SI L’AMAZONIE BRÛLE, NOUS NOUS CONSUMONS

Illustré par :

Si l’Amazonie brûle, nous nous consumons (1)

In girum imus nocte et consumimur igni (2)

Pourquoi un palindrome ? Afin de signaler l’interdépendance des raisons et la circularité des causes dans un monde en crise globale (tous ses domaines et territoires sont atteints) et systémique (toutes les crises sont liées). « Nous courons en rond dans la nuit, consumé par le feu » ; cela veut dire à la fois que nous courons par combustion, ce qui est bien le propre de notre civilisation thermo-industrielle, et par peur de la combustion, de l’effondrement, du climat échaudé, du terroriste arabe, du barbare russe, de la pieuvre chinoise, etc. Ceci correspond très précisément à la funeste dialectique du consumérisme, qui n’est elle-même qu’une forme d’assuétude ; la drogue est le produit idéal dans Le Festin nu : nul besoin de boniment pour séduire l’acheteur ; il est prêt à traverser un égout en rampant pour mendier la possibilité d’en acheter.(3)

Certains croient pouvoir ignorer la souffrance des peuples lointains ; d’autres s’insurgent contre toute violation des principes, humanitaires et autres, qui leurs semblent rationnels et raisonnables. Mais l’aveuglement règne : à ce que les premiers ne constateront jamais, répond ce que les seconds ne comprendont pas, même si on leur sert les faits sur un plateau d’argent… Sans doute verront-ils le plateau, et quand bien même ? Par définition, la liberté économique est la liberté politique. Quoi de plus normal qu’elle ait un prix ? Le cas de l’Amazonie, de ses indigènes, et de sa forêt primaire est exemplaire, à cet égard également.

Se rendre au Brésil lorsqu’on n’a pas les moyens de s’offrir un « voilier » carbonné et carbonnant (4) nécessite de prendre l’avion. Cela donne l’occasion d’écouter distraitement le lyrisme extatique d’un commandant de bord lusophone, chantant les louanges de sa « magnifique, splendide et très charmante équipe(5) », et dont on se demande alors s’il ne s’en met quand même pas un peu trop dans le cornet pour réaliser la traversée sur un œil. Le passage de la frontière est, par contre, sans équivoque possible, positive : l’accueil du policier est d’une courtoisie très touchante, une expérience qui est excessivement rare, le Canada étant la seule exception connue.

La réalité brésilienne est plurielle. On simplifiera sa cartographie (le pays est divisé politiquement et administrativement en 27 unités fédératives et, géographiquement, en cinq régions : Centre-ouest, Nord-est, Nord, Sud-est et Sud) de la manière suivante : le Sud-est est la région la plus urbanisée et la plus industrialisée, et de fait la plus riche et celle au taux de délinquance le plus élevé ; le Nord-est est la région agricole la plus pauvre du pays ; l’Amazonie (qui s’étend sur les états d’Acre, d’Amazonas, de Rondônia, et de Roraima), et tout particulièrement ce qu’il reste de forêt primaire, est le siège de tensions sociales et écologiques majeures ; Brasilia possède un statut à part : région-capitale à la vie principalement politique et administrative, elle est riche, mais relativement pacifiée socialement. En dépit de disparités régionales, cette simplification pourrait elle-même être diversement réduite, par exemple en faisant remarquer que toutes les régions du pays sont stabilisées dans leurs inégalités, à l’exception de l’Amazonie où les ressources à exploiter, c’est-à-dire à piller dans l’urgence, sont encore immenses.

