Interview Radio Campus du 7 mai 2021

On aurait dû être sur le plateau avec d’autres médias, finalement il n’y avait que Kairos avec son rédac-chef. L’occasion d’évoquer l’évolution de notre journal, du site, et de parler des médias de façon générale. Et puis aussi de parler de la folie de ce monde dans lequel nous sommes plongés. Une émission de Graziella, pour Micro Ouvert, sur Radio Campus. http://microouvert.be/author/graziella/

Violence d’État. Réveil citoyen…

Le 1er mai, au Bois de la Cambre (Bruxelles) et aux alentours de celui-ci, nous avons assisté à un déchaînement de violence sans précédent. Nous pensons que celle-ci constitue un message clair des politiques: « restez tranquilles », « ne vous mêlez pas de ce qui vous regarde ».

Nous avons rencontré des victimes de ces violences, qui elles, au contraire, sont d’autant plus déterminées à revenir la prochaine fois. Le 29 mai ?

Il n’y a en effet que le nombre qui peut empêcher ce que ceux qui l’exercent nomment spécieusement « un usage légitime de la force ».

Nos enfants ne peuvent pas être les cobayes de l’industrie pharmaceutique

Communiqué de presse du 18 mai 2021 de GRAPPE

La campagne de promotion d’une vaccination généralisée contre la Covid-19 s’intensifie au prix de la plus élémentaire prudence quant à ses conséquences potentielles pour la santé publique.

Les messages insistants favorables à la vaccination des enfants se multiplient. Ainsi on apprend que l’Ordre des médecins d’Allemagne préconise la vaccination obligatoire pour les enfants à partir de la crèche dès la rentrée scolaire 2021–2022.

Nous estimons qu’il est temps de lancer un appel à la raison aux Autorités de Santé belges et au gouvernement.

Rappelons tout d’abord que les vaccins actuellement administrés aux adultes sont des vaccins expérimentaux pour lesquels les essais cliniques de phase 3 sont en cours. C’est ce qui explique que ces vaccins ne bénéficient à ce jour que d’une autorisation provisoire de mise sur le marché. Autrement dit, tous ceux qui se font vacciner aujourd’hui participent pour la plupart sans en être conscients à une campagne d’essais de niveau mondial.

La réalité d’aujourd’hui est que de nombreuses questions restent sans réponse scientifiquement étayée quant à l’innocuité, l’efficacité et même l’utilité de la vaccination anti-covid telle qu’elle est d’ores et déjà massivement pratiquée.

Sur l’innocuité des vaccins.

  • Les risques de coagulopathie potentiellement mortelle, d’ores et déjà répertoriés aux Etats-Unis dans le système de notification des effets indésirables VAERS et dans son équivalent européen, Eudravigilance ont été minimisés à tort par les autorités de santé.
    Dès le 10 mars, l’association «  Doctors for covid ethics » a interpellé en vain l’EMA (European Medicines Agency) à ce sujet et réclamé le retrait de l’approbation d’utilisation des vaccins génétiques, tous mis en cause(1).
  • Par ailleurs, il existe des raisons crédibles de croire que ces mêmes vaccins sont susceptibles d’altérer la fertilité, la gestation et la reproduction. Une enquête approfondie à ce sujet mérite à tout le moins d’être menée avant de prendre le risque de stériliser une génération entière(2).
  • Enfin, il existe un autre effet potentiellement dévastateur de la vaccination, l’évasion immunitaire, qui entraîne la création de mutants lesquels ont deux effets potentiels, celui d’infecter une population plus jeune et celui de provoquer plus de décès qu’en l’absence de vaccination(3),(4).

Sur l’efficacité des vaccins

On sait que, du moins pour la souche initiale du virus et les premiers variants apparus, le risque de covid grave pour les jeunes et plus encore pour les enfants est très faible. Le critère d’efficacité essentiel serait donc celui de la réduction de la transmission du virus par les personnes contaminées.

Or, les essais mis en œuvre par les producteurs de vaccins n’ont pas été conçus pour mesurer la réduction du risque de transmission(5). On ne sait donc pas si les vaccins empêchent cette transmission ou la réduisent de manière significative.

En outre, si on peut espérer que la majorité des personnes vaccinées se rétabliront sans séquelles, on ne peut prédire combien développeront une pathologie immunitaire différée.

Contrairement aux déclarations optimistes de la plupart des experts les plus médiatisés, on n’a pas la certitude que les vaccins actuels sont vraiment efficaces.

Sur l’utilité des vaccins.

Le risque de mortalité par la Covid 19 pour les enfants est de l’ordre de 0,002%. Il est donc totalement injustifié de vacciner les enfants et même les adolescents contre une maladie qui ne les menace pas.

