le mal, ce n’est pas grave, « on fera l’analyse après de quel a été le coût global de la pandémie covid et si les mesures qu’on a prises étaient les bonnes mesures ou pas » (dixit Alexander De Croo, conférence de presse et réponse à ma question, le 24 mars 2021). Si les jeunes dans la tranche d’âge des 25–44 ans sont en surmortalité par rapport à la même période l’an dernier « et malgré la vaccination contre le Covid: « C’est étonnant »(5) », juste « étonnant », l’article ne cherchant pas à creuser au-delà de cet « étonnement ». C’est que ça dévoilerait peut-être des choses particulièrement dérangeantes… Si les « cas positifs » augmentent, ce n’est pas parce qu’on teste plus, c’est parce qu’il y a plus de cas positifs. C’est tout.

La vaccination contre le Covid aura t‑elle donc eu cet effet d’aggraver le mal qu’elle disait combattre et de pousser paradoxalement encore plus de gens à se faire vacciner? 

Et si vous devenez fous, ce n’est pas parce que le faux et le vrai se mélangent, qu’on vous ment sans cesse. Non. C’est juste à cause de vous, seulement vous, qui ne comprenez pas. Ou alors, serait-ce un nouveau symptôme du covid ?

Contrôle à l’école

La semaine dernière, un père, sa fille à ses côtés, discutait avec un enseignant devant l’école, masqué, dehors. Je compris que l’enfant ne pouvait pas rentrer dans l’établissement : « Vous pouvez revenir quand elle aura un test PCR positif ». Le père obtempéra, demandant des précisions : « C’est le PCR, s’il est négatif, ça va ? ».

Faisant le tour de l’école, je croisai deux mamans avec leur enfant, refoulés également. Elles m’expliquèrent que la classe de troisième primaire était fermée en raison de trois cas positifs de Covid.Trois cas positifs au Covid ? Trois enfants qui ont donc certainement dû rester plus d’un jour à la maison parce qu’ils ne se sentaient pas bien. L’école a alors dû conditionner le retour de ceux-ci à un test PCR négatif. Les résultats et la conséquence ne tardèrent pas : fermeture d’une classe de deuxième primaire, suivi de celles de 4e, 5e, 6e.

Ce lundi, c’était la foule devant l’école. Après le week-end, les enfants devaient montrer patte blanche : PCR négatif ou pas d’école cette semaine.

Posons-nous quelques questions, en les abordant sous deux angles : les fondements scientifiques derrière ces décisions et les effets néfastes et dangereux de ces mesures.

Dans un article publié chez Kairos, Martin Zizi avait largement abordé la question de ces tests PCR, « dont on a fait la pierre d’angle de cette débâcle sanitaire, sociale et économique ».

Certaines idées, essentielles pour comprendre pourquoi le type d’utilisation qui est fait des PCR tronque la réalité, y étaient développées :

- Test PCR positif n’est pas égal à infection: « Cela veut dire qu’une PCR positive n’équivaut pas automatiquement une infection (une évidence pour tous les biologistes moléculaires). Les germes vivent parmi nous tout simplement. Par exemple, vous et moi, nous avons quasi tous à un moment ou à un autre sur notre peau des germes de type staphylocoques. La fréquence est entre 20 et 30 % à tout moment, et 66 % des gens ont ce germe sur leur peau de manière intermittente, mais à répétition. Si nous faisions des PCR sur des milliers de gens demain, nous aurions presque toujours entre 30 % et 66 % des « cas positifs » au sein de toute la population prise au hasard. Combien d’entre nous ont une infection à staphylocoques de la peau ? Quasi personne ! Comprenez-vous le problème maintenant ? Donc une maladie n’est pas la même chose qu’un test PCR positif. ».

Ainsi, tester tous les enfants alors qu’il y a un « cas » dans la classe, n’a aucun sens. Sauf si on veut générer la peur et fermer les écoles.

- Le débat (absent) essentiel sur les cycles et la calibration des PCR : « Les PCR amplifient le matériel génétique à mesurer par cycle, chaque cycle multipliant par deux la masse de ce qu’on veut mesurer (…) En Belgique, « nous faisions allègrement 35 cycles, là où le million par ml est atteint aux alentours de 23 cycles selon nos propres standards (ce chiffre fluctuant uniquement de quelques unités en fonction de la machine utilisée) ! » (…) Au-dessus de ce seuil (appelé « Ct » dans les résultats PCR) de 23, on est en droit de conclure que : ceci n’est pas une infection! Si on répète ces tests avec trop de cycles, les résultats deviennent aléatoires et non spécifiques et ne sont plus du tout fiables : c’est-à-dire que le MÊME échantillon pourrait être une fois positif, une fois négatif… donc le test ne donne aucune information valable ».

Quand aux effets sur la santé psychique des enfants, les apprentissages, la socialisation, la vie familiale… nous n’expliquerons plus ici leur caractère dramatiques. Et n’attendez pas que le gouvernement le fasse. il
« verra plus tard »…, et « plus tard », il n’en tirera aucune conclusion et ne vous en dira rien. 

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