Dans les villes (et principalement celles du Sud-est) règnent les non-valeurs occidentales, le botox et les implants à crédit(6), le « fitness », et la dépolitisation massifiante. Brasilia ne fait pas exception. Sa construction, décidée en 1956 par le président Kubitschek, et planifiée par l’architecte-urbaniste Lucio Costa avec l’aide d’Oscar Niemeyer, est menée tambour-battant (les premières infrastructures et les premiers bâtiments furent construits en seulement 1 000 jours, l’inauguration officielle ayant lieu le 21 avril 1960).(7) Son message est clairement saint-simonien : l’âge d’or est devant nous ; il suffit, pour y accéder, de substituer la machine à l’esclave, et l’administration des choses au gouvernement des hommes. Le « Plan pilote » de la ville, inspiré par le motif de la croix, exploite deux principaux axes routiers : l’axe résidentiel « Eixo Rodoviário », Nord/Sud, et l’axe ministériel « Eixo monumental », Est/Ouest, structurant les grands équipements fédéraux et nationaux.(8) Ce plan cruciforme, symboliquement puissant et esthétiquement séduisant, n’en constitue pas moins une calamité pour les transports. La ville, qui a été conçue pour l’automobile à l’aide d’une double autoroute urbaine exploitant par endroit deux fois cinq bandes de circulation, peut rendre des trajets courts excessivement longs et fastidieux. On n’y arrête pas les piétons, comme en Californie, on les écrase.

Quid des étendues rurales, en général, et de l’Amazonie, en particulier ? Mis à part les routes et autoroutes qui sont construites pour expédier l’exploitation des biens et des personnes, et qui s’effondrent volontiers suite aux mauvais terrassements, aux glissements de terrain et aux inondations, on ne trouve guère de traces locales de la richesse du territoire. Les inégalités raciales sont, par contre, toujours présentes : c’est la couleur de la peau qui détermine généralement le statut social. Et les « indiens » indigènes se situent tout en bas de l’échelle. Leur scandaleuse indolence possède certes une dimension atavique, mais elle est aussi le signe de leur ostracisation. Dans les petites villes qui peuplent, si l’on ose dire, l’Amazonie, les maisons, construites hâtivement en bois sur pilotis, ne résistent aux intempéries que par lassitude. Dès qu’une famille est plus aisée, elle construit en brique et se barricade derrière des grillages et des murs de trois mètres de haut munis de barbelés coupants ou d’une clôture électrique.

Dans ces petites villes, l’identité culturelle indienne est mise à mal par les structures qui sont sensées la protéger. La FUNAI (« Fundação Nacional do Índio », créée en 1967 en remplacement du « Serviço de Proteção ao Índio », datant de 1910) ne projette apparemment plus d’intégrer les peuples autochtones. Statutairement, elle cherche plutôt à défendre les communautés indigènes, à les aider à gérer leur patrimoine, et particulièrement à revendiquer un titre de propriété pour les terres qu’ils ont toujours occupées (!). En conséquence, il s’agit aussi de plaider la cause indienne auprès de la société nationale, et de prévenir les actions prédatrices des forestiers. Nul n’est plus sensé ignorer les massacres de masse, les actes de torture, l’esclavage, les abus sexuels et la spoliation de terres perpétrés à l’encontre des Indiens et qui furent mis à jour, en 1967, par le rapport Figueiredo.(9)