Sauf à considérer qu’il est moralement acceptable de faire jouer le rôle de cobayes à des enfants, sans qu’ils puissent en attendre un avantage pour leur santé, nous déclarons que la vaccination des enfants contre la Covid 19 doit être proscrite et qu’il est du devoir des parents de la refuser

Pour le Grappe
Pierre Stein, président
Paul Lannoye, docteur en sciences physiques

Grappe ASBL — Rue Raymond Noël 100 — 170 Bois de Villers
081 23 09 69
www.grappebelgique.org info@grappebelgique.org

Notes et références
  1. https://dortors4covidethics.medium.com Lettre ouverte urgente de médecins et de scientifiques à l’Agence européenne des médicaments concernant les problèmes de sécurité des vaccins Covid-19 — 10 mars 2021.
  2. Dr Janci Chunn Lindsay, biologiste moléculaire et toxicologique. Audition devant le Comité consultatif Vaccination des CDC à Atlanta. www.jennifermargulis.net
  3. Idem.
  4. Vanden Bossche, G https://dryburgh.com/wp-356content/uploads/2021/03/GeertVandenBosscheOuvertLettreOMSMars62021.pdf
  5. Idem.

Salauds de malades !

En France, ce que les gouvernements successifs et les médias appellent « la dette de l’Hôpital » se monte à plus de 30 milliards d’euros(1). C’est le chiffre que le Premier ministre Castex a donné lorsqu’il a annoncé en mars 2021 un plan « pour » l’Hôpital de 19 milliards d’euros… répartis sur dix ans(2). Dix-neuf milliards pour éponger une dette de 30 milliards et quelque, cela ne fait pas le compte. Pourtant, le budget de la « Défense » est en France, en 2021, de 67 milliards, contre 15 pour la Santé(3) ; pourtant, la France dépense de plus en plus pour sa Défense, intégrant ainsi le « club des 2 % », soit une vingtaine de pays qui consacrent plus de 2 % de leur PIB à l’armée(4). Mais c’est aux malades que l’État français fait la guerre, en refusant à leur hôpital les moyens de les soigner.

Un mensonge politique et social majeur

Est-il bien raisonnable d’affirmer, pour un État, que la santé de ses citoyens est à inscrire dans la colonne « déficit » ou « pertes » de son budget ? La simple logique voudrait que l’État se réjouisse d’avoir des citoyens en bonne santé, et que ses sujets, pardon, ses citoyens se soignent et bénéficient de soins médicaux de qualité. Un hôpital qui soigne bien, cela permet, pour parler en toute logique économique, de remettre rapidement sur pied les citoyens-travailleurs, afin qu’ils fassent fonctionner au mieux la machine économique. Mais non : même cette logique froidement économique ne sied pas à l’État, qui considère encore que l’Hôpital lui coûte cher.

Il pourrait être possible que certaines dépenses de l’Hôpital soient excessives, pourquoi pas, mais cela ne pourrait être que du fait de la corruption, par exemple. Si cette éventualité n’est pas à exclure, cela n’a de toute façon rien à voir avec une prétendue « dette » d’un montant de 30 milliards. Or, l’État prétend bel et bien que ses hôpitaux, qui sont en réalité les nôtres, coûtent cher, et qu’ils sont endettés. Donc, mis à part les quelques cas particuliers d’éventuels détournements de fonds ou de corruption, le problème se situe ailleurs. Disons-le sans barguigner : l’État considère que les soins de haute qualité de l’Hôpital ne sont pas un dû pour ses citoyens.

C’est ainsi que les gouvernements successifs font monter la « dette » de l’Hôpital en refusant d’assumer ce qui devrait être une base minimale de ses fonctions régaliennes, à savoir tout faire pour que ses citoyens soient en bonne santé. Ce n’est pas le cas. Ou plutôt : ce n’est plus le cas, et l’Hôpital se dégrade. Très précisément : la représentation politique que nous nous en faisons est atteinte, au point qu’aujourd’hui, la plupart d’entre nous avalisent la notion de « dette » à propos de l’Hôpital. Il s’agit en réalité d’un mensonge politico-social majeur.

Affreux, sales, méchants, et en plus : malades !

Comment se fait-il que nous en soyons arrivés là ? Nous pourrions évoquer cette propension idéologique des dominants à culpabiliser les dominés. Ainsi, le catholicisme a œuvré à une culpabilisation massive de l’Occident lorsque l’Église de Rome était puissante et traitait de pécheurs toutes ces personnes qui, pourtant, ne faisaient que tenter de survivre ou de vivre. La culpabilisation permet de faire accepter certaines politiques ignobles. Les temps ont bien changé, et c’est désormais la dette qui fonctionne comme une culpabilisation au sens fort : si vous êtes endettés, vous êtes coupables, et donc, la France, la Belgique, l’Italie et l’immense majorité des autres États européens, qui dépensent plus que ce qu’ils récoltent et produisent, sont peuplés de « coupables » qui vivent au-dessus de leurs moyens.

