Contribution extérieure

10ème open d’Australie et 22ème titre du Grand Chelem pour Novak Djokovic, le paria des médias et des politiques

C’est une éclatante victoire sportive et une sacrée revanche de celui qu’on a tenté d’abattre, de retour au sommet du tennis mondial malgré toutes les embûches qu’on a dressées contre lui. Son refus de se faire vacciner, sa liberté passant au-dessus de sa carrière, constitue un exemple, une exception dans un torrent de soumission.

Ce fut une savoureuse finale entre deux hommes (Djokovic et Tsitsipas) au sommet du tennis mondial, qui osèrent à un moment (au minimum) s’opposer au diktat mondial sur l’obligation vaccinale. Tsitsipas s’est fait sérieusement remonter les bretelles par son gouvernement grec après avoir déclaré haut et fort en août 2021 : « tant que cela n’est pas obligatoire, je n’ai aucunement l’intention de me faire vacciner étant donné que je suis jeune, en pleine forme et que ce vaccin générerait des effets secondaires qui m’inquiètent. »

L’année dernière, lors de son entrée sur le territoire australien, Djokovic a été enfermé pendant plusieurs jours. Malgré la décision d’un juge de le libérer immédiatement et de le laisser participer au tournoi, il a été éjecté du pays comme un délinquant irresponsable. Décision du gouvernement australien. Les autorités ne pouvaient pas accepter qu’une personne tellement connue et incontournable donne le « mauvais exemple ».

La décision de Novak Djokovic était une décision particulièrement réfléchie et en totale cohérence avec sa philosophie de soin et de vie, Djokovic : « La gestion de mon corps, mon outil professionnel, m’appartient. Je suis jeune, je suis un athlète en pleine forme, je mesure, quantifie tout ce que je mange, ingurgite dans mon corps, je ne vois pas de quel droit on m’imposerait un traitement qui me parait inutile, en phase expérimentale et dont j’ignore ce qu’il contient. »

Il a en plus subi, lui et son clan, beaucoup de pression médiatique, politique. Tout est prétexte de la part des médias pour le descendre : tricherie, dopage, simulation de blessure… Petit exemple, quand R. Nadal prend des antidouleurs tout au long du tournoi de Roland Garros et fini par l’emporter, il est encensé comme un héros merveilleux. La réaction de quelques pauvres cyclistes rappelant que dans leur sport on appelle ça du dopage, ne fait pas la Une des journaux. Lorsque Djoko se déclare blessé et joue tout de même : « il simule, il en fait trop, il ment… »

Savoureux moment donc cette finale avec un joli pied de nez aux autorités soi-disant bien pensantes et avec comme cerise sur le gâteau, un certain Bill Gates dans les gradins pour assister au triomphe d’un champion toutes catégories qui a eu et qui a toujours le courage d’aller au bout de ses convictions.

Son discours et émotion en fin de match ne laisse aucun doute là-dessus : Djokovic a prit une sacrée revanche face à tous ses détracteurs. Novak D. déclarant : « C’est la plus grande victoire de ma carrière », les gens intelligents comprendront évidemment qu’il ne parlait pas du challenge sportif mais bien de cette victoire face à tous ses détracteurs.

Je laisse à tout un chacun la liberté de réfléchir quant à la question de savoir si, tous sports confondus, de nombreux athlètes jeunes et au sommet de leur art, couvés par tout un staff médico-sportif, qui pèsent notamment pratiquement chaque gramme de leur alimentation, auraient vraiment prit le risque de se faire injecter un « traitement » dont ils n’avaient pas besoin. Pour ma part, j’assume totalement l’idée que bon nombre d’entre eux ont bénéficié d’un certificat de complaisance pour obtenir le fameux sésame pour continuer à pratiquer leur sport. Djokovic est d’autant plus respectable qu’il a totalement assumé ce choix de manière transparente et au détriment de la pratique de son sport, où rappelons-le, il était au sommet.

J’étais grand supporter de Federer et de Nadal, moins de Djokovic. Cet épisode l’a fortement grandi à mes yeux. J’admire encore plus son énorme force de caractère.

Au grand dam des autorités, Novak Djokovic est là et bien là, et vraisemblablement encore pour un bout de temps !

Michel Boutemy

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