Qu’est-ce à dire, factuellement ? Il faut promouvoir les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous et, dans une démocratie de marché, cela équivaut plus à invoquer les droits, pragmatiques, du consommateur que ceux, très relatifs, de l’électeur. Protéger la propriété de la terre, et non seulement son usufruit, confère la capacité de la louer et de la vendre, et cela équivaut à reconnaître toutes les spoliations passées et à ouvrir la porte à l’imposition et aux taxes. Assurer l’accès à un enseignement de base contribue à déraciner encore plus les cultures orales et l’apprentissage empirique de la vie. Les critères étant les mêmes que dans les villes, on cherche à assurer l’employabilité potentielle de tous, et le chômage des autres. Du reste, pas d’enseignement sans école, pas d’école sans électricité, et qui dit électricité dit radio, télévision et autres merveilles de la communication. Des zones très reculées ont maintenant accès au réseau électrique et à la mobilophonie et on peut assister au spectacle rassurant d’enfants obèses vautrés devant une émission télévisée débile. Mais comment s’acheter ces biens de consommation sans rente ni salaire ? Il est à craindre que seule l’illégalité le permette. Enfin, dans le domaine de la santé, l’implantation d’hôpitaux de fortune (sans mauvais jeu de mot) détourne de la médecine traditionnelle. Il faudrait à ce propos réactualiser l’analyse d’Illich, selon qui la médecine occidentale n’a dépassé en efficacité les rebouteux qu’entre 1913 et 1955. Quoi qu’il en soit des détails chronologiques, le sens commun lui-même nous oblige à reconnaître qu’en Occident, il faut être très riche pour se payer le luxe que tout le monde s’offre en pays pauvre : être assisté sur son lit de mort. Ou que l’école uniformise au lieu d’individuer, que la voiture immobilise au lieu de transporter, que la médecine rend malade, que les médias isolent et manipulent, et ainsi de suite.(10)

Bien sûr, de très nombreux acteurs de la FUNAI sont de bonne volonté, mais leurs prémisses ne sont pas axiologiquement neutres. Par exemple, lorsque Davi Kopenawa travaillait pour elle, il a lui-même tenté de devenir Blanc.(11) Bien sûr, l’action de la FUNAI a été déterminante pour endiguer l’exploitation sauvage de l’Amazonie, mais elle a maintenant les pieds et les poings liés par le régime de Bolsonaro. À peine avait-il accédé à la présidence, qu’il faisait dépendre la FUNAI d’un nouveau ministère (« des droits de l’homme, de la famille et de la femme ») et qu’il lui retirait ses responsabilités proprement territoriales pour les attribuer au ministère de l’agriculture. Même si le congrès a depuis annulé cette double décision, elle donne une idée de la lutte en cours, et elle jette une lumière très crue sur les incendies qui ont été vivement encouragés, avec d’autres actions génocidaires, par le président. En juillet 2019, Bolsonaro a finalement nommé Marcelo Xavier da Silva à la tête de la FUNAI, un personnage lié à l’agrobusiness, et sans considération aucune pour la vie indigène. On aura pu le constater, tout bouge très vite depuis.

Reprenons le fil. Nous avons évoqué Brasilia et la réalité urbaine de province. C’est bien sûr ailleurs qu’il faut chercher l’authenticité de la vie communautaire amazonienne. En tant que telle, elle ne survit que dans des villages qui n’ont pas encore été contacté par la « civilisation » ou par la FUNAI. Ils sont le lieu privilégié de la recherche anthropologique et de ses présupposés parfois hasardeux. Il est toutefois possible de se rendre dans des villages qui offrent, lorsque l’occasion se présente, la possibilité à des personnes extérieures à la communauté de suivre une diète. Diéter une plante requiert plusieurs choses : un choix de plante avisé, une certaine isolation, et la bienveillante attention d’un homme-médecine (le, ou la, « pagè », appelé ailleurs « chamane », « curandero » ou « ayahuasquero »). Il s’agit alors d’une immersion culturelle qui n’implique paradoxalement pas une intégration dans la vie du village (on vit dans la forêt), ce qui offre des avantages (in)attendus. Prenons le cas d’un petit village huni-kuin dans la région de Tarauacá.

