La propagande officielle, j’ai nommé les médias de masse, sentent-ils le vent tourner ? Pas sûr. Leurs conférences, débats, interventions diverses pour tenter de redorer le blason et faire croire en leur totale liberté d’expression sont courantes.
La venue à Gesves, en région namuroise, ce jeudi 21 novembre, de l’éditorialiste en chef du journal Le Soir, détonne toutefois par son titre, qui dit à la fois tout, et rien. Son intitulé : « Le journalisme est-il mort ? Comment (s’)informer dans un monde polarisé ». Je les cite : « Avec sa conférence , Béatrice Delvaux explore les défis actuels du journalisme face à une société fragmentée. Elle apportera son regard critique et analytique sur les grands enjeux politiques, économiques et sociétaux. Son style est incisif et son engagement en faveur d’un journalisme de qualité dans un monde en mutation rapide, questionnera la qualité des informations produites et consommées, tout en analysant le rôle de la polarisation dans cette crise. Une réflexion essentielle sur l’avenir de l’information et notre rapport à celle-ci ».
Que veut dire l’ancienne stagiaire au FMI et préfacière du livre de feu le milliardaire Albert Frère, Albert Frère, le fis du marchand de clous, par « société polarisée » ? Qui polarise la société, si ce n’est, outre un système capitaliste qui favorise la guerre de tous contre tous, le traitement de l’information ? Béatrice Delvaux cache donc son rôle dans cette polarisation, mais fait tout à la fois preuve d’une lucidité digne d’un vieux sage en questionnant la mort du journalisme. Le journalisme est mort, oui et non Béatrice. Ton journalisme, celui du Soir, de la Dernière heure, de la RTBF, de BFMTV ou de RTL, celui-là est mort, ce journalisme dont la fonction n’est pas d’informer, mais de maintenir en place le système existant, maintenu en vie artificielle grâce à la transfusion publique et la publicité.
Ce journalisme qui voit du fascisme chez ceux qui osèrent critiquer les injections expérimentales Covid-19, mais des victimes de l’antisémitisme chez des hooligans d’extrême droite qui chantent à Amsterdam « Il n’y a pas d’écoles à Gaza parce qu’il n’y a plus d’enfants! ». Ceux qui se nomment les Maccabi Fanatics, sont connus pour leur racisme, injuriant un joueur israélien arabe du club, tabassant un citoyen en 2015 à Athènes, parce qu’il portait un keffieh, ou en 2020 molestant des manifestants qui critiquaient la politique économique de Netanyahou. Ceux qui feraient bien des pogroms pour les arabes, ont à Amsterdam arraché des drapeaux israéliens et agressé des chauffeurs de taxi arabes.
1min42: https://www.youtube.com/watch?v=RMhazxtfino&ab_channel=L%27Orient-LeJour
Ce journalisme donc, où il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il ne cherche aucunement la vérité, mais plutôt à présenter le réel tel qu’il faut qu’il soit… tout ce qui s’en écarte étant qualifié de complotisme, extrême droite, ou antisémitisme. Comme ces ectoplasmes sur les réseaux, qui ni n’écoutent ni ne lisent ce que nous faisons, nous traitant d’antisémite alors que nous ne faisons que de dénoncer le fascisme de certains. Ah l’identité, ces appartenances qui rendent incapables une humanité universelle et transforment en victimes des bourreaux.
Sinon, depuis l’élection de Trump, Zelensky a du mal à dormir. Il a sans doute compris que ses anciens amis étaient en train de devenir ses ennemis et qu’il risquait de balancer à une corde dans peu de temps, à moins de fuir dans une des ses villas payées avec les fonds extorqués. Est-ce dans ce cadre qu’intervient une éventuelle autorisation de Washington que l’Ukraine frappe la Russie avec des missiles longue portée ? Poutine doit trembler face aux menaces du pantin. Enfin, si cela devait être vrai, serait-ce le début de la fin ? Biden bientôt mort souhaiterait-il emporter l’humanité avec lui. N’est-ce pas un peu ingénu de penser qu’il a ce pouvoir ?
Pendant ce temps, les commissaires européens négocient en secret pour finaliser le Mercosur, derniers coups donnés aux agriculteurs européens. S’en foutent les commissaires, vous les aviez vu pleurer avant cela devant les suicides des agriculteurs tous les deux jours en France ?
Pour notre part, on continue. Ne vous étonnez pas à ce titre de voir la vignette en haut à gauche de notre site, condamné à publier le jugement contre nous, initié par des gens bien comme Robert Levy, la Trust Merchant Bank et l’ancien présidentiable congolais Moïse Katumbi : 20.000€, voilà ce qu’il nous en aura coûté. Si nous reconnaissons certaines erreurs, le montant laisse à réfléchir. Si on voulait tuer la presse libre, on ne ferait pas autrement. Est-ce d’ailleurs un hasard si l’avocat d’une des parties avait qualifié Kairos de journal antisémite au cours de sa plaidoirie… La boucle est bouclée.
Cette semaine, vous me retrouverez en interview avec Rémi Tell [émission remise à la semaine prochaine], jeudi en direct avec un D‑Krypt hebdo avec presque 11 médecins condamnés par l’Ordre, et puis le 23 novembre nous serons présents pour la journée à Liège avec Emmanuel Darles et Thierry Vanderlinden, et très bientôt une interview de Frédéric Baldan.
Et puis, last but not least, le Kairos 67, 32 pages à lire au coin du feu, au même prix, sera dans vos boîtes dans quelques jours et dans les librairies la semaine prochaine.
On lâche rien.