Affaire « Ullens »… ce que les médias veulent bien montrer

Nous n’inventerons rien en exprimant que les médias de masse sont des outils de fabrication du consentement, industrie du mensonge nécessaire au maintien du pouvoir. Il est donc interdit de parler de corruption systémique, vite qualifiée de théorie du complot par les journalistes stipendiés. Distraire, amuser la galerie, détourner l’attention. Tel est leur rôle. Pas de faire réfléchir. 

Dès 2009, Nicolas Ullens l’avait compris, lui qui malgré plusieurs tentatives, n’obtenait pas, ou très peu, l’écoute des médias de masse. 

Nous l’avions reçu à l’époque, où nous écrivions: 

Petit rappel sur la corruption générale qui gangrène tous les étages de nos institutions… Nicolas Ullens de Schooten, ancien agent de la Sûreté de l’État belge, accorde au journaliste de KAIROS, Alexandre Penasse, une interview inédite. Dans celle-ci, il explique les motivations qui l’ont conduit à dénoncer ce qu’il considère comme un véritable système de corruption avec à sa tête Didier Reynders et Jean-Claude Fontinoy. Menacé de mort, écarté de sa fonction, dénigré… il semble pourtant que cela ne suffit pas à pousser les médias de masse officiels à s’intéresser de plus près à l’affaire: « il n’y a pas de preuve ». Pour Nicolas Ullens, il semble donc qu’il n’y ait plus que les médias alternatifs pour faire le travail. En Belgique, ça ne fait pas beaucoup…

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