D’une part, la communauté traditionnelle et son autarcie ont d’ores et déjà beaucoup souffert des bonnes volontés officielles et officieuses. Entre les ravages causés par les tentations consuméristes, et ceux occasionnés par les missionnaires de tout poils, on peut estimer à 10 pour cent le nombre d’indigènes qui continuent à observer les traditions, parfois de manière syncrétique, toujours en recréant des modes de pensée et des chants qui ont été mis à mal par des siècles de domination portugaise et fédérale. On a déjà noté le fait que les antennes de mobilophonie accompagnent la déforestation. Il reste à souligner que la vente d’alcool et l’évangélisation la précèdent : à côté des catholiques et des innombrables églises (ou sectes(12)) protestantes (y compris les évangélistes que l’on entend vociférer, de très loin, à toutes les heures du jour et de la nuit), une nouvelle religion locale a émergé dans les années trente : le Santo Daime. Sa spécificité est double : d’une part, il intègre le catholicisme avec l’animisme local ; d’autre part, il utilise l’ayahuasca, rebaptisée « daime », et parfois le cannabis, qu’il nomme « santa maria ». Il y aurait beaucoup à écrire sur cette évolution récente ; relevons deux choses. Premièrement, le nouveau culte est officiellement reconnu au Brésil depuis 1972, après qu’une double étude effectuée par le bureau fédéral des narcotiques et le ministère de la santé publique ait conclu à l’innocuité de l’ayahuasca et à son impact social positif. Deuxièmement, l’usage du cannabis, probablement suite à une visite de hippies, dans les années 1960–1970, à Mestre Irineu (Raimundo Irineu Serra, 1892–1971), introduit une dissonance culturelle et économique. Utilisé, comme le tabac, à la fois à des fins sociales et sacerdotales, il induit une divergence qui, à tout le moins, pose question.

D’autre part, la diète, ses rituels et ses cérémonies, constituent bien le cœur de la culture amazonienne. Selon le grand récit huni-kuin, la langue, l’écriture, les symboles, les chants, l’usage rituel des plantes, l’eschatologie etc. sont tous issus de l’expérience fondatrice qui est acquise dans le ventre de la giboïa. La giboïa est la créatrice du monde ; c’est en elle que l’on replonge en buvant l’ayahuasca, qu’ils nomment « nixi pae » (dans le monde physique, la giboïa est un anaconda). Ceci repose la question effleurée à propos du cannabis : aurions-nous affaire à une drogue ? Il s’avère facile de répondre en contrastant drogue et médecine (« medicina »).

Une drogue, comme un médicament, est fabriquée dans une usine et son efficacité se paie au prix fort : toxicité (physique et mentale), assuétude et accoutumance (physiques et mentales), désinsertion sociale et professionnelle. L’épicurisme, toujours implicite à la pratique récréative et parfois explicitement destructive, s’accompagne de vertus hallucinogènes et d’une transaction monétaire (voir Burroughs, cité plus haut). Au contraire, une médecine (c’est-à-dire une plante dont on utilise les racines, l’écorce, les feuilles dans un but psychocorporel…) est issue de la nature et les contraintes qui pèsent sur son usage sont totalement différentes : utilisée correctement, elle est sans toxicité, assuétude ou accoutumance ; elle produit une insertion sociale (se guérir soi, c’est soigner la communauté) ; l’épicurisme cède la place à l’ascétisme (son principe premier est la purgation) ; elle peut certes occasionner des visions, mais sans être enthéogénique ou nécessiter un culte pour autant ; en fin, elle n’est pas un bien économique au sens strict, bien qu’elle relève du don/contre-don maussien.(13) Du reste, tout ne peut ni ne doit être dit à son sujet : comme toute pratique initiatique, elle implique le silence qui pèse sur ce qui, ineffable, ne peut être exprimé (« arrheton »), sur ce qu’il est interdit de dévoiler (« aporrheton »), et sur ce qui s’est perdu dans l’illo tempore (« alogon »).(14)