Pourquoi pas ? La décroissance ne peut s’accommoder d’une course vers le « toujours plus ». Mais si nous revenons à l’Hôpital et à ce seul secteur de la Santé, il n’y a pas de « toujours plus ». Il n’y a que du « toujours mieux pour les citoyens ». En matière de Santé publique, pas question de décroître ! Ce qu’il faut, c’est plutôt décontaminer. Non pas décontaminer l’Hôpital, mais décontaminer nos cerveaux qui raisonnent en termes de dette à propos de la santé des citoyens, de notre propre santé !

Cette « déchéance de la vérité (5) » n’est pas arrivée comme un gadget idéologique de plus, un storytelling(6) destiné à faire oublier la réalité. Pas du tout. La dette de l’Hôpital public est « en germe », si l’on peut dire, dans la théorie politique de l’État minimal, due à Robert Nozick, dans Anarchie, État et Utopie (7). Selon Nozick, l’« état de nature » est éminemment désirable, mais rien à voir avec Rousseau ou l’anarchie : il s’agit de limiter le rôle de l’État à la répression et à la justice. Les soins, les médicaments, les actes chirurgicaux, tout cela est en dehors de l’État minimal. La seule difficulté est de bien faire accepter, par les citoyens, qu’ils sont tous « dans le même bateau », car ainsi « personne n’envisage la situation comme une situation de domination » au point que « chaque personne pense que chaque autre personne n’est pas un tyran mais plutôt quelqu’un qui lui ressemblerait, se situant exactement dans la même position(8) ».

Nos « États minimaux » ne se préoccupent de la santé de leurs citoyens que pour les amener à accepter leur politique en les culpabilisant via l’idée que nous endettons l’État par nos maladies, nos burn-out ou nos cancers professionnels. Salauds de malades ! La pandémie actuelle renforce cette culpabilisation, au point qu’aucun dirigeant politique ne propose de couper des trois quarts le budget de l’Armée pour le transférer à l’Hôpital. Cette mesure, de simple bon sens, devrait pourtant être au programme de tous les partis d’opposition – et encore, elle serait insuffisante, le budget de l’armée devrait être anéanti purement et simplement, et les militaires utilisés enfin à des tâches sociales positives.

Au lieu de cela, nous assistons à la casse de nos systèmes de santé. Pour couronner le tout, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a dévoilé, début avril, qu’il n’y avait plus de surmortalité due à la covid-19 depuis février 2021, dans une étude largement passée inaperçue(9) ; cette étude invalide totalement l’extension à l’ensemble du territoire français des mesures de confinement et limitation de déplacement (soit une interdiction de déplacement masquée, autrefois réservée aux seuls prisonniers bénéficiant d’une libération conditionnelle), couvre-feu et bientôt passeport intérieur. Alors : casse volontaire de l’Hôpital et culpabilisation de ces salauds de malades ! Qui en doute encore(10) ?

Notes et références
  1. Selon le rapport officiel d’avril 2020 « Évaluation de la dette des établissements publics de santé et des modalités de sa reprise » igas.gouv.fr/IMG/pdf/2019–121-rapport_dette_eps‑d.pdf
  2. Voir, par exemple, republicain-lorrain.fr/sante/2021/03/09/comment-seront-repartis-les-19-milliards-d-euros-promis-aux-ehpad-et-aux-hopitaux
  3. Voir le tableau des budgets par ministère budget.gouv.fr/budget-etat/ministere
  4. Voir par exemple bfmtv.com/economie/international/depenses-de-defense-la-france-rejoint-le-club-des-2-a-l-otan_AD-202103160314.html
  5. Selon le titre d’un rapport passionnant de la Rand Corporation, Truth Decay. An Initial Exploration of the Diminishing Role of Facts and Analysis in American Public Life (« Décadence de la vérité. Une première exploration de l’affaiblissement du rôle des faits et analyses dans la vie publique américaine »), publié en 2018 et visible ici : rand.org/pubs/research_reports/RR2314.html
  6. En français, « un scénario fiction pourtant destiné à créer de la vérité »… où le faux devenu non seulement un moment du vrai, mais le vrai enjolivé !
  7. Publié en 1974 et traduit en 1988 aux Presses Universitaires de France, et toujours disponible, 441 pages
  8. Anarchie, État et Utopie, p. 350
  9. Disponible en ligne : insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854 (au 13 avril 2021)
  10. Pour prolonger cette réflexion, vous pouvez lire Tout est pour le mieux dans le pire des mondes, coécrit avec Régis Duffour, aux éditions du Cactus inébranlable, 144 pages

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