De ce point de vue, alors que l’Occidental s’enorgueillit de vivre vieux, mais fou et rapiécé, l’Indien cherche humblement à conserver le don de la vie en restant en harmonie avec ses proches et à l’unisson de la forêt. Adorer, vénérer, rendre un culte sont des catégories qui lui sont étrangères. Purge, intention, rituel et communauté lui sont, par contre, naturelles. Voyager avec les esprits, entrer en commerce, c’est-à-dire en tractation, avec eux, permet de rester vivant, de corps et d’esprit. Détruire la forêt est un génocide tout autant qu’un écocide : l’idéal du profit à très court terme nous expose à la perte d’un savoir ancestral portant sur les conditions de possibilité d’une vie authentiquement humaine, la nature de la conscience, les vertus de l’autarcie, et ce que l’on appelle pompeusement l’ethnobotanique. De plus, le respect de toute forme de vie — et une forêt primaire non seulement regorge de vie, mais elle est elle-même, dans sa totalité indivise, vivante et communicante — devrait être le principe éthique fondamental, bien avant toutes les récentes gesticulations sur les droits de l’homme, de la femme, de l’enfant, des animaux, de la guerre…

Il ne faut toutefois pas tomber dans l’image d’Épinal (et de Rousseau) du bon sauvage : voyager en Amazonie, c’est accepter de se faire plumer, d’une manière ou d’une autre, et de devoir gérer, selon son lexique, ou bien les insectes, les prédateurs et les infections, ou les esprits de la forêt, qui ne sont définitivement pas nos chimères. Mais cela ne change rien aux enjeux. A minima, l’appel d’Illich (c. 1971) pour une société conviviale où l’outil est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d’un corps de spécialistes sociétaux, ne saurait être plus actuel. A maxima, le génocide des indiens qui se déroule devant nos yeux — et on a toutes les raisons de penser que les femmes sont au surplus visées par de nouvelles formes d’eugénisme — devrait à lui seul, justifier les réactions les plus énergiques de tous les beaux penseurs qui errent dans nos médias, tandis que l’écocide amazonien, s’il était compris, pourrait ouvrir les yeux de tous sur la nature du pouvoir qu’exerce le technocapitalisme sur nos vies.

Notes et références
  1. De Michel Weber, philosophe. Dernier ouvrage paru : Contre le totalitarisme transhumaniste : les enseignements philosophiques du sens commun, Limoges, FYP éditions, 2018. Ses publications sont échantillonnées ici : https://chromatika.academia.edu/MichelWeber.
  2. Guy Debord, Œuvres. Édition établie et annotée par Jean-Louis Rançon en collaboration avec Alice Debord. Préface et introductions de Vincent Kaufmann, Paris, Éditions Gallimard, 2006, pp. 1761 sq.
  3. « Junk is the ideal product… the ultimate merchandise. No sales talk necessary. The client will crawl through a sewer and beg to buy… The junk merchant does not sell his product to the consumer, he sells the consumer to his product. He does not improve and simplify his merchandise. He degrades and simplifies the client. He pays his staff in junk. » (William Burroughs, The Naked Lunch [1959], New York, Grove Press, 1991, p. xxxvii).
  4. En amont et en aval du voyage transatlantique de Greta Thunberg, on trouve les vols de son équipe et tout le reste…
  5. « Beautiful, magnificent and very nice crew. »
  6. Il n’est pas rare que les Brésiliennes, grandes consommatrices de chirurgie esthétique, contractent un emprunt afin de financer une intervention cosmétique…
  7. Les plus anciens lecteurs se souviendront des images saisissantes de L’Homme de Rio (1964).
  8. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Brasilia.
  9. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_nationale_de_l%27Indien
  10. Ivan Illich, La Convivialité, Paris, Éditions du Seuil, 1973.
  11. Davi Kopenawa [Yanomami] & Bruce Albert, La Chute du ciel. Paroles d’un chaman yanomami. Préface de Jean Malaurie, Paris, Éditions Plon, 2010.
  12. Cf. Anne Morelli, Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes, Paris, Éditions Labor, 1997.
  13. Marcel Mauss, Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques, Paris, Presses Universitaires de France, 1925.
  14. Les catégories permettant d’interpréter les cultes à mystère ne varient guère depuis Eleusis. Cf. Mircea Eliade, Le Sacré et le profane, Paris, NRF Éditions Gallimard, 1965.

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